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Citations sur Belleville-Barcelone (8)

Le sous-fifre de Caretta avait toujours l'allure sportive. Et l'air réjoui à l'idée de me le prouver. Il a fait rouler ses biscotos sous son costard. Le truc troublait sûrement les dactylos, moi, j'avais passé l'âge des émois. J'ai sorti mon pétard :
- Les abdos d'acier, ça stoppe le plomb ?
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Au train où tombent les têtes, la révolution n'aura bientôt plus d'autres amis que ses bourreaux.
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Retrouver une fille de famille partie avec son soupirant, pour un privé, c’est de l’argent vite gagné. Mais quand les tourtereaux font leur nid sur une poudrière, c’est une autre paire de manche.

Comment aurais-je pu prévoir que deux gentils amoureux me conduiraient sur le sentier de la guerre ? Celle d’Espagne, pour commencer, un chemin drôlement fréquenté en ce printemps 38. Des fascistes italiens à leurs amis français, des admirateurs d’Hitler à ceux de Staline, ça se bousculait du côté de Belleville. Jusqu’aux anars, en route pour Barcelone. Et au milieu de tout ça, un corps décapité, un croque-mort fakir, des fusils baladeurs, un bateau fantôme. Une vraie toile surréaliste. Ca tombait bien, André Breton était de la fête. Et moi, là-dedans, je ne savais plus si j’étais le chasseur ou le gibier.
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Staline soutient la République (espagnole) comme la corde soutient le pendu.


Pas besoin de dessin pour piger d'où venait la rumeur. Il en courait des dizaines taillées dans le même bois. Celui dont on fait les potences.
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Elle a passé un châle sur ses épaules. C'était comme un rideau tiré.


La grande tourmente des idées avait secoué l'usine à rêves.


Elle pouvait rêver de grand écran, son seul rôle, elle l'avait décroché à la naissance : laissée-pour-compte.
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Eh ben, Raymond, on avait dit trois sandwiches. Il est où celui du prévenu ? Laisse tomber. De toute façon, Monsieur n'a pas faim. Depuis des plombes, il refuse de se mettre à table.
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Ton gars a décrit la situation, Staline soutient la République comme la corde soutient le pendu.
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Parce que certaines choses valent qu'on risque sa peau.

Justement, on était en train d'en tanner une, dans le coin. Le bruit ne laissait aucun doute, on passait quelqu'un à tabac. Un truc qui m'a chatouillé les narines. J'ai pointé mon nez où résonnait le sale son des gnons.

Ils étaient quatre à s'acharner et le cinquième tenter de parer les coups. Entreprise délicate quand on est couché sur le pavé. Aussi, les autres ne ménageaient pas leurs encouragements : "Métèques ! On va te faire bouffer tes dents en or !".
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