Cette histoire se passe, au moyen-âge, à une époque où le roi de France et le roi d'Angleterre se détestaient cordialement et firent, par amour de la paix, la guerre pendant cent ans.
En ces temps lointains, les seigneurs étaient très batailleurs.
Il y avait les "gentils", au regard net et loyal dirigé à tout hasard vers la ligne bleue des Vosges, et les "méchants", obligatoirement laids, à l'air fourbe et au sourire cruel.
Les hordes anglaises, faisant de la propagande, essayant même d'imposer leur culture, avaient envahi notre pays. Mais une sourde résistance grondait....
Dans la région forestière de Biende-Chénoux, au lieu-dit du "Gibet du Godon", vivait le le maître incontesté de ce mouvement de révolte.
Il était vaillant et se nommait Piquépoc.
Il était assisté de son fidèle valet Lassoupy et de son lieutenant Cassegodon qui, avant la bataille ayant fière allure, y perdait souvent de sa superbe !
Il y avait aussi l'astrologue Spoutenicus et Endeline la gente-fiancée-douce-au-coeur du héros...
Le texte est signé de
Jean-Marie Pélaprat. Les dessins sont de
Loÿs Pétillot.
Cette mini série, très courte, a traversé fugitivement la bande dessinée en deux récits publiés, en septembre 1965 et en février 1966, dans "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix.
Six pages pour le premier qui est intitulé "
La chronique de Piquépoc" et cinq pour "Le grand réveil de la Francherie", le second et dernier épisode de ce petit bijou d'humour.
C'est drôle, plein de fraîcheur et de fantaisie.
Immanquablement cela fait penser à Thierry la fronde mais pourtant, au château de Circulay, même si tout finit bien, rien ne semble être pris au sérieux....