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3,39

sur 73 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lorenzo Brown, la presque quarantaine amochée, est rangé des bagnoles.
Fini les conneries, il va tout donner pour son nouveau taf qui verse dans la cause animale.
Pas le choix, Rachel Lopez, sa contrôleuse judiciaire, et accessoirement véritable enseigne au néon pour les AA, y veillera.
Mais difficile de faire table rase du passé après avoir longtemps côtoyé les deux actuels barons de la drogue visiblement enclins à envoyer valser leur pacte de non-agression.

Pas le meilleur mais un Pelecanos quand même !
L'auteur aime écrire sur la rédemption.
La possibilité que possède tout un chacun de s'affranchir de son passé.

Moins puissant et complexe que bon nombre de ses écrits, Drama City joue à fond la carte "j'appuie graduellement sur le curseur tension" et fait le job.
Un environnement aux relents de poudrière, des personnages à la rue et toujours sur la corde raide, l'association de ces deux facteurs fonctionne à plein pour qui sait les combiner habilement.
Pelecanos est de ceux-là, pour le meilleur et le plus moins pire.

A découvrir cependant pour compléter l'univers d'un auteur qui s'inscrit pleinement dans la grande tradition des polars de rue.
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« Drama city » est considéré comme un roman mineur dans la biblio du natif de Washington. Pas forcément d'accord. On retrouve les thèmes de prédilection de Pelecanos, ( peut-on échapper à son destin quand les cartes distribuées au début sont défavorables ? La violence, la drogue sont t'elles inévitables dans les quartiers « dits sensibles » par nos chers élus.
La question centrale du roman étant de savoir de quel côté de la ligne va se retrouver Lorenzo à la fin et à quel prix.
Le duo Lorenzo Brown et Rachel Lopez (l'ex taulard et son agent de probation) fonctionne plutôt bien, et Pelecanos de montrer que les préjugés sont tenaces.
Et même s'il nous surprend moins que dans certaines de ces autres histoires Washingtoniennes, malgré tout, il faut bien avouer qu'il s'est y faire pour nous tenir en haleine jusqu'au dernières pages. Un polar social plutôt attachant Et rien que pour ça, « Drama city » mérite qu'on y jette un oeil, et même les deux.

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A Washington, un ancien drogué et membre d'un gang, Lorenzo, s'efforce à sa sortie de prison de laisser derrière lui cette partie de sa vie et de s'en construire une nouvelle grâce à son travail de sauvetage des animaux maltraités.
Son agent de probation, Rachel, est une alliée dans ce nouveau départ. Mais elle aussi doit lutter contre ses propres démons. En fait, dans ce quartier pauvre, chacun semble prisonnier de son passé, de ses liens avec les autres membres des gangs, de l'image qu'il croît devoir donner de lui. Quelques-uns semblent ne ressentir aucun sentiment, et tuent comme on allume une cigarette.
Finalement un livre que j'ai trouvé assez sombre, mais que j'ai aimé et qui me restera en mémoire. Peut-être plus un roman social qu'un véritable polar.
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Les amateurs de la série Derek Strange et Terry Quinn ne retrouveront pas ici le détective noir de George Pelecanos et son acolyte, mais ils reconnaîtront le quartier de Park View, à Washington D.C. où est installée leur agence.
Lorenzo Brown, la quarantaine, est sorti de prison depuis quelques mois et il s'efforce de rester à l'écart des ses vieilles relations, du trafic de drogue et des règlements de comptes qui l'ont amené à purger une longue peine d'emprisonnement. Engagé par la Humane Society, il s'occupe d'animaux maltraités et offre l'exemple d'une réinsertion réussie à Rachel Lopez, sa contrôleuse judiciaire. Mais un conflit de territoire mal géré par les lieutenants des caïds Nigel Johnson et Deacon Taylor, conduit Lorenzo à renouer avec ses fréquentations dangereuses.
le roman de George Pelecanos peine à trouver son rythme dans sa première partie qui s'arrête longuement sur les efforts de Lorenzo pour échapper aux pièges de son ancienne vie et sur les conduites addictives de Rachel Lopez. Il faut attendre la mise en place de l'engrenage fatal de la violence pour que l'intrigue décolle. Si l'auteur excelle toujours à dépeindre les conditions de vie dans les quartiers défavorisés gangrenés par le commerce de stupéfiants, il ne parvient pas à développer les ressorts de son action de façon toujours cohérente. Reste la peinture sociale brossée avec une acuité percutante.
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Washington D.C. Lorenzo Brown se réveille chez lui et il doit aller promener sa chienne avant d'aller au travail. Image courante d'un matin comme il en existe tant d'autres chez les honnêtes citoyens américains. Sauf que Lorenzo Brown est sorti de prison il y a peu de temps, où il a purgé une peine pour trafic de drogue. Il travaille désormais pour une association de défense des animaux. Ancien ami et employeur, Nigel Johnson, continue de maintenir ses troupes à tous les carrefours de Washington. Un jour, DeEric Green, l'un des hommes de main de Nigel, se trompe et dit à un homme de Deacon Taylor, le rival de Nigel, de dégager d'un coin qui ne leur appartient pourtant pas. Un malentendu aux graves conséquences : échange de mots, échange de balles : 2 morts, et en prime une femme entre la vie et la mort : Rachel Lopez, responsable de conditionnelle de Lorenzo, une latino jeune et jolie mais alcoolique. Lorenzo, qui s'en était tenu à ses principes, envisagé de venger miss Lopez et s'arrange avec Nigel pour régler le compte des hommes de Deacon.
George Pelecanos écrit, avec Drama city, un vrai roman noir. Drama city, c'est le roman d'une ville où la misère sociale se rencontre aisément, et surtout parmi les populations noires. La misère sociale entraîne la débrouille économique, synonyme ici de trafic de drogue : grosses cylindrées, armes de poing, code d'honneur et code de la rue. Il y a aussi ceux qui veulent s'en sortir et retourner à une vie acceptable par la société. Normale, quoi. On croise Shirley, toxico dont la fille est élevée par sa mère ; Sarge, "tox de chez tox", qui apprécie l'aide des groupes de parole même s'il est encore un peu rustre. On croise aussi Lakeisha, une petite fille de 6 ans qui amuse Lorenzo et dont la mère lui plait bien. On voit aussi tous ces animaux maltraités, ces maîtres indignes qui font rejaillir leur souffrance sur leurs animaux. Drama City, ou la photographie d'une ville aux vies multiples, volontiers violentes et où le mot-clé, définitivement, est "survie".
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Classé par le mensuel Lire parmi les meilleurs auteurs américains de polars j'ai bien aimé sans plus Drama City de George Pelecanos.Il faut bien dire que la littérature policière,très attrayante par ailleurs,finit tout de même par tourner un peu en rond.C'est pourquoi je n'en lis pas trop souvent.

Néanmoins l'intrigue ourdie par Pelecanos se laisse goûter.Je crois que le principal intérêt de Drama City tient à sa géographie.L'action se passe à Washington,plus rarement visitée par le roman noir que New York, L.A. ou Chicago.Les notes de Pelecanos sont précises et la ville est quadrillée par l'auteur comme un plan dans un commissariat.Noms de rues, marques des voitures, qualités des stupéfiants,Pelecanos est à l'évidence bien documenté. L'autre surprise me semble être la fonction des deux personnages principaux,pas des flics mais des fonctionnaires de l'ordre cependant.Lorenzo travaille pour une société protectrice des animaux et Rachel est chargée du suivi des délinquants en conditionnelle.On s'en doute, bien du travail pour tous les deux entre combats clandestins de chiens et trafics divers qui font de Washington,D.C. une capitale fédérale certes mais aussi criminelle.
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Scène ordinaire des cités sensibles. On ne s'ennuie pas à cette lecture, mais pas d'enthousiasme non plus.
Ce qui est sur c'est que ce n'est pas un polar!
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Lorenzo Brown a encore des amis. Et un peu de famille qui l'estime. Il s'est trouvé un boulot qu'il apprécie et ses collègues ont une bonne opinion de lui. S'il continue comme ça, il finira par y arriver. Et réussir sa nouvelle vie. Sorti depuis peu de prison, Brown s'est complètement investi dans son job. Il n'aime vraiment pas ceux qui maltraitent les animaux, alors, se promener au volant de sa camionnette pour dresser des PV pour mauvais traitement ou recueillir des chiens battus, ça lui plait.
Rachel Lopez aussi aime son boulot. Elle est agent de probation, et des types comme Brown, qu'elle voit revenir dans le droit chemin, ça lui donne du coeur à l'ouvrage, ça lui remonte le moral. Ca lui fait se sentir utile et aussi, ça lui permet d'oublier son problème d'alcool et ces soirées de débauches auxquelles elle essaie vaille que vaille d'échapper. Brown a beaucoup d'estime pour Rachel et cette dernière en a autant à son égard.
Nous sommes à Washington D.C., cité rongée par la drogue et où quelques caïds règnent en maitres sur des quartiers bien déterminés. Ces caïds, c'est l'ancien monde de Lorenzo, celui qui l'a envoyé en taule et avec lequel il ne veut plus rien avoir à faire. Mais un jour, il est appelé pour mettre fin à des combats de chiens dans un hangar abandonné. Parmi les participants et les parieurs, Lorenzo retrouve plusieurs anciennes connaissances, dont certaines tenteront de l'impressionner. Trop sage depuis trop longtemps, fatigué de ne plus riposter face à la stupidité, Brown ne s'en laissera cette fois pas conter.
La force de Pelecanos, c'est sans doute d'appliquer à la lettre un vieux précepte d'écrivain : ‘parle de ce que tu connais'. La rue, la drogue, les quartiers difficiles, la violence : c'est son truc. Comme journaliste d'abord, puis comme réalisateur et comme écrivain ensuite. La crédibilité voilà qui caractérise sans doute le mieux ses romans. On s'y sent comme dans une réalité à laquelle on n'échappe que parce qu'on a eu la chance de naître au bon endroit. Pas de place ici pour la poésie ou l'improbable. Les destins croisés de Brown et de Lopez respirent le vécu et sont débarrassées de toute envolée sensationnaliste ou pleurnicharde. A l'image de la série télé ‘The Wire' au scénario de laquelle l'auteur a participé, la tension et le suspense dégénèrent rarement en violence : tout l'art de Pelecanos réside dans une mise en place longue et précise –et toujours captivante- des éléments qui vont y conduire avec certitude. Mais également avec surprise. Car elle ne frappera jamais là où le lecteur s'y attendra le plus. Si vous pensiez que le roman noir était mort, tué par le roi thriller, détrompez-vous : il est toujours présent, mais il a délaissé ses oripeaux des années '50 pour assumer pleinement ceux de notre époque. Ceux que lui dessine George Pelecanos lui vont comme un gant.
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Troisième ville, Washington, la capitale des états unis. Troisième livre, Drama City de George Pelecanos. le romancier s'est spécialisé dans la ville de Washington et y base tous ses livres. Alors que dans la plupart de la littérature Washington est le symbole du pouvoir, des manipulations de masses et des diverses théories du complots, George Pelecanos choisi d'aborder la ville sous l'angle du polar noir dans les bas quartiers.
Malheureusement, le roman ne va pas beaucoup plus loin qu'un simple polar, en fait à bien y réfléchir ce n'est même pas un polar. Il s'agit plutôt d'une tranche de vie de personnages dans les bas quartiers de Washington. le personnage principal est attachant, c'est un ancien taulard qui tente de retrouver sa place dans la société avec un boulot dans une société protectrice des animaux. On le voit qui essaie de ne pas retomber dans la spirale de la drogue et de la violence. Ca se laisse lire, les personnages sont bien campé et réaliste, mais c'est loin d'être exceptionnel. L'écriture est quelconque. Un roman de gare, vite lu et encore plus vite oublié.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Un bon Pelecanos, qui comme toujours sait très bien parler des bas-fonds et des âmes perdues ou en passe de l'être qui les habitent.
Lien : http://www.critique-moi.fr/c..
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