Une des choses qui me passionne chez
George Pelecanos est la façon dont il peut prendre des histoires simples, même archétypales, pour les transformer en portraits profonds et émouvants de personnages humains et imparfaits, et
Drama City ne fait pas exception. L'histoire s'articule autour d'un ex-détenu, Lorenzo Brown, qui travaille avec la Humane Society pour remettre sa vie sur les rails, son agent de libération conditionnelle, dont l'abus d'alcool commence à toucher sa vie quotidienne, et son ancien partenaire dans le crime, dont l'opération de drogue commence à tomber dans celle d'un nouveau venu qui est prêt à affronter plus de monde. Les intersections entre ces histoires sont simples, mais comme toujours avec Pelecanos, l'intrigue est principalement une structure pour suspendre un monde riche, vibrant et complexe dans lequel vivent ces personnages.