Cocorico,
Pierre Pelot – auteur prolifique – semble exceller dans le genre de la
Science-Fiction. J'avais très envie de découvrir son univers. Il est vrai que j'avais déjà tenté l'expérience avec une novélisation plutôt décevante– «
Brocéliande ». J'ai opté pour «
La guerre olympique » à la couverture attrayante signé
Hervé Leblan.
Je dois dire que l'idée de base est intéressante. le monde semble civilisé. Les guerres sont finies, plus de génocides comme ceux perpétués par Poutine et son ami El Assad, plus de famines, plus de tortures. C'est beau n'est-ce pas ? Mais tout cela a une contrepartie. Pour éviter une surpopulation mondiale, on choisit des détenus qui seront condamnés ou non en fonction des résultats des jeux olympiques – qui se voient ainsi réformés.
Sauf que tout ça, donne un roman épouvantablement mauvais. Les raisons de cet échec sont multiples. le récit ayant été écrit en 1980 suit la politique de cette époque. Ainsi, les pays participants à ces “jeux“, font soit partis des blancs (pays libéraux) ou rouge (les socialo-communistes). Ensuite on ne suit pas les disciplines, mais une seule : la boxe. Enfin, suivre est bien grand mot. On assiste à tout ce qui tourne autour de ce sport, à savoir la vie d'un boxeur, les journalistes. À cela on rajoute aux personnages un détenu et on assiste à son quotidien. le tout donne un récit lent, pas passionnant et très daté.
Il existe des récits anciens, notamment ceux de l'âge d'or de la
Science-Fiction – qui correspond à ma période préférée dans cette littérature, les années ‘50 –, qui ont cette vision candide du futur. «
La guerre olympique » pourrait figurer à cette liste, seulement, il ne s'agit pas d'anticipation, mais d'un portage. L'action qui doit se dérouler en 2222 est restée cloîtré en 1980. Pour peu, on verrait presque des téléviseurs cathodiques. C'est cela que je reproche le plus à l'auteur.
Les trop nombreuses tares de ce récit empêchent de prendre du plaisir. Les personnages ne sont pas intéressants.
Pour finir, ce roman ne se résume qu'à des chiffres. L'ordinateur annonçait entre 8 et 10 millions d'exécutions, l'objectif a été atteint. de plus, on connaît les résultats des disciplines, avec le nom de chaque vainqueur – personnages que nous ne rencontrerons jamais – avec le nombre de victimes qui lui sont associées.
Je ne sais pas si je dois continuer avec cet auteur.