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4,02

sur 344 notes
Pour ce 9e et dernier tome de la saga Malaussène, j'ai hésité… D'un côté, j'avais hâte de retrouver le tribu Malaussène, mais aussi peur de les quitter définitivement… Comment Daniel Pennac allait-il pouvoir mettre un terme aux histoires de cette tribu si spéciale, à cette saga qui a une place à part dans mon coeur de lecteur ? Bon, je vous rassure… J'ai hésité mais pas longtemps. J'ai relu ce que j'avais écrit du cas Malaussène, tome 1 « Ils m'ont menti »… et ça m'a convaincu… alors je me suis lancé… et j'ai été, une nouvelle fois, happé. Je ne les avais plus croisé depuis 2017 mais, finalement, comme des amis qu'on sait proches même si on ne le croisent que rarement, j'ai senti que la distance ne s'était pas installé, que l'énergie des Malaussène était intacte, que leur petite musique était toujours là, je m'en suis senti toujours aussi proche.

On retrouve quatre générations de Malaussène, de Maman Malaussène à Terminus Malaussène, en passant évidemment par Benjamin, mais aussi Julie et Julius, aussi ses frères et ses soeurs, leurs enfants… et les pièces rapportées, la Reine Zabo, Alceste, Gervaise, Titus, Hadouch…

D'ailleurs, c'est le 9e tome… mais il comporte “L'équation de Maman”, telle que proposé par le petit (plus si petit que cela) ;: ΔtMam = τMalaussène × log(1+Δt/τMalaussène)

Cryptique ? À première vue, oui… mais tenez-vous bien et suivez les explications du petit (vous vous rappeliez qu'il était devenu astrophysicien ?), elles se tiennent et valent le détour.

Outre tous ces personnages hauts en couleurs, j'ai aussi beaucoup apprécié de croiser JR, entre star et guest star (pas banal dans un roman) mais aussi Paris en général et Belleville en particuliers qui sont presque des personnages à part entière.

Enfin, c'est le 9e tome d'une saga commencé il y a presque 40 ans, mais c'est aussi un roman qui s'inscrit particulièrement bien dans son époque. Je ne veux pas vous en dévoiler de trop, je ne vous proposerait donc que cet extrait… éclairant.

"...les bonbons tuent, les virus pandémisent, le Russe a des appétits d'Empire, le soleil surchauffe et la démocratie fond comme les neiges éternelles..."

Bref, c'est toujours aussi drôle, toujours aussi surprenant, les personnages se renouvèlent mais sont toujours aussi extravagants, et toujours aussi bien croqués. On sent que Daniel Pennac a pris un malin plaisir à les retrouver encore une fois, à nous perdre une dernière fois. Merci monsieur Pennac.
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Le retour de la famille Malaussène et de ses tribulations. Les trois jeunes cousins, Mosma, Mara et Sept ont organisé le faux enlèvement de Georges Lapietà et de son fils à des fins de performance artistique. le père et le fils sont alors enlevés, pour de vrai cette fois, par une troupe paramilitaire, dirigé d'une poigne de fer par un certain Pépère, un personnage bien moins sympathique que son surnom pourrait le faire croire. Verdun, alias la juge Talvern, nièce de Benjamin Malaussène, mène l'enquête pour retrouver les Lapietà et monte une opération officieuse qui se transforme en fusillade généralisée. Benjamin essaie de mettre de l'ordre dans tout cela, non sans que la Reine Zabo, des éditions du Talion, le charge d'une mission délicate auprès d'un de ses auteurs phares. Et pendant ce temps Maman débarque à la Quincaillerie, le temps que les gendarmes remettent la main sur son mari atteint d'Alzheimer, qui a fait une énième fugue… Laquelle héberge maman Malaussène, dont le mari, avec lequel elle vit en EHPAD et qui est atteint d'Alzheimer, a fait une énième fugue…

Tentative maladroite de résumer le deuxième tome du Cas Malaussène, et forcément lacunaire. C'est que les aventures de la famille Malaussène incluent désormais de nombreux autres personnages, notamment l'équipe de flics chargés de retrouver les Lapiétà, et les membres du gang de Pépère. Celui-ci a bien éduqué « ses petits » : polis, nantis de vocabulaire, rompus aux interrogatoires les plus musclés, ils sont d'une efficacité redoutable.

Alors certes, tout cela fait du monde, et à la lecture des premières pages le lecteur affolé, qui a lu le tome précédent lors de sa sortie il y a quelques années (2017 tout de même), craint fort de ne pas y retrouver les siens, de petits. Je lui demanderais d'ailleurs bien, à Monsieur Pennac, s'il a fait des fiches pour chacun et s'il ne s'emmêle tout de même pas un peu les crayons lui aussi. En tout cas, conscient de la difficulté, il a eu la prévenance de faire figurer, en tête d'ouvrage, l'arbre généalogique de la famille et, à la fin, un index alphabétique de tous les personnages, les principaux comme les secondaires, dont le chien Julius qui en est à sa troisième incarnation mais qui a une haleine toujours aussi épouvantable. On lira d'ailleurs avec plaisir les explications fournies pour qualifier chacun d'entre eux, dont certaines sont très drôles et prolongent un peu la lecture d'un roman qui se lit avec un plaisir jubilatoire et se quitte avec regret.

On a beau savoir que ce septième opus sera le dernier, on aimerait bien, on aimerait beaucoup, on aimerait vraiment une suite. Parce qu'avec la bombinette dans la sacoche dans le bus où est réunie toute la tribu, quand même, monsieur Pennac, vous ne pouvez pas nous laisser comme ça…
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Quoi ? Déjà ? Daniel Pennac aurait décidé de mettre fin à la Saga Malaussène ?
Impossible ! Voilà presque quarante que je suis avec joie et appréhension les tribulations de la tribu, Monsieur Pennac. C'est impensable !
Une fois le moment de stupeur passé, j'ai bien évidemment filé dare dare chez ma libraire chercher l'ultime volet, ledit Terminus ... Et me voilà à nouveau embarqué dans les aventures de la tribu.
Le roman fait suite au précédent, le Cas Malaussène 1 : Ils m'ont menti et prolonge l'intrigue, jusqu'au dénouement. C'est la fin.
Vous y croyez, vous ? Moi pas.
Que l'auteur l'écrive ou pas, ce n'est sûrement pas une fin en soi(e), il ne fait pas dans la dentelles Monsieur Pennac, non ! Il nous mène en bateau, en bus plutôt, vers un ailleurs où cette extravagante tribu survivra à jamais.
Ce dernier opus de la saga nous replonge dans quelques décennies d'aventures inoubliables et de personnages hauts en couleur. Tout le monde est là, en chaire et en os, ou en souvenirs. le narrateur et l'auteur se confondent, un récit dans le récit.
Cela va sans dire, j'ai adoré. Merci pour tout Monsieur Pennac... au revoir et à bientôt.
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Cette critique dira au fond ce que les autres critiques ont déjà exprimé, qui constitue à la fois la (grande) force et la (petite) limite de ce Terminus.

C'est épatant pour les fans :
- de retrouver la tribu (on ne dit pas famille) Malaussène - et toutes ces générations, empilées les unes sur les autres, de personnages doux, attachants et déjantés,
- de se replonger dans la prose de Daniel Pennac qui nous embarque comme peu d'auteurs savent le faire aujourd'hui, entre loufoquerie/ folie, inventivité, justesse et infinie tendresse,
- de remonter aux origines de tout, ces sommets qu'étaient la Fée carabine et la Petite marchande de prose, et d'atterrir en joie dans ce bel et vivace aujourd'hui...

Épatant, ce le sera peut-être moins pour des primo-lecteurs, en dépit du rappel de l'épisode précédent (le moins réussi Cas Malaussène dont Terminus est la suite) qui figure en début d'ouvrage, de l'arbre généalogique Malaussène (qui y figure aussi) et du répertoire (copieux) (une centaine de personnages) (rien que ça) en fin de volume.

Il est alors recommandé de commencer par les origines déjà citées (la Fée carabine ou la Petite marchande de prose) ou, à défaut, de lire Terminus comme nous l'avons fait, d'une traite, en s'abandonnant grisé à Benjamin, Verdun ou Pépère, sans se référer aux glossaires et aux répertoires, en leur laissant le soin d'assembler les pièces du puzzle comme bon leur semble...

De toute façon, ils le font (très) bien !


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Quel plaisir de retrouver nos personnages ! Je dis "nos", car depuis toutes ces années, c'est comme s'ils nous avaient suivis dans la vie. Et c'est sûrement la force principal de Pennac, d'avoir réussi à nous rendre attachés à une saga qui se dévoile quand elle veut. L'auteur conserve sa capacité à construire des rebondissements fous, et son sens de la fantaisie n'a pas pris une ride. Rien à dire de plus, si ce n'est que cette série méritait la plus belle des fins, et c'est le cas ! Bravo M. Pennac !
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J' aime beaucoup la plume de Daniel Pennac, un peu tendre, un peu incisive, et ses personnages atypiques et touchants.
Même si j' ai eu du mal à rentrer dans ce tome car je n' avais plus aucun souvenir du précédent, j' ai néanmoins pris plaisir à retrouver tout ce petit monde.
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franchement autant j'ai apprécié les différents livres de Pennac autant celui ci m'est franchement "pénible" !!!

J'ai un mal fou à le terminer !
c'est, comme dit plus haut, extrêmement "foutraque" ça n'a ni queue ni tête !
les personnages ont des pseudos/prénoms complètement déjantés !
Histoire n'a aucun sens !

Bref j'ai détesté !

Je suis ravi que ça soit le dernier de la série Malaussène !
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Fini, un peu nostalgique.
Heureusement, ce dernier opus est plus vif et enlevé que l'avant dernier, un peu trop brouillon.
On y retrouve l'ambiance de la quincaillerie, l'occasion de réunir toute la tribu.
Un soupçon de suspens et puis on nous laisse deviner qui est le pépère.
Et la fin est en point de suspension. Peut-être que c'est à nous d'en écrire la suite.



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Des années que je l'attendais, celui là...
Je suis une inconditionnelle de Daniel Pennac et de la saga Malaussène en particulier, mais là, je dois avouée que j'ai été déçue par le deuxième tome de cet opus final. J'ai eu plaisir à retrouver toute la tribu, mais l'intrigue m'a semblé à la fois prévisible et tirée par les cheveux, bref, j'ai eu l'impression que Daniel Pennac avait eu du mal à clore la saga, pour un résultat qui laisse à désirer. C'est sans doute pour ça qu'il a mis si longtemps et terminer ce diptyque ?
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On court, on court, on essaie de suivre, que c'est dense, drôle, on s'arrête sur une phrase, on sourit, on s'inquiète, on savoure de nouveau une phrase. Un plaisir de retrouvailles. Et soudain … on découvre … merci M. Pennac, j'ai adoré ce moment… , on termine vite le tome et on veut encore plus reprendre la saga d'une seule traite! Un bonbon ce livre.
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