C'est l'histoire d'un brave gars qui traverse la vie par le prisme du bonheur, vaille que vaille, quelque soient les épreuves traversées. Forcément, cela ne peut pas plaire à tout le monde. Forcément, cela ne peut que mal finir.
C'est l'histoire de Solaro, qui visite sa mère en fin de vie à l'hôpital, le sourire aux lèvres. Avec la même placidité, il va bientôt l'enterrer puis tuer par hasard un loulou quelque temps plus tard. Autant dire qu'il est mal barré lors de son procès.
Forcément, on pense à Camus. Forcément, c'est moins bien. Forcément, il faut mieux relire « l'étranger ».
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Convaincue par une critique élogieuse (mais sans résumé!), j'ai acheté ce livre pour découvrir, si possible, un autre point de vue que cette désespérance, cette morosité sans faille qu'on nous assène trop souvent. en littérature.
Facile et agréable à lire, ce roman peut séduire, mais l'intrigue est trop calquée sur celle de l'Etranger.
Seul décalage avec le modèle, l'état d'esprit du personnage principal, le fils, narrateur de sa propre histoire.
Moins joyeux que résigné. Mais dans une acceptation de son sort, de la vie telle qu'elle lui tombe dessus, de la mort aussi, plus prosaïque, moins fondamentale que celle de Meursault.
Ce décalage excuse-t-il un tel emprunt à Camus?
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