Charles PERRIER est l'un des pionniers dans l'étude du tatouage en prison. Chef du service de santé à la Maison Centrale de Nîmes (fin XIXe), il étudie la population pénale de la maison centrale, au total 859 détenus de 16 à 73 ans.
Le "Bertillonnage", outil inventé fin 1870, est l'ancêtre de l'anthropométrie judiciaire. Son objectif est de lutter contre la récidive en répertoriant tous les détails physiques susceptibles d'identifier les prisonniers,... >Voir plus
"A la date du 24 mars 1896, la maison centrale de Nîmes renfermait 859 condamnés. Sur ce nombre, 346 étaient tatoués (ils avaient été tatoués avant leur entrée dans l'établissement), soit 40,279 pour 100."