La Cité du Livre : La Cité du Livre - Véronique Vasseur LCP
"Nous ne pouvons juger du degré de civilisation d'une nation qu'en visitant ses prisons", écrivait Albert Camus.Encore faut -il afin de se forger une opinion -parvenir à franchir leurs portes.Or l'administration pénitentiaire ne facilite pas, dans notre pays, l'exercice pour chacun de son droit de regard.
Il faudrait pouvoir choper les gens juste à l'instant où ils tombent.
Parce que le,moment le plus dur, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
Que penser des employeurs de Catherine, de ces parents bien sous tous rapports qui confient leur progéniture à une mère sans se soucier le moins du monde de ses conditions d'existence, sans essayer de voir sa détresse qui, en quelques heures, nous a crevé les yeux?
Oui,et le plus frappant,c'est que la plupart d'entre eux ignoraient tout de cet univers.Resultat,ils ont reçu une claque phénoménale lors de leurs premières visites.De gauche à droite, ils sont tombés de leurs chaises.
Quant à moi, j'aurai peut-être 103 ans... mais je ne l'espère pas. Vivre vieux, assez vieux pour voir ses petits-enfants grandir, soit, mais si c'est pour être grabataire et incontinent, certainement pas. Je préfère mourir plutôt que de devenir impotente. je ne souhaite pas infliger ça à ma famille. Quel est l'intérêt de vivre de plus en plus vieux s'il n'y a plus aucune qualité de vie ?
Sans doute des données auront-elles changé. Notamment financières. Aujourd'hui, les populations jeunes connaissent le chômage, la galère, le stress et, pour les femmes, la double vie de travailleuse et de mère au foyer. Ces femmes toucheront des pensions de retraite auxquelles leurs grands-mères ne pouvaient prétendre, ainsi que la pension de réversion de leurs maris décédés. Ce qui changera probablement la donne. On travaillera plus, plus longtemps, pour payer un nombre toujours plus grand de retraites. Actuellement, on comptabilise quatre inactifs pour dix actifs. Dans cinquante ans, le rapport sera de huit pour dix. C'est assez effrayant.
Certains contesteront le contenu de ce livre, mais nous préférons appliquer le principe de précaution.
C'est indéniable.Alors qu'ils étaient tenus à l'écart des prisons , les médias s'y sont précipités en masse , profitant de la porte qui s'entrouvait. Quant aux politiques , qui eux se mettaient à distance du monde carcéral repute sans électeurs , ils ont voté senti qu'ils ne devaient pas, cette fois,se contenter de regarder passer le train.
Une sorte de saine émulation entre les uns et les autres...
Commence alors une longue série de visites. On ne s'en souvient peut être pas,mais les députés se sont rendus dans la quasi- totalité des prisons de France et Navarre.
Une sorte de saine simulation entre les uns et les autres...
On m'a déjà craché au visage pour avoir dit non à un arrêt de dix jours réclamé par une serveuse qui voulait prendre des congés pendant les fêtes de Noël.
Ne pas copiner avec les matons, être sur ses gardes en permanence, toujours vigilante. Ne pas être hautaine, mais se faire respecter tout en se faisant aimer. Vaste programme!
Je viens de voir la diffusion de Médecin chef à la santé à la télé , enfin un livre bien traduit à travers ce film , il fallait une grande gueule comme Mathilde Seigner pour décrire à travers son jeu l'horreur et la souffrance dans ces établissements pénitentiaires. Les politiques ont réagi certes mais cela a t-il été suffisant. Bravo encore une fois à cette femme courageuse pour son humaniste et se détermination
Bravo à cette femme médecin qui à mis sa carrière en danger pour avoir eu le courage de dénoncer les atrocités qui se passent dans nos prisons: viols , drogue, nombreux suicides de jeunes malmenés par des caïds qui y font la loi , manque de place dans les chambres et aucune intimité , même pour aller aux toilettes , puisque qu'elles se trouvent au milieu de la pièce. Si un malheureux se plaint d'avoir subi des violences sexuelles ou autre en pleine nuit , les gardiens ferment les yeux et l'enferment au trou comme ils disent .On les retrouve pendus avec leurs draps ou même leur pyjama. Le directeur tenant à son poste ne veux rien savoir. C'est un véritable déni même du côté des gardiens .Je conçois que leur tâche n'est pas facile , pourtant ils ne devraient pas oublier que les détenus sont des êtres humains et non des animaux féroces. Mme Guigou ministre de la justice de l'époque à la suite de la parution de ce livre avait ordonné des mesures . Cela a-t-il été suffisant .?.....