Changer l'eau des fleurs

Cela devait arriver… A force de sentir le livre me tomber des mains, j'en ai rêvé ! Il y avait Valérie Perrin et son éditeur :
“Alors Valérie, c'est bientôt prêt ce 2ème livre ? A ce stade, il vaut mieux ne pas tarder…
- Oui, enfin presque, par rapport à ta check-list, il faut juste que je rajoute le pédé et quelques bricoles mais j'ai un doute quand même… L'histoire ne tient pas trop debout, pas trop crédible… et puis il y a tellement de coucheries… le cimetière, tous ces morts, c'est pas un peu glauque ?
- Faut de la baise, plein, sinon ils retournent voir les séries télé ! Et puis pour ce qui est de l'invraisemblance, pas gênant, on met les chapitres en désordre, le lecteur est limite paumé, ah, ah, il pense que le livre est vraiment très subtil. Tu as combien de pages ?
- Là, 190… mais je vais arriver à en avoir 220 environ.
- Quoi ? Mais ça va pas du tout, j'en veux 3 fois plus, sinon je prends pas, c'est pas la peine d'éditer si on n'y gagne pas. Ah, au fait, j'ai vu tes phrases d'intro pour certains chapitres, ça me plaît, mais alors il en faut pour chaque chapitre et puis coupe beaucoup plus tes chapitres, c'est 3 à 10 pages maxi, du rythme quoi.
- Oh la la, j'aurai jamais assez d'idées d'intros pour autant de chapitres alors !
- Bon laisse tomber ce point, j'ai quelqu'un qui faisait des haïkus, la mode est passée, je vais le mettre dessus, il est très bon marché mais alors, tu m'apportes ton bouquin fissa.”

Bon, plaisanterie mise à part, il y a quelques bonnes pages sur les qualités de Violette, la garde-cimetière, sur son amie Célia mais au total si peu. Je me suis ennuyé ferme et n'ai persévéré que pour essayer (en vain) de trouver ce qui avait pu plaire autant et aboutir à une note Babelio aussi haute. Tant mieux si certains y trouvent plaisir, il en faut pour tous les goûts.

Pour moi, la construction désordonnée, le nombre des personnages, le zapping permanent d'un sujet à l'autre, d'une époque à l'autre, la dilution extrême de l'histoire, tout cela ne m'a absolument pas séduit mais lassé. L'amour apparaît surtout à son plus bas niveau : la baise, l'infidélité de presque tous les personnages.
La vulgarité est omniprésente, il s'agit de choquer ou d'essayer de faire drôle ? Par exemple la vieille comtesse qui parle de cul et surtout le gentleman raffiné qui fait sa cour en disant à la femme de sa vie : “J'aime bouffer. J'aime baiser”. Humour ? Moi, désolé, je ne ris pas, je trouve ça affligeant.

Quel est l'intérêt de la plupart des intros de chapitres mises en italique, j'y vois juste de la philo de comptoir bien creuse (“un souvenir ne meurt jamais, il s'endort simplement”), des banalités puériles ou stupides (“la mort d'une mère est le premier chagrin qu'on pleure sans elle”, “l'absence d'un père renforce le souvenir de sa présence”), des bondieuseries vides de sens (“un jour nous viendrons nous asseoir près de toi dans la maison de Dieu”) ?

Ce sera le seul livre de Valérie Perrin pour moi, quelle que soit la note des autres. Chacun ses goûts.

Cette dernière lecture de l'année n'aura pas été la plus enthousiasmante. Ce n'est pas que "Changer l'eau des fleurs" soit mal écrit. Il se situerait plutôt dans la fourchette haute du feel good pour le peu que j'en connais.
Mais, honnêtement, accumuler drames et malheurs pour mieux illustrer la résilience de l'héroïne est tellement attendu !

Ce roman m'a été offert, sans quoi je ne l'aurais jamais lu. Je savais parfaitement à quoi m'attendre, et je n'ai pas été surprise. Valérie Perrin m'a perdue avec le drame de trop (la mort de la fille de l'héroïne) et j'ai trouvé le cliché de la résurrection par le travail de la terre vraiment grossier. Heureusement que certaines situations nous sont épargnées (Violette n'a PAS été abusée dans ses familles d'accueil) et que quelques hommes sont à peu près d'aplomb pour sauver l'image de leur sexe.

Sur 200-300 pages, ça aurait presque pu passer. Mais sur 664, non. Il aura fallu toute ma bonne volonté et ma politesse pour ne pas abandonner ce roman, que j'ai trouvé plus éprouvant qu'émouvant.

Désolé pour les nombreuses critiques dithyrambiques de ce livre, j'ai détesté.
Je l'ai pourtant lu jusqu'à la dernière ligne de la dernière page car c'était un cadeau d'une amie lectrice avec laquelle nous partagions beaucoup.
Je n'ai tout simplement pas aimé le style de l'auteure. Je n'ai pas aimé les coïncidences très à propos.
Le fossoyeur passionné d'Elvis qui met toujours en relation une de ses chansons avec ce qui se déroule dans le chapitre m'a exaspéré.
Et sans parler des titres de chapitre qui m'ont bien agacés.
Sans parler de la philosophie à deux balles, etc...

J'ai apprécié la plume de l'auteur et les citations à chaque début de chapitre.

Cependant pour moi c'est un abandon de lecture.
C'est long, beaucoup trop long, il ne se passe rien, l'histoire est plate et on ne sait pas où cela mène.

Les chapitres sont courts et heureusement vu le pavé.

Ce roman m'a été vivement conseillé par une amie que j'apprécie beaucoup , qui ne me disait ne jamais lire et que c'était le seul
roman l'ayant autant tenu en haleine et fait pleurer. Mon ressenti est très différent , je l'ai apprécié plutôt comme un thriller à partir de la deuxième partie . ( ne pas regarder les hashtag ! ) et donc je l'ai lu d'une traite à partir de là car je voulais vraiment connaître le dénouement . C'est cela que je vais retenir . Mais
il ne m'a pas autant bouleversé que cette amie .
Comme quoi , les goûts en lecture sont vraiment personnels !

Ce roman est très éloigné de mes lectures habituelles. Mais j'ai entendu beaucoup de bien de ce livre, alors une amie me l'a prêté et j'ai commencé à le lire. Pour être honnête j'ai eu du mal à m'accrocher à ce roman, car c'est très éloigné de mon univers qui est la dystopie, l'action et la science fiction.

Nous suivons la vie de Violette à travers les âges qui est en un mot triste. Tout est triste dans ce livre : les personnages, leurs histoires, les décors. Violette à une vie de tragédie, de chagrin et de malheur. C'est difficile de trouver du bonheur à ce roman quand on parle de cimetière, de mort, de tromperie, d'abandon, de violence, de disparition... Ce sont les seuls mots qui me viennent à l'esprit en pensant à ce livre. Malheureusement ce n'est pas un coup de coeur pour moi.

Les seuls points positifs sont les enquêtes qui m'ont permis de m'accrocher à la lecture pour découvrir la vérité dans cette sombre affaire qui va affecter la vie de Violette ainsi que plusieurs autres personnages. de plus Valérie Perrin a su à la perfection nous décrire chaque personnage du roman et dévoiler leurs sentiments, leurs envies et pourquoi ils en sont arrivés là. Nous découvrons la vie de Violette et de son entourage comme Philippe, Sasha, Léonine, Julien, et tant d'autres à travers les âges.

J'ai bien aimé les moments qui raconte la vie de Violette et les enquêtes qui nous emmènent du suspens et surtout les moments avec le commissaire. de plus il y a plusieurs histoires dans ce roman ce qui nous permet de nous attirer l'attention sur certains personnages. Par contre les histoires de cimetières et de rencontres sont longues et ennuyantes.

Un livre qui est trop déprimant, ça parle trop de mort, de tristesse, même l'histoire de Violette est triste ce qui est dommage.

Violette, gardienne de barrières dans les années 1890 devient garde cimetière. Pendant une bonne partie de l'histoire, l'autrice nous raconte le passé de Violette ainsi que la raison pour laquelle elle est devenue garde cimetière qui n'est pas un métier commun pour une femme. le lecteur apprend à connaître ce personnage grâce à la plume de l'autrice et à mieux comprendre certaines situations du temps présent de la narration.
Cette histoire regorge de personnages du quotidien que sont les fossoyeurs, l'ancien garde cimetière, l'hôtesse de caisse du centre commercial, le maire, la fille décédée, les beaux-parents, le mari et bien d'autres.
Ce titre faisait partie de ma liste de cadeaux au Père Noël car le titre m'avait intriguée.
Contrairement aux diverses critiques dithyrambiques à son sujet, je n'ai pas spécialement adoré.
Pendant le premier quart de la publication, j'ai trouvé que c'était un livre d'ambiance permettant de comprendre la situation de Violette, personnage principal, avec des flash-back mais à certains moments j'ai trouvé qu'elle aurait pu réagir face au comportement de son compagnon par exemple.
Le lecteur commence à être capté par l'histoire dès qu'apparaît le personnage de Julien désirant que les cendres de sa mère reposent sur une tombe qui n'est pas celle de son mari. A partir de cet instant le lecteur se questionne par l'intermédiaire de Julien qui sera amené à venir fréquemment au cimetière donc à rendre visite à Violette dont il tombera amoureux.
Je n'ai pas détesté ce livre mais je n'ai pas non plus adoré contrairement à d'autres lecteurs. Ce n'est pas un livre que je lirai de nouveau.
Il en faut pour tous les goûts !

Abandonné...
Je comprends ceux qui ont apprécié ce roman, l'histoire d'une gardienne de cimetière, après tout, c'est poétique, ça touche, non ?
Bah pas vraiment ...

Les malheurs de Viollette ne m'ont pas attristée plus que ça alors qu'il y en avait un tas, des malheurs. J'ignore pourquoi mais cela m'a plus frustrée qu'autre chose.
Est-ce le rythme qui traine ? Les clichés ? Les x références à des chansons de variété française et à d'autres textes qui sont juste posés là, en guise de parures ? Non, en fait, je pense que c'est les "comme-ci" qui m'ont assommée.
J'étais en train de lire un texte qui se construisait "comme" une histoire de deuil, "comme" les malheurs de Sophie, "comme" le ressenti que laisse "ceci" ou que laisse "cela". Mais l'essence qui en était attendue, je ne l'ai pas trouvée.

J'avais été surpris par la lecture de « Trois » le dernier roman de Valérie Perrin. En le commençant, j'avais eu peur de tomber sur un livre trop feel good ou trop larmoyant. Ça n'avait pas été le cas ! J'avais rencontré des personnages nuancés, réalistes et touchants. Même si certaines coïncidences scénaristiques étaient extravagantes, j'avais passé un bon moment plein d'émotions. Je me suis donc décidé à écouter le « bestseller » de l'autrice. Malheureusement toutes les craintes que j'avais eu sur « Trois » se sont confirmées dans ce roman-là.

Le début de ma lecture part pourtant sur de bonnes bases. Je retrouve toute la délicatesse de l'écrivaine dans ses portraits des petites gens. Seulement au fil de l'histoire, les clichés s'accumulent pour devenir dérangeants. Tous les personnages secondaires sont infidèles, menteurs et n'assument leurs actes. Au lieu d'être ému par leurs grandes tirades poétiques sur fond de violons, j'ai plutôt été exaspéré par leur lâcheté.

Violette, l'héroïne, est insipide et manque cruellement de caractère. Elle se place toujours en victime devant les grands malheurs qu'elle rencontre (et ils sont nombreux !). J'imagine bien que certaines lectrices se reconnaitront dans cette femme, mais, pour ma part, je ne trouve pas d'intérêt littéraire à ce genre de personnages apathiques.

De plus, les protagonistes croisent une somme de catastrophes qui devient vraiment fatigante à la longue. Trop de drames tuent le drame. A force d'en rajouter, l'aventure perd en crédibilité.

Je ne pense pas que ce texte soit mauvais, je pense simplement que ce n'est pas ma tasse de thé. Je dois reconnaitre que je suis sévère dans mon jugement mais c'est à la hauteur de ma déception. J'espère que Valérie Perrin va continuer sur sa nouvelle lancée parce que « Trois » a beaucoup plus de tempérament et est surtout moins mièvre et caricatural !
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tout le monde a l'air d'aimer ce livre. je m'y suis donc accrochée alors que depuis le début j'ai eu du mal à me mettre "dedans". j'ai tenu bon jusqu'à la page 213 puis j'ai lâché.
je ne sais pas trop pourquoi, peut être le côté trop de descriptions... et une fois au présent l'autre au passé, j'ai eu du mal. ça arrive