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4,39

sur 15045 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Changer l'eau des fleurs, par les temps qui courent, ça s'impose. Cela dit cette première de couverture* à l'eau de rose a bien failli me faire fuir (j'avoue, ma pensée binaire peut facilement bloquer sur une simple première de couverture).

T'inquiète, en fait ici point n'est question de rose mais plutôt de violette.

Bon.

Quant à notre héroïne – prénommée Violette de par le fait – sache qu'elle est gardienne de cimetière.

Ah…
euh…
d'accord.

Faut quand même admettre que ça démarrait un peu au ras des pâquerettes cette affaire.

Mais à mon sens, cette impression première reflète finalement l'esprit général de ce récit, autrement dit : méfions-nous des apparences.

L'existence complexe de Violette par exemple n'est pas un chemin semé de roses, loin s'en faut, mais résilience est son maître mot et chez elle un bouquet d'été se dissimule souvent sous les soucis couleur d'hiver. Quant aux personnages qui l'entourent l'on constatera qu'ils ne s'avèrent pas toujours être totalement ce dont ils ont l'air (oui, cette phrase est inutilement compliquée mais je ne doute pas que ta comprenette experte en aura saisi le concept général).

« Changer l'eau des fleurs » est en outre un roman polyvalent. Amie estivante ou copain aoûtien qui souhaiterait emporter 555 pages de fantaisie, de suspens, et juste ce qu'il faut de larmichette opportune, ne cherche plus, tu trouveras ici un doux portrait d'héroïne ordinaire, une insolite chronique de province, une enquête, des secrets, des virées dans le passé, des révélations, de l'amitié, et bien sûr de l'amuuuuur (plein). Tout ça en un seul bouquin, facile et sans prétention.

Donc si tu n'es pas trop exigeant(e), pas besoin de tourner autour du cache-pot cet été, avec « Changer l'eau des fleurs », tu as normalement peu de chances de te planter.


*édition originale Albin Michel

Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
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Comme toujours avec un gros succès commercial, je suis réticente. Je tarde à lire ces livres plébiscités par tous, j'appréhende... Soit je suis déçue, soit j'adhère totalement !
Et bien, avec ce roman de Valérie Perrin qui dénombre grand nombre de critiques positives, je ne vais pas suivre le courant général.
J'ai eu beaucoup de mal à arriver au bout. Je me suis perdue entre les personnages, les époques. Cette histoire aurait gagné à être écrite de façon plus simple. Trop d'effets de style inutile pour moi.
Je l'oublierai vite !
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La curiosité m'a punie. Celle de vouloir comprendre comment ce livre avait pu rassembler plus de 1900 lecteurs et générer plus de 300 critiques dans l'ensemble très positives.

Changer l'eau des fleurs est un gros gâteau qui déborde de toute part de chocolat. A en être écoeurée. Il déborde de tout en fait. Au départ un très bon scénario, vous pouvez même imaginer en le lisant l'adaptation qui pourrait en être faite. Vous voyez déjà les acteurs.

Mais il y a trop de mots, pas assez d'ellipses, pas assez de place pour imaginer et comprendre sans que l'auteur insiste lourdement sur ce qui s'est passé pour chacun des personnages. Violette, Philippe, Julien, Irène, Gabriel, Sasha, ... Des personnages stéréotypés pour lesquels nous attendons longtemps, trop longtemps, avant que l'auteur nous les présente sous un jour moins manichéen. Car même celui qui pourrait passer pour le pire des salauds se révèle en toute fin plus complexe. Mais combien de pages à lire avant d'en arriver là. Pour comprendre pourquoi il est plus sage de ne pas aller à Charleville-Mézières.

Un gros pavé pour pleurer dans les chaumières en lisant ces histoires de vie qui se croisent puis se rejoignent pour finir en apothéose avec une happy end. Dommage, Violette méritait bien mieux que ce traitement infligé par l'auteur.
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Feel good book ?
Oui, si on se réfère aux autres livres proposés par les algorithmes quand on tape ce titre.
Non, si on compte le nombre faramineux de catastrophes et de morts autour de la douce et néanmoins pugnace Violette - et je ne parle pas des défunts qui reposent dans 'son' cimetière.

Pour moi : feel vénère, super NRV crescendo.

Je situe un peu l'histoire, pour ceux qui ne connaissent pas et qui ne sont pas allergiques aux 'résumés'. Vous pouvez sauter.
Je délimite par des 🌷 pour les impatients.
Pourquoi des 🌷 ? Parce que ce roman fleuve est placé sous le signe du jardinage, des roses, du thé au jasmin, de la fleur bleue, du flirt, de l'eau de rose en maxi concentré, s'il vous plaît - insuffisant respiratoire, passe au large ou mets-toi en apnée, comme devant Séph*ra ou N*cibé.

🌷🌷🌷
• Violette, née en 1968, sous X.
Une 'fille de l'Assistance', donc « censée se contenter de peu », selon les termes d'une éducatrice. Placée tantôt en famille d'accueil, tantôt en foyer. Rasant les murs, toujours, et se montrant docile pour qu'on la garde. Un abandon à la naissance, ça suffit, dans une vie. Et pourtant...
• 1985 : tombe amoureuse en boîte DU beau gosse. Ça semble réciproque. S'installe avec lui. Rapidement enceinte.
• 1986-1995 : poste de garde-barrière pas loin de Nancy. Elle seule tourne la manivelle (ou appuie sur le bouton, je ne sais plus) jour et nuit, pendant que le beau gosse part faire des tours à moto, fourrer ses doigts on ne sait où, elle sent l'odeur quand il revient dans son lit à elle.
• depuis 1995 (nous sommes en 2017) : gardienne de cimetière en Bourgogne.
Entre temps, le beau gosse (en réalité un sale con, feignasse et volage) s'est fait la malle. Et Violette s'est ramassé un nombre incalculable de tuiles bien tranchantes, à décapiter l'Hydre de Lerne.
Mais elle a lu un livre génial des dizaines de fois, et a rencontré aussi des gens super qui ont 'changé l'eau de son vase', en quelque sorte. Elle s'est initiée au jardinage, etc.
🌷🌷🌷

Démago, tire-larmes, censé vous arracher des pensées genre 'vive les petites gens', les gens simples, les vies 'médiocres' (on lit ça, parfois, dans les livres ou sur ce site)... Je n'aime pas ces termes, aussi puants que celui de 'France d'en bas'. Je fais partie du 'peuple', alors je trouve ça méprisant.

Le sirop dégouline de partout : bons sentiments, poncifs, clichés.
Sucre & sel & poivre en gros morceaux qui vous tombent sous la dent dans le plat que vous trouviez mangeable, au début, juste un peu trop chimique, et qui devient rapidement écoeurant.
Des histoires d'amour. Trois surtout, avec des superpositions bizarres, à la limite de l'inceste, et un souk dans la chronologie. Entre les belles mains de Gabriel et celles de Julien, leurs odeurs de cannelle et de tabac, je m'y perdais.
Et des coïncidences à foison.
A chaque rebondissement, je me suis dit 'Non, l'auteur n'a quand même pas osé ?' Et si ! Jusqu'à la fin ! Les gouttes de sirop d'érable arrosé de miel qui font déborder le vase arrivent assez vite et y en a plein.

Page 606 (sur 670 dans l'édition de poche) un bel amant, un prince charmant, promet à sa belle :
« Pendant ces trois jours, nous allons enfiler les clichés, il n'y a rien de mieux au monde que les clichés. »
Ces clichés-là, je trouve qu'il n'y a rien de pire.
Même à Noël, même l'été.
Y a pas de saisons pour refuser ça.

C'est bourré de variété française, aussi.
Y avait un quota ? Sans le Elvis en yaourt, je crois qu'on aurait atteint les 100%, avec beaucoup de Cabrel & de Goldman. J'écoute des radios de vieille midinette, pourtant (la preuve, j'ai reconnu presque tous les extraits), ça aurait dû me plaire. Question de dosage, là encore.
♪♫ « La confiture ça dégouline...
Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l'avant-bras jusqu'à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin
Et quand ça coule pas ça tombe... » ♪♫

Comme dirait une (excellente) auteur de romans NOIRS récemment vue/entendue autour d'une table ronde : « Ah, le feel good, ça me déprime... Cette obligation d'être heureux malgré tout, moi ça me donne envie de me pendre... »

Vite, des fleurs sauvages pas coupées, pas rangées dans un vase, de la mauvaise herbe (du jardin), des arbres tout tordus, des feuilles mortes pas ramassées, du bordel partout, et un bon vieux pop-rock anglais ou espagnol ou grec qui m'arrache sainement les oreilles et me désenglue.

■ Lire l'avis de LoLo(des-fleurs ?)KiLi, beaucoup plus mesuré, auquel j'adhère totalement.
https://www.babelio.com/livres/Perrin-Changer-leau-des-fleurs/1023842/critiques/1970405
... et ceux de Torpedo, Marmara, Ashallayne... j'en oublie... 😉
_____
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=EfK-WX2pa8c
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=maVrehfBjgo
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=0NMsp4nfVY0
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Hum, c'était bien parti, mais...
Après avoir été garde-barrière, Violette Toussaint est gardienne de cimetière dans un village de Bourgogne. Elle garde les secrets et les souvenirs aussi, les siens et ceux des visiteurs qui viennent se recueillir sur les tombes qu'elle entretient avec soin. Mais le ronron de sa petite vie bien organisée commence à avoir des ratés à la suite d'une certaine rencontre...

Et le roman aussi commence à avoir des ratés, après un début singulier et rafraîchissant. Je me sentais bien dans la petite maison de Violette, à boire du thé avec elle en l'écoutant parler de ses fleurs et de ses chats, mais trop de personnages et de temporalités m'ont fait perdre un peu pied. En fait, il y a trop d'histoires dans cette histoire (ce n'est pas pour rien que Valérie Perrin est co-scénariste de Lelouch), et je m'y suis parfois égarée.
Et c'est vraiment dommage, car l'auteur aborde moult thématiques importantes par petites touches délicates mais fermes : la solitude, l'amour, la mort, la résilience, l'amitié, et finalement la célébration de la vie dans ses formes simples. J'ai beaucoup aimé cette façon décalée de recadrer les choses, de prendre le temps de les apprécier dans ce monde 2.0 qui exalte la vitesse et la superficialité.
C'est donc un livre sincère, qui permet de faire une pause dans la rudesse actuelle, et qui fait du bien, mais sans jamais tomber dans le sirupeux, porté qu'il est par une écriture sobre et élégante.

Mon avis est mitigé, je suis partagée entre l'agacement face aux multiples intrigues, et l'attrait pour la sérénité qui se dégage de l'ensemble du roman ; il ne vous reste plus qu'à vous faire votre propre avis !
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Valérie Perrin écrit bien. Son écriture est séduisante et séductrice, elle nous prend dans ses filets et nous y tient serrés. Son regard aiguisé, sur la vie et les gens donne de jolies formules qui nous font sourire ou nous émeuvent.
Voilà , pour le chapitre pommade!

Perrin se regarde écrire, s'écoute parler .Elle nous plonge dans des marais douceâtres de fleurs bleues pour agiter nos rêves harlequins .
Perrin sait aussi concocter des malheurs cousus main, à faire pleurer Margot à gros sanglots .

Ces alternances bien pesées de joyeusetés flirtant avec la mièvrerie et de drames, nous rendent captifs et nous empêchent de jeter ce livre aux orties, malgré l'envie qui nous en prend régulièrement

Trop , beaucoup trop long.


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Un pur produit marketing et ça marche
J'avais un à priori plutôt défavorable.
Valérie Perrin , compagne de Claude Lellouch, a certainement reçu tous les bons conseils pour écrire ce roman et aussi quelques facilités logistiques que n'ont pas d'autres écrivaines plus jeunes
L'histoire de Violette avait pourtant bien commencé
Un personnage garde cimetière, qui me faisait un peu penser à la concierge de Muriel Barbery dans L' élégance du Hérisson que j'avais beaucoup aimé
Ici, on part pour 500 pages, ce qui est assez prétentieux avec un contenu aussi léger
Très vite , la lecture est devenue fastidieuse.Violette est vraiment un personnage sympathique mais cela ne suffit pas
Trop de longueurs , de répétitions dans un style très banal
Une sorte de feel good ( notion pejorative) à la Musso, Levy, Legardinier et les autres du top 10 abonnés aux fameuses «  meilleures ventes »
Un livre qui ne m'aura apporté aucune émotion et que j'aurai oublié demain
Sans rancune pour les milliers de fans de Valérie Perrin
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Ce roman raconte la vie, depuis les 16 ans, de Violette , devenue Toussaint, fille de l'assistance publique, tour à tour garde-barrière ,puis gardienne de cimetière. Mariée, un enfant et puis....


Je ne suis pas normande, mais concernant mon avis sur ce roman ( si j'ai aimé ou pas) , ma réponse sera normande ; ni oui, ni non .
Attention : risques de divulgâchage...


- Je n'ai pas aimé les moments où l'auteure se répéte. En enlevant au moins 200 pages, l'effet aurait été plus aéré , plus digeste. .
Il y a des tas de passages que j'aurais fait couper, si j'avais été éditrice, car ils n'apportent rien à l'histoire centrale.
Notamment, tous les extraits du journal de la maman de Julien . Je trouve que rajouter une histoire d'amour ( par dessus celle qui se finit et celle qui va commencer pour Violette), c'est lourd, j'ai sauté rapidement toutes ces parties car je trouvais que ça faisait film français des années 70, ultra daté...
- Et comme , c'est pratique que Julien trouve le Journal de sa mère qui ,évidemment, raconte cette liaison et qui parle de la gardienne du cimetierre, Violette.
- Comme c'est glauque cette histoire d'amour entre Philippe et sa tante par alliance.
- Comme, on s'en fout de toutes les autres histoires d'amour qui parsèment ce roman: celle du fossoyeur, celle de l'ancien gardien du cimetierre , qui , ça tombe bien, pour remplir les quotas, est homo. Mais comme on est tolérants jusqu'à une certaine mesure (!) , faut pas pousser, elle n'occupe qu'une toute partie de l'histoire parce qu'on est pas très courageuse non plus...
- Comme c'est irréaliste toute cette gentillesse, toute cette générosité qui suinte de tous les personnages, qui vont aider cette pauvre Violette (à part Philippe et sa famille....)
- Comme, c'est lourd aussi, toutes ces ces hommages à des films , à des chansons dont Valérie Perrin nous cite quelques lignes, pour créer un lien de complicité et d'appartenance à un groupe générationnel entre la lectrice et l'auteure. Et que ça remplisse des lignes et des lignes...
- Comme ça me fatique toutes ces célébrités bobos , qui ont découvert Marseille ... [ " Je crois que j'ai adoré Marseille et les Marseillais avant de les rencontrer."..]
Comme c'est facile, et comme c'est démago ! J'aimerais leur faire visiter les quartiers où les touristes ne mettent pas les pieds, qu'ils foulent la pauvreté, la misére ...
J'aimerais qu'ils réalisent qu'il y a autant de Marseillais que de "Marseille(s)", et que cette réflexion, veut juste rien dire ; elle est tellement réductrice, tellement stupide, tellement condescendante..... ( Jamais un Marseillais te dira : " Je crois que j'ai adoré Paris et les Parisiens" !;-)


Et au milieu de tout cela, il y a des passages sublimes, criant de vérité , sur le deuil, la perte.
Des passages cocasses.
Des passages poétiques avec certains métiers surranés , les noms de certains personnages, ou animaux, avec les allées fleuries du cimetierre , ou le jardin.
Des passages amusants

Donc un pavé en demi-teintes qui m'a fait vivre les montagnes russes sur le plan du ressenti, entre agacement et plaisir.
Et en ce moment, les montagnes russes, vaut mieux éviter !
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Une lecture au final mitigée pour ce livre, j'ai vraiment beaucoup aimé le début la rencontre avec le personnage de Violette garde cimetière qui a eu une vie difficile, j'ai aimé les personnes qui gravite autour de Violette, le curé, sa rencontre avec Julien qu'elle va aider.

Mais le gros problème pour moi est le nombre de pages du roman, il y a un "énorme ventre mou" et arrivé à ce moment j'ai commencé à caler en effet ce livre fait plus de 500 pages et j'avoue qu'arrivé à la fin du récit j'ai eu du mal à terminer malgré le fait que certains éléments arrivent à ce moment. La fin était censé être plus haletante mais dans mon cas cela a fait plouf et je me suis uniquement dis allez vite ensuite on passe à une autre lecture.

Je suis vraiment déçu car j'ai vraiment beaucoup accroché au début de cette lecture, le roman n'étant pas mon genre de prédilection mais il m'arrive d'en lire avec un grand nombre de pages sans que je ne ressente une longueur dans ma lecture comme avec celui-ci. J'en lisais également beaucoup d'avis élogieux c'est peut être également pour cette raison que j'en sors d'autant plus frustrée.

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Rien de nouveau sous le soleil.
La vie, l'amour, la mort mais la vie malgré tout.
Voilà le sempiternel refrain qui parcourt ce roman fort bien coté sur Babelio même si parfois certains dialogues, certaines situations redondantes dues à des personnages dotés d'une solide appétence pour les incartades extra-conjugales m'ont empêché d'adhérer pleinement à l'histoire.
Car puisqu'il est beaucoup question de fleurs dans ce roman, on peut dire à juste titre que ça y papillonne à tout va. Mais bon, pourquoi pas ?
Après tout l'auteure a tous les droits.
Mais passé ces divagations romanesques, le tout se lit, je dois l'avouer, avec un certain plaisir; ne serait-ce que pour découvrir Violette, formidable portrait de femme qui illumine ce roman certes inégal mais pétri d'humanité.
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