Changer l'eau des fleurs

Dès les premiers chapitres, j'ai su que ce livre me plairait.

C'est l'histoire de gens simples, de petites vies qui se croisent, s'entremêlent, s'entrechoquent, et s'éloignent, avec la mort en toile de fond pour que la vie n'en soit que plus belle.

On vous parle de "changer l'eau des fleurs" comme de la capacité de l'être humain à surmonter les obstacles du quotidien, être résilient, se renouveler et se reconstruire lorsqu'il n'a plus rien ... et cette force ne vient pas seule mais avec le pouvoir des rencontres et des autres.

C'est un roman sans prétention, plein d'amour et de tristesse, duquel se dégagent une belle poésie, une sensation de douceur et une sincère bienveillance.

Délicatesse, subtilité et douceur sont pour moi les maîtres mots de ce bouquin.
Violette a reussi à me faire partager ses émotions, avec beaucoup de subtilités.
On a presque envie de devenir garde cimetière et d'avoir des collègues comme nono, Gaston et elvis, tous aussi attachants les uns que les autres.
Je suis ravie d en avoir appris d avantage en jardinage, ce qui tout aussi surprenant.
Le seul bémol , ce sont les récits croisés qui s entremelent avec les différents personnages qui sont néanmoins nombreux.
J éprouve des difficultés avec ce style d écriture niveau compréhension mais, ca c est personnel.
Je vous recommande ce récit, qui fait du bien au coeur.

Après garde-barrière, Violette Toussaint devient gardienne de cimetière. Elle va apprendre le métier auprès de Sasha, le vieux gardien qu'elle doit remplacer. Il ne fera pas que l'initier à ce curieux métier fait d'écoute et d'observation, d'humanité et de poésie. Il va aussi la tirer de cette tristesse dans laquelle elle s'est engluée depuis le drame qui a frappé son existence. Et des drames, Violette, elle connait. Née sous X et trimballée de famille d'accueil en famille d'accueil, elle tombe sous le charme d'un beau gosse qui sera un mari déplorable, un père absent.
On se laisse facilement emporté par cette histoire pleine de rebondissements et de bons sentiments. le cimetière, aussi curieux que cela puisse paraitre, est un havre de paix à l'écart de l'agitation du monde. Violette puise le courage de vivre et d'offrir sa bienveillance à tous ces éclopés de la vie qui croisent son chemin, les familles endeuillées, les paumés, les fossoyeurs et les chats qui ont trouvé refuge dans ce jardin un peu particulier. Elle leur prodigue les mêmes soins, les mêmes attentions qu'aux fleurs et légumes de son jardin.
Les épitaphes en tout genre émaillent le roman
« Fauvette, si tu voles au-dessus de cette tombe, chante-lui ta plus douce chanson »
La vision que nous pouvons avoir d'un cimetière est complétement chamboulée après la lecture de ce roman.
J'ai trouvé le personnage de Violette très émouvant, et les autres personnages attachants malgré, parfois, des excès de bons sentiments.
Il est vrai que le roman souffre de certaines longueurs, mais le style est simple et limpide.
Une lecture agréable.

Après une période difficile de quelques mois dans ma vie où j'ai très peu lu, il m'a fallu la découverte de critiques élogieuses sur cet ouvrage pour me pousser à rouvrir un livre et plus particulièrement à découvrir celui-ci.
Violette aussi a une vie compliquée. Elle m'a embarquée avec elle dans son histoire. J'ai vibré, j'ai souri, j'ai souffert, j'ai pleuré, j'ai aimé, j'ai hurlé. ..
Je n'ai pas tellement envie de vous en dire davantage sur cette histoire même un peu ça serait déjà trop en dévoiler. Il faut la lire, la découvrir, la savourer. Elle donne envie d'aimer la vie, même si la vie est bien souvent dure, parfois même tragique, voir cruelle, elle offre aussi ces petits instants de bonheur, par ci, par là, qui la rende belle malgré tout.
La première partie du livre est incroyable, la seconde partie est moins facile, plus en longueurs mais qu'est-ce que j'ai aimé passer du temps en compagnie de Violette. Et puis il y a Sasha ….et là je crois que je suis tombée éperdument amoureuse. : )

Ah... voici une Renée bis, ici Violette... tel est le sentiment que j'ai eu tout au long des 100 premières pages : une femme, attachante, gardienne de métier (de cimetière et non d'immeuble), d'une sensibilité forte, entourée de personnages haut en couleur, se met à revivre grâce à la rencontre d'un homme qui va aller au delà de l'image banale de cette dernière.
Je précise immédiatement faire partie des personnes ayant aimé le roman de Murielle Barbery...
Mais petit à petit, le croisement de différentes histoires nous emporte dans un univers assez différent. Un certain suspens autour de la mort de sa fille sert de fil rouge. le style est plus facile, plus simple même si les émotions sont décrites avec force.
Cependant, je ne referme pas ce livre avec le même plaisir et au risque de provoquer des réactions, je dirai qu'une forme d'ennui s'est développée à l'amorce des 100 dernières pages.
Ce roman reste cependant dans les bonnes lectures d'été!

J'ai de nombreuses fois eu ce livre dans les mains et tant de fois reporté son achat de peur que ce livre soit trop « feel good » pour moi.
Quelle erreur de ma part!
Dès la première page, je suis rentrée dans l'histoire, celle de Violette véritable écorchée de la vie: enfance dramatique, mariage d'un petit oiseau blessé avec un homme qui, malheureusement, n'aura de cesse de la bafouer. Une vie de drames et d'espoirs, tout comme les vies de ceux et celles qui fréquentent le cimetière bourguignon dont Violette et Philippe Toussaint sont les gardes.
La plume est prenante, tendre et attachante. Les chapitres s'enchaînent et les personnages s'imbriquent au fil des pages, le tout de manière chantante.
Bref, j'ai vraiment adoré ma lecture.

Deux jours auront suffi... (deux jours de congé) Les pages se sont tournées les unes derrière les autres, les chapitres se sont succédés sans s'en rendre compte, avide que j'étais de poursuivre le parcours de Violette.
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, j'ai ri parfois, pleuré aussi. Sur l'histoire de Violette et des siens mais aussi sur certains de mes propres deuils que l'histoire de la dame du cimetière a fait remonter à la surface.
J' ai aimé les personnages. J'ai aimé aimer Violette, Léo, Sasha...Gabriel et Irène. Philippe aussi, finalement. J'ai aimé détester la vieille Toussaint...
J'ai aimé le rapport à la terre, aux plantes, à la mer, aux odeurs, aux parfums. Retrouver Oriza Legrand, Caron, Annick Goutal.

Je n'ai pas vu passer les 650 pages, ni le temps non plus...
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J'espère maintenant que Violette nous enverra une carte postale un jour, pour nous dire que tout va bien.
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"Comme on referme un roman dont on est tombé amoureux. Un roman ami dont on a du mal à se séparer, parce qu'on veut qu'il reste près de soi, à portée de main."

Un réel talent d'auteur. Ce livre est remarquablement bien écrit.
L'histoire de fond est d'une tristesse sans nom (ou alors on l'appellerai Léonine) mais d'une justesse sans nulle pareille.
L'histoire des amants (Irène et Gabriel) que j'ai trouvé un peu longue et à l'intérêt limité, parfois un peu pompeuse et qui n'apporte rien à "l'intrigue" principale. D'où une étoile de moins.
Le souci du détail et des ressentis est assez bluffant, peu importe le temps qui passe, et qui revient pour mieux expliquer, mieux comprendre.
L'histoire d'une vie, de ses tabous, de ses malheurs, de ses bonheurs, de ses secrets, ...
D'excellents moments passés avec ce livre.

Résumé : Avant d'être garde-cimetière dans un petit village de Bourgogne, Violette Toussaint a été garde-barrière à la SNCF. Elle recueille maintenant les confidences des gens, leur peine, mais elle non plus n'a pas été épargnée.

Mon avis : J'avais énormément entendu parler de ce roman, et je me suis laissée tenter en le voyant en librairie. J'ai passé un moment empli de joie et de tristesse en le lisant, mais ce n'est pas non plus le coup de coeur annoncé, que beaucoup de lecteurs ont eu.

L'histoire est originale, avec déjà le nom de de famille de Violette, Toussaint, qui semblait la prédestiner au métier de garde-cimetière. Violette, dont on va découvrir par bribes le destin difficile, mais qui va se révéler et trouver une certaine sérénité d'esprit malgré les difficultés et les coups du sort.

En lisant son histoire, on découvre aussi le destin d'autres personnes, qui ont-elles aussi été marquées par la vie. Violette a commencé difficilement dans la vie, presque morte au moment de sa naissance, et ballotée de famille d'accueil en famille d'accueil. Alors, lorsqu'elle croise la route et le regard du beau Philippe Toussaint, elle pense enfin avoir droit à sa part de bonheur, qui se concrétisera avec la naissance de sa fille Léonine. Mais l'amour peut passer, et le destin se montrer cruel. Devenue garde-cimetière, Violette va faire des rencontres imprévues qui pourraient bouleverser sa vie.

J'ai eu un peu de mal au début à entrer dans l'histoire, me sentant un peu étrangère à Violette, puis, progressivement, je me suis attachée à ce personnage, pour ensuite dévorer la deuxième partie du roman.

Car le destin de Violette, mais aussi celui d'Irène, une défunte, montrent à quel point la vie peut être fragile, et qu'il ne faut pas attendre sa mort ou celle des autres pour profiter de l'instant et des autres.

Un beau roman doux amer, dont la tristesse m'a touchée, ainsi que l'espoir et la promesse d'une résilience possible, et le fait que rencontrer les bonnes personnes peut changer notre vie, comme la rencontre du précédent gardien de cimetière qui a permis à Violette de revenir vers la vie.
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Qu'est ce que ce fut long. Alors oui j'ai bien aimé la construction de ce roman, où j'ai découvert les éléments les uns après les autres mais pas forcément dans leur ordre chronologique. J'ai bien aimé cette foule de personnages : parce qu'elle connait beaucoup de monde, Violette.
Par contre cet optimisme malgré tout, me laisse un peu dubitative : je n'y crois pas, c'est trop artificiel.
Et j'aime beaucoup la fin.... un peu orientée, mais assez ouverte pour que je puisse m'imaginer ce qu'il va se passer ensuite.