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4,39

sur 15564 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu et apprécié, tout comme "Trois", lu d'abord. J'ai voulu lire celui-ci car il semblait encore davantage apprécié des lecteurs, surtout lectrices. En ce qui me concerne je n'ai pas de préférence particulière pour celui-ci. Les deux romans racontent de bonnes histoires familiales et d'amitié sur fond social d'époque avec une intrigue policière en arrière-plan. Je peux comprendre que le personnage féminin de celui-ci, Violette, puisse avoir davantage ému. Il est en outre criant de vérité au sein de l'époque abordée, à partir de la fin des années 70, mais des mômes abandonnées et délaissées comme elle il y en a bien sûr toujours aujourd'hui. Situer le théâtre principal de l'action dans un cimetière et en faire un lieu riant de vie m'est apparu à la fois original et fort bien vu. Cela m'a rappelé les fêtes de Toussaint dans les cimetières au Mexique. Bref une bien jolie lecture avec, comme pour "Trois", un tout petit bémol en forme d'invraisemblance: au cours de ses séjours à Marseille on assiste à des baignades de Violette et, manifestement, elle nage comme un poisson. Ma question est de savoir où elle a appris à nager alors qu'elle a vécu une enfance misérable avec une scolarité quasi inexistante. Je connais suffisamment l'époque de l'enfance de Violette pour savoir que la plupart des enfants apprenaient à nager du fait des cours de natation obligatoires à l'école et qu'un certain nombre détestaient suffisamment la chose pour réussir à ne jamais apprendre. A cette époque toutes les familles ne partaient pas en vacances à la mer, loin de là, même celles qui n'étaient pas misérables. Alors dans le cas de Violette on s'interroge... C'est amusant car j'avais également relevé non pas une invraisemblance mais une erreur dans "Trois" (l'auteure y faisait dire à un personnage que les téléphones portables n'existaient pas en 1994, grosse erreur car presque tout le monde en avait déjà à l'époque) alors que, pourtant, ses livres sont extrêmement bien construits et astucieux par ailleurs. Bonne lecture en tout cas même si, comme pour "Trois", je l'ai trouvé un peu longuet...
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Tout a été dit sur ce roman je laisserai ici mes impressions de lecture. Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. le roman démarre sur sa vie quotidienne puis part dans le récit dans le temps d'une recherche de vérité sur un passé douloureux. C'est une bonne lecture, facile et humaine, mais j'ai trouvé quelques longueurs et les croisements dans le temps de plusieurs récits sont parfois un peu difficiles à suivre. Les 100 dernières pages ont relevé le récit et j'ai particulièrement apprécié le personnage de Philippe Toussaint.
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Quelle jolie surprise ! J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman et je me suis lancée un peu sur un coup de hasard sans même avoir lu la quatrième de couverture. En effet, l opportunité de l'écouter m'a été offerte. Ça m'arrive peu les audiolivres mais j'avoue qu'occasionnellement ça me fait du bien et ça me ramène à l enfance.

L'enfance ...

Ici on retrouve Violette Toussaint, gardienne de cimetière, dont le mari a disparu depuis de nombreuses années.
Violette nous plonge dans son histoire d'orpheline jamais adoptée qui s'entiche de Philippe Toussaint, l'homme qui a disparu.
Dans la première partie, Violette nous raconte son enfance, son amour, ses relations avec ses beaux parents, sa fille. Mais elle nous parle aussi des habitants du cimetière, des visiteurs.
Puis arrive Julien Seul dont la mère a décidé de faire disperser ses cendres sur la tombe d'un autre que son père.
Chapitre 42 : je me prends une claque, je n avais rien vu venir ... j étais partie sur une toute autre hypothèse.
L histoire se poursuit et on suit la vie de Violette, de Philippe, de leur fille, mais aussi d Irene, la mère de Julien, ainsi que la sienne.
On découvre des personnages secondaires : Célia, Nono, Sacha, etc... je ne veux pas trop en dévoiler.

Cette(es) histoire(s) est(sont) touchante(s).
Une telle poésie sur des moments de difficiles.
Et tout au long du roman, des textes qu'on ne peut que reconnaître puisqu'ils appartiennent au patrimoine de la chanson essentiellement française.

C'est beau, c'est tendre, c'est triste aussi. C'est un peu la vie.

NB: on peut aussi très vite détester des personnages... même si ce n'est pas rationnel.

Belle plume, envie de lire plus de cette auteure.
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Avant d'être garde-cimetière, Violette Toussaint était garde-barrière. Des métiers peu connus et qui pourtant ont toujours donné satisfaction à Violette.

Violette n'a pas été épargnée par la vie. Élevée dans une famille d'accueil elle n'a pas connu la sécurité d'un foyer aimant et chaleureux. Elle rencontre très jeune Philippe Toussaint avec qui elle se marie. Elle n'aura pas non plus la chance de tomber sur un mari qui la comblera.

Pour connaître toute la vie de Violette il faut tourner toutes les pages de ce roman. Sa vie se dévoile dans les allées du cimetière. Des rencontres viennent nous éclairer sur la vie de cette femme qui se contente de peu mais qui essaye toujours d'apporter de la lueur dans la vie des autres.

Se déroulant dans un cimetière, je craignais que cette lecture soit un peu sombre Et bien non. Au contraire, grâce à Violette elle est même lumineuse.

Je ne peux pas dire que j'ai eu de coup de coeur. Toutefois j'ai beaucoup aimé tourner les pages de ce livre. Je n'avais pas lu le premier roman de Valérie Perrin « Les oubliés du dimanche », j'ai donc découvert ici le style délicat de l'auteur.

J'ai aimé les phrases qui ouvraient chaque chapitre. Des mots, des citations, des extraits de chanson toujours bien choisis.

Une lecture tout en douceur.
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Difficile d'ajouter une critique à ce livre après toutes celles que je viens lire , d'ailleurs , je voudrais ne pas encore l'avoir lu , mais trop tard , Je viens de le dévorer à « plein coeur. » Tout, absolument tout , dans cette histoire m'a conquis , Violette, Philippe, Julien, Sacha, et les autres , tous les personnages vivent , chacun son caractère si différent de l'autre, sa propre histoire , même les morts existent , il semble que la barrière entre eux et les vivants n'existe pas comme le décrit si bien violette dans les dernières pages du livre que j'ai adorées qui sont pour moi , d'une très grande sensibilité et profondeur : l'éternité c'est vivre dans le coeur des êtres qui nous ont aimés.
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Un peu plus de 500 pages qui défilent à la vitesse d'un TGV. Nous faisons la connaissance de Violette Toussaint, garde-barrière puis garde cimetière, mariée à Philippe, et maman d'une petite Léonine.

Sa vie est aussi hétéroclite que les gens inhumés dans son cimetière. C'est un personnage de roman qui marque, qu'on adore, qu'on ne veut plus quitter. Valérie nous a dépeint Violette d'une manière si poétique que le lecteur fait partie de son histoire. Elle nous donne des leçons de vie, en effet. Elle nous conseille, j'ai retenu une chose dans son parcours : il faut vivre car quoi qu'il arrive, la vie est belle !!

Violette et tous les personnages qui vont traverser sa vie ou y rester se mettent à nu et nous confient tout. Leurs peines, leurs espoirs, leurs joies. Pour notre plus grand bonheur ! J'ai vibré avec eux. J'ai adoré Sasha, Julien ou encore Elvis. D'ailleurs, j'ai ris au sujet des personnes décédées car à côté de leur nom, l'auteur met toujours leurs dates de naissance et de mort entre parenthèse, même dans les dialogues. Faut rester pratico-pratique !

A travers ces tranches de vie, Valérie impose pas mal de réflexion sur des sujets durs et variés, tels le deuil, l'abandon, l'amitié, l'amour, la solitude, la résilience. C'est passionnant et abordé de manière à la fois naturelle et simple, sans jamais tomber dans l'excès.

Chaque tête de chapitre est un voyage vers la poésie et la beauté de l'âme. Je retiendrais de cette lecture un moment de calme, de sérénité, d'apaisement. Se laisser porter par la douceur des mots, tout simplement.

La construction imbriquée incluant des flashbacks apporte de l'épaisseur et de la densité au roman, permettant de casser le rythme, et d'éviter l'ennui. J'ai été scotchée à ce livre comme de la glue !

La plume de Valérie est très fluide, rythmée et poétique. Ça se lit comme on sirote un bon vin, on l'apprécie, on laisse les saveurs exploser les unes après les autres sur notre palais gourmand.

Et au milieu de tout cela, il y a une enquête, ce qui nous pousse à dévorer ce roman aussi vite, je dois l'admettre. Ce n'est pas un thriller du maître des page turner, mais tout de même, le rythme imposé est assez soutenu ! Quant à la fin, j'ai été bluffée. Je ne m'attendais pas du tout à cela !

Si vous cherchez un roman doudou qui va panser toutes vos blessures, « Changer l'eau des fleurs » est fait pour vous !
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Lire en 2022 un livre qui a fait un tabac à sa sortie en 2018, c'est plutôt mon habitude tant je me méfie des "succès littéraires" mis en exergue à grands renforts de plans médias. Et je dirais même plus, ce n'est pas moi qui l'ai acheté, on me l'a offert... C'est dire !

Et pourtant, à l'issue des 666 pages de ce livre (on pourrait s'interroger sur ce nombre symbolique), je ne suis pas mécontente 1/ d'avoir découvert cette auteure que je n'avais jamais lue et 2/ d'avoir suivi l'histoire douloureuse de Violette qui, pauvre d'elle, cumule tous les malheurs (née sous X, abandonnée par sa mère, maltraitée par ses familles d'accueil, mal mariée et cocue notoire, enceinte très jeune, esclave d'un boulot ingrat, et enfin horreur suprême... orpheline de son enfant de 7 ans décédée dans des circonstances dramatiques).
Ce sera néanmoins dans le silence d'un cimetière et en compagnie des morts qui y demeurent pour l'éternité qu'elle tentera de retrouver la paix de l'âme, si tant est que la vie la laisse un peu souffler...

Un livre sombre dans lequel j'ai eu bien du mal à entrer : est-ce le sujet ? est-ce le lieu de l'action ? est-ce le manque de dynamisme de l'entrée en matière du roman ? Cela m'a étonnée eu égard aux échos positifs entendus. J'ai failli lâcher prise (ce qui est très rare chez moi), jusqu'à un moment, véritable point de bascule (à mi parcours du livre), où enfin l'action prend forme.

D'une voix de la narratrice quasi unique et quelque peu ronronnante (personnage de Violette), on passe à une narration plus dynamique à plusieurs voix qui donnent à voir les destins croisés de plusieurs personnages (hommes et femmes), jusqu'à la fin explicative et bouleversante.

Un livre qui ne laisse pas indifférent car il interroge chaque lecteur sur son rapport à la mort et sur la façon dont on peut (ou pas) la surmonter. C'est aussi une réflexion sur l'amour, sur l'adultère, sur l'inéluctable d'une destinée, sur l'amitié (superbe personnage que ce Sasha) sur la résilience et sa capacité de surmonter et de transformer les épreuves de la vie, tant d'un point de vue féminin que d'un point de vue masculin.

Et puis, il y a cette façon tout à fait originale de transmettre à la postérité les informations sur les circonstances des inhumations des défunts. Réelle pratique observée ici ou là ou invention d'auteure ? Je ne sais, mais j'ai trouvé cela intéressant.

Je ne serais pas étonnée de voir un jour ce livre adapté au cinéma, tant j'ai trouvé l'écriture cinématographique.






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Un ouvrage tout en délicatesse et en simplicité.
L'histoire est assez dure sans être pesante, tout sonne juste, les personnages ne laissent pas indifférents. Un brin de poésie et d'espoir au fil des pages...
Violette et son mari (le grand absent), sont d'abord garde-barrières dans une gare avant de devenir garde cimetière. Cette dernière fonction fait définitivement fuir cet époux volage qui vit son deuil à sa manière.
La cuisine de Violette est un lieu de confidences, un exutoire, un pansement pour les plaies béantes; les siennes et celles des autres. Les liens s'y tissents, les sentiments y naissent. Une manière de vivre avec la terrible perte de sa fille se profile et la vie renaît après la douleur.
J'ai vraiment apprécié cette lecture.
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Vider l'eau des pleurs ?
Deuxième roman après « Les oubliés du dimanche », primé comme le premier, « Changer l'eau des fleurs » est un roman d'amour fort bien raconté par une femme, avec ce que ça suppose de sensibilité et de sensualité spécifiques.
Mais c'est surtout le récit d'une vie aussi difficile qu'apparemment ordinaire, avec son lot de deuils, de trahisons, de cadavres dans les placards, de détresses et de résilience.
V.Perrin nous fait entrer dans l'intimité de Violette, une orpheline de l'Assistance mariée trop vite à un dragueur impénitent, tour à tour garde-barrière puis gardienne de cimetière. Elle fouille les interactions entre son parcours et celui des quelques humains qui gravitent autour d'elle, croise les destinées et ménage même un petit suspense, l'air de rien.
Violette, trop tendre et gorgée d'amour vibrant, sentinelle hypersensible des trains, puis des morts et des vivants qui vont avec, de ceux qui partagent son amitié magnifique, du mort-vivant qui l'accompagne trop longtemps, Violette apprend beaucoup au fil de ses rencontres et nous en fait profiter. Généreusement.

Captivant, poignant parfois, stylé et bien construit, le roman se délaye un peu trop selon moi sur la fin. Peut-être... de toute façon, on pardonne sans barguigner tant le livre est pétri d'humanité, de poésie, de « mélancolie positive ». Un bon gros moment de lecture !
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Je comprends pourquoi certaines personnes ont pleurés en lisant ce roman car il est très émouvant, mais étant quelqu'un de très émotive moi même je me suis surprise à ne pas lâcher une larme. Bon à un moment ça à faillit mais le chapitre s'est terminé, heureusement pour moi je crois.

Ce roman, malgré les passages triste est rempli d'amour, que ça soit envers la famille, les amis, les animaux ! Nous apprenons beaucoup de choses, même s'il nous arrivent des malheurs il faut toujours se relever, ça prendra le temps qu'il faut mais il faut se relever. Il faut laisser la vie faire les choses comme elle l'entend.

Je vous conseil vraiment ce roman si vous n'avez pas encore eu l'occasion de le lire ! On pourrait se dire que l'histoire d'une femme garde cimetière n'est pas intéressante mais détrompez vous ! Vous seriez surpris des choses qui se passes dans un cimetière !
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