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Dernière sortie d'un auteur que j'apprécie énormément, Les Etrangers d'Eric Pessan traite d'un sujet très important pour l'auteur : les migrants. Sujet que l'auteur a déjà eu l'occasion d'aborder dans des romans précédents. Ecrit à quatre mains avec l'auteur Olivier de Solminihac, Les Etrangers nous propose de rencontrer Basile, jeune adolescent, qui vit dans les Hauts de France, région où se croisent de nombreux migrants. Basile qui est bien entendu au courant de ce qui se passe ne se sent pas particulièrement concerné. Tout va changer au moment de sa rencontre avec quatre garçons dans une gare désaffectée. Basile va très rapidement s'attacher à eux et c'est sans aucune hésitation qu'il partira au secours de l'un d'entre eux enlevé par des passeurs.

Très intrigué par ce roman, je me suis jetée dessus au moment de sa sortie. Cependant, une fois la lecture terminée et au moment de faire le bilan, je ne sais pas trop quoi en penser... Tout était là pour me plaire : un message fort autour d'un sujet d'actualité, des personnages attachants et la plume d'Eric Pessan. Cependant, le roman est beaucoup trop rapide. Les auteurs ne prennent pas le temps de se poser, de nous décrire les choses. Les Etrangers donne presque l'impression d'être écrit à la va-vite et d'être assez peu réfléchi. Je trouve ça dommage pour un roman qui dénonce et cherche à changer les mentalités. Je ressors de ma lecture plus frustrée qu'émue et c'est dommage. Malgré que cela ne soit pas dans les habitudes d'Eric Pessan, le roman aurait réellement gagné à avoir cinquante pages de plus.
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Un roman trop plein de bons sentiments peut-être, mais un roman "coup de poing".
"Trop plein de bons sentiments" simplement parce qu'il donne à voir une minorité discrète (du moins dans les médias) : ceux qui viennent en aide aux migrants, sans intérêt personnel. Gaël, Mamie, Basile, Pesric... Ces bonnes âmes paraissent peut-être un peu trop évidentes. Peut-être. Parce qu'en même temps leurs horizons, leurs origines sont tellement différentes. Leurs motivations, quand ils en ont, aussi d'ailleurs.
"Coup de poing" car il est bref (trop bref?) et percutant. Il se lit d'une traite, plutôt sombre d'ailleurs. J'ai été un peu perdue, ballotée presque malgré moi, comme Basile en fait. Juste en le terminant, je me disais que le texte aurait mérité quelques pages de plus. Mais en fait non, il est très bien comme cela. Fugitif, comme cette nuit traversée, comme ces migrants, comme les aidants.
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Basile, un lycéen à la vie bien rangée, croise un soir quatre jeunes migrants dans une gare désaffectée. Ils sont tendus, effrayés, ils fuient quelque chose. Quand l'un d'eux se fait enlever sous ses yeux par un passeur, Basile va tout faire pour lui venir en aide, pour lui éviter de disparaître définitivement.

Les migrants, les passeurs, la mafia, le regard porté sur une population « d'invisibles », la découverte d'une réalité face à laquelle on préfère se voiler la face, il y a tout ça dans ce texte rédigé à quatre mains. Bien sûr il y a aussi cette nuit où les événements s'enchaînent, où le suspens va crescendo. Mais la mécanique du récit ne repose pas sur l'action à tout prix. le but est de pousser à la réflexion sur le sort des réfugiés, d'ouvrir les yeux sur sa propre condition pour relativiser ses propres tracas, pour ne pas s'émouvoir de petits drames personnels alors que d'autres en vivent de bien plus grands.

A travers l'expérience vécue par Basile on découvre la terrible situation d'une population abandonnée, l'inhumanité de certains, prêts à toutes les abominations pour profiter de leur désespoir et le soutien sans limite apporté par ceux qui prennent le risque de leur venir en aide. Éric Pessan et Olivier de Solminihac signent avec ces « étrangers » un titre malheureusement d'actualité, aussi instructif que percutant.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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La vie de Basile bascule un après-midi lorsque son chemin d'errance pour fuir l'atmosphère lourde à la maison le met face à un ancien camarade d'école perdu de vue.
Gaëtan était un élève harcelé, moqué, bouc-émissaire car trop facile à énerver et faire sortir de ses gonds, lui l'enfant battu qui n'avait pas les mots pour canaliser tant de violence. Perdu de vue depuis plusieurs années, Basile le reconnaît dans ce grand ado avec son chien efflanqué, vêtu de fripes sales et vivant dans un wagon de la gare désaffectée.
Mais, ce qui va être le déclencheur, c'est l'arrivée de ces jeunes à peine plus âgés que lui mais portant tout le fardeau du monde sur leurs épaules de migrants, ces fantômes dont il va approcher l'existence de plus près.
Rencontrer Gaël, Mamie et Pesric est un privilège et l'humanité de leur engagement est admirable et inspirante.
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C'est un tout petit livre. 150 pages seulement. Tellement loin de ce à quoi ressemblait la collection Medium de l'Ecole des loisirs dans mon enfance. D'ailleurs sur la couverture rien n'indique que c'est un livre pour ados.
Tout se déroule sur une nuit. Basile le personnage principal va découvrir ce qu'est l'engagement, ce que vivent les migrants, la peur de la police et des passeurs.
En une nuit il va grandir et au matin il ne sera plus jamais comme avant.
Ce roman écrit à quatre mains est d'une grande fluidité. Je pense qu'il faut le lire d'une traite pour apprécier le récit à sa juste valeur. J'étais sceptique en commencement ma lecture, j'en ressors touchée.
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Basile, est un adolescent qui sait que de nombreux migrants passent dans les alentours. Il n'était pas particulièrement concerné jusqu'au jour où tout a basculé.
Un jour en sortant de l'école il n'avait pas envie de rentrer chez lui alors, il a erré jusqu'à une gare désaffectée. Là-bas il rencontre Gäten (son vieil ami de cm2). Il parle avec lui jusqu'à l'arrivée de 4 garçons fuyants la police depuis qu'ils se sont échappés du centre pour mineurs isolés. Gäetan propose a Basile de venir avec eux et il ne peut s'empêcher de dire oui. Durant la traversée d'un tunnel tout à coup le plus grand des 4 garçon, Nima disparaît. Basile et tous les autres se mettent à le chercher durant une nuit sans fin. Ils passent par La Mamie et Pesrić qui non seulement leurs indique le chemin vers Soliman le kidnappeur de Nima mais encore les aident à sauver la vie d'un réfugié. Vont ils retrouver Nima sain et sauf?

Alors, j'ai bien aimé le livre, le rythme était bien parce que c'était pas trop long ou trop court. le niveau de langue était soutenu et bien utilisé mais j'ai moins bien aimé le style d'écriture comparé aux autres livres que j'ai lu d'Eric Pessan. J'ai trouvé que l'histoire était moin prenante que les autres, il y avait pas assez de suspens. J'ai comme même bien aimé le livre mais je suis habitué avec Eric Pessan d'adorer ses livres donc celui là m'a un peu déçu.

Les Étrangers m'a fait beaucoup pensé à la chance que l'on a ici par exemple d'être en sécurité et aussi d'avoir un toit. Durant ma lecture je me suis posé une multitude de questions. Est-ce que cette histoire est-elle plausible dans la vraie vie. A mon avis cette histoire n'est pas plausible. Je ne pense pas qu'un adolescent accepte d'aller avec des inconnue et un vieil ami à la recherche d'un réfugié kidnappé par la mafia.

La deuxième question était pourquoi est ce que la mafia enlèverait un réfugié inoffensif.
J'en suis venu à la conclusion que sa serait éventuellement pour une rançon de la police qui veut l'attraper comme il s'est échappé du centre pour mineurs isolés.

Ma dernière question était pourquoi est-ce que la police ne laisse pas tranquils les réfugié qui se sont échappés d'un centre pour mineurs isolés. Je me suis dit que c'était probablement pour leur bien et justement pour pas avoir des problèmes avec la mafia et d'autres personnes mal intentionnées.
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Ce qui m'a un peu plus dérangé est le personnage de Basile, que je qualifierai de "bizarre". Cette explication n'est pas dans mes habitudes mais c'est le ressenti qu'il m'a laissé, je n'avais pas envie qu'il devienne mon ami mais j'admirai son courage de se lancer dans cette épopée. Très silencieux, il n'intervient pas énormément, suit beaucoup ses aînés. Dommage du coup car j'aurai pu profiter plus amplement ce récit si Basile m'avait paru plus sympathique dès le départ. Malgré tout, je vous conseille cet ouvrage car il est en plein dans notre quotidien, les deux pieds dans un sujet plus que tabou et dont on se contente principalement de l'avis des médias. Et si vous preniez du recul, et si vous alliez à leur rencontre? Basile a des choses à vous dire, vous expliquer et je pense qu'il est important de l'écouter avec attention...
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Un tout petit roman qui aborde pourtant un thème difficile. du coup, je suis restée un peu dubitative. le champ des possibles est très large et avec aussi peu de pages, le sujet est très en surface.

On a l'impression d'être un tiers dans un conte, un tiers dans un roman noir et un tiers dans un livre social.
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Mon avis
Un soir, en rentrant du collège, Basile ne suivant pas son chemin habituel, se retrouve dans une gare désaffectée. Se posant, seul, ne sachant quoi attendre. Gaëtan, qu'il a connu à l'école primaire, l'aborde et lui propose à manger jusqu'à l'arrivée de quatre jeunes migrants. Basile leur vient en aide mais les passeurs en ont décidé autrement et l'un d'eux disparaît.

Les étrangers est un roman écrit à quatre mains. Éric Pessan et Olivier de Solminihac collaborent pour un texte au sujet sensible : les migrants. À tour de rôle ils ont construit leurs histoires.
Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture. Ce sujet me plaisait beaucoup, il était porteur de message symbolique pour nos ados. Mais pour moi il n'a pas été traité à hauteur d'ado. Tout va vite, trop vite. À tel point que je me retrouvais avec des infos sans en connaître la source. Ce sujet aurait mérité d'être abordé plus en profondeur, quitte à y rajouter quelques pages. Pour comprendre que l'humanité se disloque et que chacun est maître de son courage.

L'avis d'Amélie
« J'ai l'impression que l'on vit tous dans des mondes parallèles. On croit que les autres partagent notre réalité alors qu'ils sont à des années-lumière de nous. Des adolescents de mon âge traversent un quart de la planète pour échapper à la guerre, d'autres sont contraints d'être les pères de leurs pères. Et mon père, je pense, dans quel monde parallèle au nôtre a-t-il trouvé refuge maintenant qu'il fuit de plus en plus souvent ? »

C'est sans doute cette nuit-là que Basile a grandi, peut-être même quitté l'enfance. Parce que du mensonge d'enfant qui lui a fait dire à sa mère qu'il passait la nuit chez un copain alors qu'il était dehors avec un garçon qu'il n'a pas revu depuis des années, découle une nuit de rencontres avec ce qu'il ne connaissait pas : l'errance, le danger, la violence, la solidarité, aussi.
Une nuit qui lui aura ouvert les yeux sur le monde qui l'entoure et dans lequel il évolue : le quotidien des jeunes migrants qui sont pourtant tout près de lui, mais dont il n'avait pas conscience ; l'errance d'un jeune garçon qu'il croyait connaître mais qu'il découvre sous un nouveau jour ; son père et sa mère, leurs difficultés d'adultes et la façon dont ils font face…
Comme Héliéna, je m'attendais à ce que le sujet des migrants soit plus au centre de l'histoire. Ce que je retiens des Étrangers, c'est le chemin de ce jeune garçon qui tend vers une forme de maturité en découvrant à la fois la noirceur du monde et la beauté des rencontres.

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/03/15/37179774.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Lu Les étrangers et Aussi loin que possible d' Eric Pessan

Je serais bien incapable de dire lequel j'ai préféré puisque je les ai aimés tous les deux, beaucoup, passionnément....😊

Quelle découverte les romans d'Eric Pessan !

J'ai découvert cet auteur grâce au Prix Lecteurs 2019 des collégiens sarthois et dont mon fils participe.

L'écriture de Eric Pessan et Olivier de Solminihac est percutante et d'une grande puissance.

Il y a beaucoup d'émotions qui se dégagent dans ces deux histoires, cette manière de raconter me touche énormément, les sujets abordés sont très actuels et d'une réalité implacable.

Ces adolescents que l'on suit, sont si attachants et si vivants, et même si leurs univers sont bien différents du mien, ils m'interpellent fortement.

Une grande force se dégage de ces pages, une vérité cruelle parfois mais c'est surtout
une ouverture vers les autres.
QUE nous faisons bien, de faire lire ces romans à nos jeunes...
Pour qu'ils sachent et qu'ils réfléchissent sur le monde qui les entoure.

Ces personnages, ces situations émouvantes m'ont chamboulée et c'est en les refermant que j'ai eu cette certitude,
d'avoir bien raison de lire de la littérature jeunesse !

Je vous laisse découvrir ces deux histoires poignantes, quand à moi, je vais m'empresser de lire d'autres romans parus, comme Dans la forêt de Hokkaido qui me tente terriblement.

Et j'ai hâte de pouvoir découvrir son nouveau roman sortie en janvier 2019 :
L'homme qui voulait rentrer chez lui.

Lisez des romans Jeunesse

Bonne lecture !
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