Les Terres animales

À nouveau, Laurent Petitmangin est resté en surface de son sujet, comme s'il n'avait pas pris la mesure de l'histoire qu'il voulait raconter.
L'absence de matière à tous les niveaux est criante, et les pages défilent dans un désintérêt quasi total pour des personnages transparents et une intrigue approximative qui se cherche sans jamais se trouver.

📚 Après l'accident de la centrale, quelques irréductibles sont restés sur leur terre devenue toxique. Les deux narrateurs successifs, Fred et Sarah, font partie de ce petit groupe.

🖊️ Dans les cent premières pages, Fred nous raconte leur vie, les lieux, les amitiés, la problématique liée à cette terre polluée. Je suis resté assez insensible à son histoire... Probablement parce que Fred, le narrateur, est davantage observateur qu'acteur de sa vie. Et peut-être aussi parce que l'idée de départ de ce roman ne m'a pas semblé très crédible...

🖊️ Dans la suite du roman, dans les mots de Sarah, j'ai pu lire ce que j'avais tant espéré en ouvrant ce livre : les émotions ressenties à la lecture de "Ce qu'il faut de nuit" et cette écriture qui donne à sentir les émotions de ses personnages.

🙂 Bilan ? Un livre que j'ai lu sur le seul nom de l'auteur. Parce que "Ce qu'il faut de nuit" m'avait fait chavirer. Malgré un sujet qui ne m'enthousiasmait pas. Et même si ce texte a probablement des qualités, je n'y ai pas été sensible. Triste, je suis.