Une histoire, douze fins possibles. Mais laquelle sera la vôtre ? Il suffit d'y aller à l'instinct pour progresser dans le récit afin de découvrir quels seront les adolescents qui survivront à cette nuit d'horreur.
L'histoire est certes un peu clichée mais, comme dans tout bon film d'horreur, une poignée d'innocents, des situations stressantes, un tueur omniprésent et des litres d'hémoglobine sont les éléments essentiels pour captiver le public.
Urbex Mortel coche toutes les cases avec les éternelles questions : « On se sépare ? » ou « Qui reste dans la salle de bains pendant que certains vont explorer la cave ? ».
Ici, trois filles et trois garçons en mal de sensations fortes pénètrent dans le manoir Dramont, celui où une famille, les parents et leurs deux enfants, ont été sauvagement assassinés il y a 20 ans. Trucidés à la hache, démembrés et décapités. Leur meurtrier n'a jamais été retrouvé et le lieu a été condamné.
Dans cette séance d'urbex surnaturelle, le lecteur sera Gwendoline, le fantôme de la fille tuée il y a deux décennies. Et ce sont ses choix qui influenceront le scénario final. On se prend très vite au jeu. On se fait avoir comme des bleus et on retourne, plusieurs chapitres en arrière pour essayer d'obtenir une fin plus satisfaisante.
Un young adult qui pourra accrocher ceux qui préfèrent les jeux de rôles à la littérature plus traditionnelle.