Le saut de Tibère

Même celles qui à la fin me supplient de les tuer ne le pensent pas vraiment ; elles veulent juste que la douleur cesse, elles ne sont pas conscientes que la douleur est encore de la vie.

Je suis un marin dans l'âme, j'ai dans chaque équipage une fille qui me fait confiance.

La mafia n'est pas invincible. C'est un phénomène humain et, en tant que tel, elle a un début, un développement, et elle aura une fin.

Le texte disait : "j'ai un cadeau pour toi".

Ma vie est une œuvre d'art que je construis avec patience et sagesse. Je n'ai pas de regrets, j'accomplis ma destinée, ce qui me donne un certain sentiment de plénitude. La seule ombre au tableau, c'est qu'au zénith de l'action, j'ai souvent cette pensée amère : "personne ne saura jamais."

Je m’appelle Lamberto Vacchini mais ce n’est pas mon vrai nom. J’habite à Zurich depuis onze ans mais je ne suis pas souvent chez moi. Je suis un serial killer à motivation narcissique-sexuelle de type mixte car tout en étant très organisé dans l’accomplissement de mes actes, je me laisser parfois surprendre par des pulsions subites dans le choix de ma proie. » p 7 (Incipit)

C’était une femme assez petite qui, dès qu’elle se mettait à parler, se révélait être un nœud de nerfs tendus et tressés comme les racines d’un arbre centenaire. » p 38 a 4

La vue est magnifique, mais il faut toujours faire attention à ceux qui se penchent un peu trop du côté du Saut de Tibère. C’est là d’où l’empereur précipitait ceux qui ne lui plaisaient pas… » p 52 a 12

Le cadre accroché au mur tomba, le sous-verre éclata au sol. Son père ramassa la photo, c’était un agrandissement de Massimo enfant accroché à sa mère. Il déchira la photo, puis jeta les morceaux sur sons fils comme des confettis. La haine de Massimo faillit exploser : il était aussi costaud que son père… Mais une peur ancienne l’empêchait de se confronter à lui. » p 75 a 9

Il y aurait de quoi se balancer du haut du Saut de Tibère… Ma vie n’a plus d’importance pour personne, et pourtant j’y reste accroché comme une moule à son rocher. » p 86 a 10