Wings, tome 1 : Ailes

Laurel le regarda avec insistance avant de déclarer :
- Ce n'est pas un bout de fleur, David. C'est un bout de moi.
David la dévisagea longuement.
- Comment ça, un bout de toi ? Qu'est ce que tu veux dire ?
Elle avait dépassé le point de non-retour.
- Récemment, une espèce de bosse à poussé dans mon dos. J'étais convaincue d'avoir une tumeur, un cancer ou je ne sais quoi. C'est pour ça que j'agissais si bizarrement. Mais ce matin, cette... cette chose a fleuri dans mon dos. J'ai une fleur qui sort de ma colonne vertébrale.

Laurel se tordit de rire et attira l'attention de monsieur James.
- Laurel, David ? Aimeriez-vous partager votre blague avec le reste de la classe ? demanda-t-il, une main sur sa hanche maigre.
- Non, Monsieur, répondit David. Mais merci d'avoir posé la question.
Les étudiants autour de lui s'esclaffèrent ; monsieur James, lui, n'eut pas l'air content. Laurel s'appuya sur sa chaise et sourit largement. David, un. Professeur qui souhaite être aussi intelligent que David, zéro.

- Tamani? demanda-t-elle, même en sachant que c'était le mauvais moment. Comment une plante est-elle censée battre un troll super puissant?

-Alors ta mère ne va jamais chez le médecin?
-Jamais
--Et... tu es née à la maison?
-En fait, j'ai été adoptée.
-ah bon?
David se tut quelques instants.
-Tu sais qui son tes vrai parents?
-Laurel ricana.
-Ca, non!
-Qu'est-ce qu'il y a de drôle?
Laurel se mordit la lèvre.
-Tu promets de ne pas te moquer de moi?
David leva la main en feignant le plus grand sérieux.
-Je le jure.
-quelqu'un m'a déposée dans un panier devant la porte de mes parents.

-tu as un microscope? gloussa-t-elle. Tu es un vrai premier de la classe, ma parole!
David éclata de rire.
-Peut-être, mais tout le monde prenait aussi Clark Kent pour un intello à lunettes, et regarde ce qui s'est passé. Enréalité, cétait Superman.

-alors je peux t'appeler? Demain, par exemple?
Laurel sourit.
-Bien sûr.
-Bon, fit-il sans pour autant s'écarter du seuil.
-La sortie est par là-bas, c'est ça? s'enquit-elle aussi poliment que possible.
-Oui. c'est juste que je ne peux pas t'appeler si tu ne me donne pas ton numéro

-Quel plan infaillible! sexlama-t-elle d'un ton sarcastique. Voyons, comment éviter que ces deux humains ne découvrent pas l'existence des fées? Oh, je sais, on n'a qu'à en déposer un sur leur palier!

-Tu dis que la poussière de fée n'existe pas, c'est bien ça?
Tamani opina du chef, mais son expression demeura indéchiffrable.
-La dernière fois que je suis venu ici, tu m'as prise par le poignet et , pas la suite, j'ai trouvé des traces de poudre brillante dessus. Qu'est-ce que c'était?
Tamani fit la grimace.
-Pardon pour ça. J'aurais du me montrer plus prudent.
-Pourquoi? C'est dangereux?
Il rit.
-Non, c'est juste du pollen.
-Tu pollen?
-Tu sais bien.
Il examina ses mains comme si elles étaient soudain devenues très intéressantes.
-Pour....la pollinisation, reprit-il.
-La pollinisation?
Laurel partit d'un éclat de rire, mais Tamani n'avait pas l'aire de plaisanter.
-Pourquoi cette fleur a-t-elle poussé dans ton dos à ton avis? Ce n'est pas seulement pour faire joli. Même si la tienne était effectivement très belle.
-Oh.
Laurel se tut quelques instants.
-La pollinisation c'est la reproduction des fleurs.
-C'est de cette manière que nous nous reproduisons, nous aussi.
-Alors tu aurais pu
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#1 - Il se pencha en avant, ses yeux verts étincelants. Laurel tu es une fée.
p 98

#2-Mais il y a beaucoup de chose que je n'ai jamais vu. Cela ne signifie pas qu'elle nexiste pas... p 115

— Ton genre ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Laurel rit pour essayer de dissiper la tension. Cela ne fonctionna pas.
— C’est juste tellement stupide. Il a dit... il a dit que j’étais une fleur, une plante.
— Une plante ?
— Exactement. C’est ridicule.
David marqua une pause pour y réfléchir.
— Rien d’autre ? demanda-t-il.
— Rien d’autre ? Cela ne suffit-il pas ? Il a dit que j’étais une foutue plante. Je ne suis pas une plante. Je ne le suis pas, ajouta-t-elle pour faire bonne mesure.