Un roman court et agréable à lire. Les thèmes abordés sont contemporains et les tournures de phrases sont souvent drôles et imagées. J'ai passé un bon moment, ce livre se lit d'un seul trait. La narratrice est touchante et on s'y attache rapidement.
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Après ma première Fin du monde, je lui ai écrit même si je m’étais promis de pas le faire coûte que coûte promis juré craché, quand c’est à soi-même des fois c’est plus difficile à tenir, les promesses, parce qu’autant on se chicane vite, autant on se pardonne aussi vite sinon plus des fois, parce que ça fait trop mal quand on s’en veut.
Il me regardait d’une façon particulière. Comme si chaque fois que je parlais, il s’attardait à ma ponctuation. Il était attentif à mes majuscules et attendait mon point. Il souriait à mes points-virgules et riait pendant mes parenthèses
P. 172
L’automne est arrivé parce que c’est ce que fait le mieux l’automne : arriver quand on aurait juste besoin de deux-trois fois encore le mois d’août en boucle pis de ses soirées chaudes pour se convaincre que c’est pas encore le temps de s’enfermer chez nous avec nos souvenirs.
P. 156
Jusqu’à la fin, Joseph me sortait nos insides. C’était gentil de sa part, je me sentais bien qu’il le fasse, mais mal en même temps, si ca se peut de ressentir l’un aussi fort que l’autre. Le bien-être dans l’inconfort ou l’inverse.