Mattéo revient à Rome , qu'il a quitté 16 ans plus tôt, laissant deux enfants de deux femmes différentes et de grosses dettes. Si Federica , qui est encore légitimement sa femme, l'attend , ses enfants ne sont pas enthousiastes.
Chez
Piperno, rien n'est simple , sauf l'écriture peut être , fluide , assez métaphorique. Les personnages sont tourmentés, à la recherche de leur propre équilibre et de leur vérité. Ce qui paraît simple ne l'est jamais et ce qui est compliqué peut très bien s'arranger. C'est la force de cet auteur , du poids qui donne au mot , où comme dit dans une critique , aucun n'est inutile. Comme dans les deux précédents romans de cet auteur que j'ai lus , l'action se passe à Rome , dans le milieu juif.
On s'attache aux personnages , on a du mal à les catégoriser , qui est gentil, qui est méchant? si bien qu'il est très difficile d'anticiper l'évolution de l'histoire.
Ici ,cependant, le dernier chapitre est pour moi un peu facile et même s'il permet à l'auteur d'aborder un thème malheureusement d'actualité, il lui permet surtout de faire ce qu'il veut de ses personnages avec une césure totale avec les 270 pages précédentes.
Voilà , j'étais prêt à crier , LISEZ
PIPERNO, mais la fin m'a un peu refroidi ( mode humour noir on , et elle n'a pas refroidi que moi, mode humour noir off).
Une très belle écriture , une belle histoire , des personnages attachants et longtemps, attachés à leur destin... quelques raisons de découvrir cet auteur.