Moi je vous le dis "Ne jamais faire confiance à une jolie blonde à l'air fragile"
Clarence Pitz nous en fait encore la démonstration dans son dernier roman "
Meurs mon ange" 😉
Après nous avoir emmené au Mali découvrir le peuple Dogon avec son 1er roman "
La Parole du Chacal" puis sur les traces du graffeur fou et de ses fresques morbides à Bruxelles dans "
Ineffaçables", elle réitère l'exploit de nous tenir en haleine jusqu'au bout de sa folie, cette fois du côté du Sulawezi ...
Et si d'aventure, tout comme moi, vous ne saviez pas où cela se situe vous ferez dès les 1ères pages quelques recherches sur le sujet 😉
J'ai eu exactement le même automatisme qu'avec les Dogons, une envie irrépressible d'en savoir plus sur le peuple, leurs villages, leurs habitats si typiques, leurs traditions etc...
Je pense que c'est une des forces de Clarence, après sa plume intelligente et si agréable bien entendu, de nous immerger instantanément dans le paysage avec ses personnages...
Bref en gros, j'ai sué sous le soleil et la moiteur ambiante, j'ai tremblé devant des personnages dont la folie n'égale que leur manque d'humanité, j'ai été oppressée par certaines scènes rituelles et j'ai eu peur finalement d'y perdre la tête au sens propre comme figuré ou envire de me retrouver comme festin d'un serpent gigantesque... un vrai cauchemar éveillée...
Préparez-vous donc à un voyage hors norme avec notre Inspecteur Karel Jacobs et ses fameux "Verdomme", déjà rencontré dans le roman précédent et qui, toujours sur la piste du graffeur fou, va connaître une aventure sans pareille dans la jungle indonésienne.
Il sera cette fois accompagné d'Anja, une jeune maman devenue junkie à la suite de la disparition de son époux et de sa petite fille plusieurs années auparavant... et qui décidera de partir avec lui à leurs recherches sur base d'éléments nouveaux découverts.
Une construction intelligente, compliquée mais pas que... qui m'a laissée avec quelques questions en fin de lecture mais qui n'a en rien gâché le plaisir ressenti tout au long.
Je rajouterai juste Bravo Miss Cuberdon et vivement le prochain 😉