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4,12

sur 120 notes
N'emploie-t-on pas souvent le fameux diction qui dit : « Nul n'est prophète en son pays »? Si, très souvent d'ailleurs. C'est ainsi que je caractériserais mon rapport à la littérature belge et surtout, en matière de littérature noire. Au fil de mes lectures, je me rends compte que nous avons de véritables pépites dans le genre et pourtant, on passe souvent à côté. Eh bien, c'est vraiment dommage!

C'est ainsi que je me suis plongée dans la lecture du troisième thriller de Clarence Pitz, « Meurs mon ange ». Je l'ai dévoré en moins de jours qu'il ne faut pour le dire. J'avais déjà beaucoup apprécié son précédent, « Ineffaçables » et pourtant, son troisième est encore un cran au-dessus! Ma chronique est toujours disponible sur mon blog, si vous ne l'avez pas vue passer.

Pour éviter d'avoir le même désarroi que moi, je vous conseille vivement de lire « Ineffaçables » pas trop longtemps avant de vous plonger dans celui-ci. Ils sont intimement liés et pour la construction des personnages, je vous le recommande !

Quoiqu'il en soit, même si cela faisait un petit temps que j'avais lu le précédent livre de Clarence Pitz, mon plaisir n'en a pas été amoindri. C'est une vraie escapade bien noire qu'elle vous propose entre la Belgique, la Hollande et l'Indonésie. Que ce soit le récit ou l'atmosphère, tout y est finement ciselé !

Malgré ses plus de 420 pages, vous ne vous ennuierez à aucun moment. L'intrigue est très fournie et immersive. Je trouve que son habilité de narratrice évolue au fil de ses livres et c'est jouissif pour nous lecteurs. La psychologie des différents protagonistes est vraiment travaillée offrant précieusement une place à chacun.

N'hésitez pas à vous faire un petit mémo des différents personnages pour éviter de vous perdre au cas où vous n'auriez pas la mémoire des noms.

Vous l'aurez compris : ce thriller est, selon moi, une vraie réussite. Je vous le recommande vivement. En plus d'être charmante, Clarence Pitz est l'une de nos meilleurs plumes de la littérature noire et nous devons être fiers d'avoir une si talentueuse représentante !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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J'ai comme l'impression qu'avec chaque nouveau roman , Clarence Pitz nous emmène toujours un peu plus loin dans les entrailles du Mal. Et cela commence avec cette couverture très sombre, cette nature inhumaine derrière laquelle se cache probablement une terrifiante vérité.
Des recoins les plus sombres d'Amsterdam à la jungle exubérante d'Indonésie, l'auteure nous embarque dans un récit addictif parsemé de cadavres sanguinolents dont la tête manque.
Deux enquêtes se jouent en parallèle, menées par deux policiers jusqu'au-boutistes : on retrouve avec un certain plaisir l'inspecteur bruxellois Karel Jacobs découvert dans « Ineffaçables » qui agit dans cette affaire en tant que consultant mais qui a bien l'intention de la mener jusqu'à son terme quelles que soient les pressions pour l'en écarter. En Indonésie, Guntur, un flic au passé ambigu que le département anti-corruption traque, sait qu'il n'aura pas de salut tant qu'il n'aura pas découvert le coupable de ces crimes en série . Quitte à s'aventurer dans de dangereux territoires indigènes aux coutumes macabres au péril de sa vie.


Quand vous rencontrez cette belle blonde dans un salon vous n'imagineriez pas un instant qu'elle soit capable d'écrire une telle prose aussi machiavélique. Et pourtant c'est bien elle qui nous embarque dans ce récit glaçant aux multiples rebondissements. Elle n'oublie pas son l'amour pour l'anthropologie dont une des facettes était révélée dans son premier roman. Elle y revient ici en auscultant les rites de certaines tribus des Célèbes qui perpétuent leurs coutumes particulières tout en profitant d'un nouveau public…
Attention aux âmes sensibles car ces hommes-là ont perdu depuis longtemps leur bienveillance et leur humanité.
Le récit nous plonge rapidement dans une atmosphère angoissante et poisseuse d'où les personnages comme les lecteurs ne sortiront pas totalement indemnes . Les 400 pages du livre ne s'essoufflent à aucun moment grâce à l'intelligence du scénario et la force des histoires parallèles qui se chevauchent et finiront par se rejoindre.
Clarence a pour moi effectué un grand pas dans l'intensité dramatique avec ce troisième roman , plus dense émotionnellement que les deux précédents. On ne peut qu'attendre avec impatience le prochain.
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Chronique d'une Flingueuse : L'Avis d'Isa
Bonjour à tous, aujourd'hui je vous offre un aller simple pour l'Indonesie.✈
Clarence Pitz est définitivement la reine de l'ethno thriller. Après nous avoir embarqué au Mali au pays des Dogons avec la parole du chacal (qui fut pour moi un gros coup de coeur) et à Bruxelles avec Ineffaçable, Clarence prend cette fois ci un pari extrêmement risqué : celui de nous raconter quatre histoires situées dans quatre endroits différents : Bali, Amsterdam, Jakarta et la province du Sulawesi. Un pari osé car j'avoue au départ avoir eu du mal à me repérer, à me concentrer, à retenir les prénoms des uns et des autres, à comprendre où Clarence voulait nous emmener. Mais je commence à connaître un peu l'auteure et je savais bien que son plan était clair et organisé et que toutes les pièces du puzzle allaient s'assembler à un moment donné.
J'ai tout de suite adoré les parties indonésiennes (surtout les passages se déroulant au Sulawesi) un peu moins la partie se déroulant à Amsterdam.
Mais comme je l'avais prévu, toutes les ramifications de ces histoires glaçantes se sont rejointes pour former un roman d'une extrême noirceur.
L'histoire est habile, originale, pleine de rebondissements. L'écriture toujours très agréable à lire, dynamique. Les pages se tournent. On ne s'ennuie jamais. On a tellement envie de connaître le fin mot de l'histoire. Pour moi le très gros point positif de Clarence est cette capacité à effectuer des recherches ultra fouillées et de nous en restituer l'essentiel. Juste ce qu' il faut pour qu'à la fin de notre lecture, nous ressortions beaucoup moins bête qu'au départ. Clarence nous permet de voyager, de nous évader, de nous cultiver, de nous faire réfléchir et au final de nous régaler avec cette nouvelle histoire absolument incroyable. Franchement j'ai été surprise, bluffée et totalement conquise par ce voyage indonésien. Un grand bravo !
Ps : pour être tout à fait complète, magnifique titre. Moins fan de la couverture (une première car toutes les couv des éditions IFS sont au top) qui je trouve est un peu trop sombre.

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J'ai lu ce roman dans le cadre du PRIX Poche Relay Kitkat 2024. de moi même, je n'aurais jamais franchi le pas.
L'histoire nous plonge dans les entrailles du mal, des disparitions, des cadavres décapités entre Amsterdam et l'Indonésie.
Cet enchaînement de violence, ces crimes commis par de richissimes touristes en mal de sensations fortes, décidément, cette littérature n'est pas pour moi.
J'ai, par contre, apprécié les paragraphes dédiés aux descriptions de la jungle indonésienne ainsi qu'à la culture du peuple Toradja sur l'île de Sulawasi., et plus particulièrement à leurs rites vis-à-vis de leurs morts, l'Aluk To Dolo.

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Clarence commence à être une plume qui compte dans le thriller bien au-delà de sa Belgique. Avec Meurs mon Ange, elle nous balade d'Amsterdam au Sulawesi en passant par Jakarta. Pas besoin de passeport pour plonger dans ce roman. Toutefois, s'il fait preuve d'une grande fluidité, la tension lourde, parfois étouffante, les descriptions sordides accrochent le lecteur à son fauteuil. Preuves que ce troisième roman est le signe de la maturité.

Dès les premières pages on retrouve son besoin de nous placer dans des lieux inconnus, hors normes. Un bourbier où ses personnages, bien construits, sont malmenés à souhait.

Après le pays dogon de la Parole du Chacal, elle nous immerge dans un thriller machiavélique parsemé de cadavres sans tête en Indonésie.

Sans repère, nous sommes à la merci de l'auteure.

Fort heureusement, Karel Jacobs son inspecteur bruxellois découvert à travers Ineffaçables nous escorte et cette fois il est accompagné d'Anja. Une jeune femme en perte de repères à la recherche des siens.

Meurs mon Ange tient toutes ses promesses. Glaçant malgré la chaleur, dérangeant par moments, c'est un inhabituel pageturner.

Note pour moi-même, penser à ne pas partir en vacances avec Clarence Pitz
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Clarence Pitz, cela fait quelques temps que je la rencontre dans les salons. Son sourire et sa gentillesse n'ont rien à voir avec la noirceur qu'elle développe à l'écrit, du moins dans ce premier roman que je lis d'elle. A coup sûr je vais vérifier cette hypothèse en remontant sa bibliographie de façon plus intense. Je savais qu'elle est anthropologue-ethnologue et que de sa spécialité, elle en fait bon usage. Elle nous entraîne dans une folle enquête entre Indonésie, Malaisie et Amsterdam. Partout on y souffre de la perte d'être chers, d'enfants enlevés ou martyrisés, de conjoints disparus. Les adultes prennent chers eux-aussi. La corruption qui peut dans certains cas paraître être le remède à la souffrance, au rachat de sa conscience, n'en est pas moins un délit. Plusieurs enquêtes se mêlent, se rejoignent et nous questionnent plus intiment sur notre relation à la mort. J'en ai longuement discuté avec l'auteure et nous en arrivons à la même conclusion … dans nos civilisations il est plus confortable d'être croyant et cela quelle que soit la croyance, la religion, que d'être athée. Elle nous en fait la brillante démonstration en nous invitant au culte des morts dans cette région d'Asie où l'absence et la disparition sont vécues bien différemment que chez nous, où la tradition cohabite avec la modernité.
Fable ? non puisque les peuples qu'elle nous fait rencontrer existent, leurs rites sont encore en pratique. Nul doute que les cours de Clarence doivent être bigrement instructifs sur notre vision du monde.
Si vous souhaitez cependant ne pas vous encombrer avec de telles considérations métaphysiques, lisez néanmoins ce thriller qui vaut aussi le détour pour ses enquêtes imbriquées autant qu'exotiques, ses personnages décalés et touchants, qu'ils soient perdus dans la jungle ou en manque à Amsterdam.
Oui j'ai découvert cette auteure dans la vraie vie et j'en suis très heureuse. Merci Clarisse et à bientôt !

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Je l'ai précédemment qualifiée de reine du thriller belge, et avec ce troisième roman, Clarence Pitz s'impose comme la référence ultime du thriller ethnologique. Quel talent, j'en suis encore toute chamboulée. Elle se renouvelle à chaque titre pour un périple aux sujets toujours aussi captivants.

Inutile de vous dire que j'ai été subjuguée par ce nouvel opus. Clarence force l'admiration, elle nous sert un texte sublime, maîtrisé avec finesse et dans les moindres détails. Son écriture académique (qui a encore mûri et pris de l'assurance) nous en met plein la vue : une syntaxe parfaite, un vocabulaire des plus précis et une plume littéralement envoûtante se mettent alors au service de son imagination aussi sombre que machiavélique.

Aucun autre auteur à ce jour n'a réussi à autant me bluffer : outre une forme prodigieusement séduisante, elle parvient également à construire une intrigue intelligente, passionnante, ficelée avec brio et d'une originalité sans pareille.
S'embarquer dans les mots de Clarence, c'est partir pour un voyage (en aller simple) des plus inoubliables, entouré de personnages aussi bien construits qu'humainement transperçants.
Ici, elle nous offre un ticket pour un séjour mémorable entre Amsterdam et Bali. Et quel dépaysement. Les descriptions sont si précises et le cadre planté avec tant de justesse que l'immersion se veut stupéfiante. Si j'ai foulé les rues d'Amsterdam en captant la moindre odeur suspecte et chaque son pétrifiant, j'ai aussi été saisie d'angoisse au coeur de la forêt vierge indonésienne. Elle a un véritable don pour nous plonger dans des ambiances sombres et bourrées d'émotions en tout genre. Séduite par les touches féminines et sensibles qu'elle parsème au fil des pages avec élégance et naturel, j'ai dévoré son histoire le coeur au bord des lèvres.

Je suis littéralement tombée amoureuse de ce récit, dans lequel on retrouve le flic de son précédent roman Ineffaçables, qui se dévoile ici avec plus d'intensité, et nous charme par son côté atypique et profondément attachant. On y rencontre aussi Anja... junkie néerlandaise au passé douloureux et qui va malheureusement être à nouveau mise à rude épreuve. Je ne sais pas si j'ai déjà apprécié un personnage féminin dans un thriller avec autant de force. Elle est juste exceptionnelle. Les autres personnages ne sont pas en reste mais je vais vous laisser les découvrir par vous-même.

C'est un thriller unique en son genre, encore une fois, empli de connaissances ethnologiques, de références contemporaines et qui porte Clarence au sommet de son art. Elle maîtrise ses sujets et nous les offre sur un plateau en n'épargnant rien ni personne, surtout pas ses protagonistes et encore moins ses lecteurs.
Son talent pour nous immerger au coeur de la noirceur de l'âme humaine n'est plus à prouver, croyez-moi, avant de lire ce livre, vous n'avez jamais rien lu de tel... Elle vous balade d'une manière déconcertante pour vous laisser sans voix avec un final épastrouillant !
Un bijou de ténèbres, une mine d'or d'idées et de recherches, un voyage sans retour... Faites vos bagages, on décolle dans 3,2,1...
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Une plume précise, une intrigue machiavélique. On voyage, on est secoués, surpris, écoeurés parfois tant l'immersion est grande. Et cette fin ! Un troisième roman qui confirme tout le talent de Clarence.
Surtout, ne passez pas à côté de ce petit bijou de noirceur...
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Une lecture dérangeante, une lecture en demi teinte.

Pourquoi me direz vous ? Et bien parce que j'ai, tout d'abord, eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Au début, je n'y arrivais pas. J'ai dû me forcer et m'imposer cette lecture car lu dans le cadre du prix Relay Kit kat.

Bon, le kit kat bien englouti (vaut mieux avant car à la fin impossible de trouver l'appétit à la lecture terrifiante du livre) je m'y mets !

Ayant mis plusieurs jours (plusieurs semaines) à rentrer dans l'histoire elle devient vraiment intéressante au bout d une centaine de pages ! Et à partir de là difficile de décrocher. Mais décrocher de quoi ? de l'horreur tout simplement.

Vous voyez les Happy end dans les films et les livres où on se dit c'est sur qu'il va s'en sortir. Oh non impossible qu'il y ait un drame. Oubliez, dans ce livre c'est l'escalade de l effroi, l horreur. Vous pouvez en faire des cauchemars.

Mon avis est mitigé car j'écris ces quelques lignes après avoir refermé à l instant mon livre. J'ai le ventre noué.

L'histoire c'est quoi ?
Des histoires entremêlées qui vont toutes se rejoindre. Des crimes affreux : des décapitations. Comment un belge, une hollandaise, un'balinais vont se retrouver au même endroit ? Suivez cette affaire.
Le titre est trompeur 🙃 il n'y a aucun ange. L'enfer seulement. L'effroi c'est tout.

Quand vous croyez que vous avez lu toute l'horreur, sachez que l autrice vous surprend. La fin est sur les chapeaux de roues, aucun répit, tout s'echaine (un peu trop vite ? Laissant ce goût âpre : où sont les réponses ?)

Si je vous conseille ce livre c'est seulement en journée et avec pas grand chose dans l'estomac : âme sensible peut vomir 😱
Il n'y aucun ange. Que l'enfer. Seulement, voilà, je ressors de cette lecture avec ce goût amer vous savez celui qui laisse sur des non-dits, des « pourquoi ? J'ai pas compris ? » et des « y a pas eu la réponse à ça » mais l'auteure l'élude rapidement dans quelques lignes (un goût de bâcle ou une volonté de laisser le tout à notre imagination? Mais moi j'aime bien savoir plutôt que de me poser mille suppositions de pourquoi mince alors je ne suis pas une enquêtrice moi !) j'aurai vraiment aimé avoir des reponses. J'ai eu le sentiment d'être dans les fins de Netflix le travail inacheve. « Vite on boucle tout ça et tant pis si le lecteur n'a pas compris on va écrire une ou deux phrases et il se débrouille avec ça »

Je ne sais pas quoi ajouter de plus, je me sens meurtrie après cette lecture 🥲
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Je termine à l'instant ce thriller ethnologique. J'avoue que c'était une première pour moi, habituée aux thrillers. La plume de Clarence Pitz a également été une découverte.
Ayant eu l'occasion de découvrir une partie de l'Indonésie, j'ai été scotchée par la plume de Clarence, qui, à travers ses descriptions réussit à retranscrire parfaitement les ambiances, textures, la nature et les modes de vie indonésiens. J'ai été réellement séduite également par les aspects ethnologiques, culturels qui émaillent le roman, lui donnant une réalité et une facette que je n'ai jamais trouvé ailleurs.
N'ayant pas eu l'occasion de lire ineffacables, je regrette d'avoir lu meurs mon ange sans avoir lu ce premier tome qui aurait permis de mieux appréhender les personnages et le lien complexe entre le taggueur et Karel.
Les scènes d'horreur sont relativement "douces" par rapport ace que j'ai pu lire par ailleurs, l'intrigue est prenante et on se prend de sympathie pour les personnages.
Un bon moment de lecture donc pour moi, néanmoins j'avoue rester un peu sur ma faim à la fin de cette lecture : le dénouement est un peu trop rapide, le pourquoi de certaines victimes pose question,

Merci @prixpocherelay2024, @gleephapp @relaycom et @kitkat pour cette jolie découverte !
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