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EAN : 9782378774233
340 pages
Le Lys Bleu Editions (11/10/2018)
4.24/5   89 notes
Résumé :
« Partez à la découverte du Mali ! Rencontrez son célèbre peuple, les Dogons, et partagez leur vie durant trois semaines ! Célébrez avec eux le fameux Sigui, fête religieuse qui n'a lieu que tous les soixante ans ! Profitez d'un voyage unique et exclusif en petit groupe. Inscrivez-vous dès maintenant, les places sont limitées. Dogons 2027, l'expérience d'une vie. »Claire aurait dû suivre son intuition et renoncer à ce voyage. L'ombre fantomatique qu'elle a aperçue a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 89 notes
N'avez-vous jamais éprouvé le besoin de ressentir le grand frisson ?
De sortir un peu de votre zone douillette, d'être livré à vous-même, isolé et en butte avec les éléments d'une nature hostile et d'une civilisation mystérieuse ?
Combiner l'art et la manière de pousser l'immersion par la lecture au point de vous faire tout oublier, d'en confondre le jour et la nuit, d'être littéralement cloué dans la place, Clarence Pitz n'a qu'une seule parole, c'est celle du Chacal !
C'est l'histoire terrifiante d'une excursion hors du commun et hors du temps, il était une fois des touristes belges en terre africaine ...

Depuis la découverte des premiers Homo Habilis (ancêtre ce l'homme moderne ou Homo sapiens), l'Afrique est considérée comme le berceau de l'humanité.
Tout le monde a encore en mémoire auditive le cri de Tarzan dans la version de 1933 avec Johnny Weissmuller, dans cette brume envoûtante accueillant les occidentaux, le choc des cultures, les frissons ressentis lorsque les premières victimes tombaient sous les lames des machettes et autres lances des indigènes, des pièges primitifs mais diablement efficaces, le noir et blanc se mélangeant et renforçant cette aura mystérieuse, le voile inconnu semant le doute dans les esprits les plus rationnels.

La peur de l'inconnu, la peur de l'autre ...

Voyager fait parti des activités ludiques pour se détendre, découvrir de nouveaux pays, élargir ses horizons, suivre ses envies, poursuivre des rêves, s'éloigner pour mieux se retrouver, tracer de nouvelles routes ... vers un ailleurs !
Et quel dépaysement vous attend ici, maintenant !

La soif de connaissances, susciter la curiosité en cherchant des réponses vers des cultures différentes, d'autres espaces à fouler au risque de vous brûler les ailes, à repousser des limites que vous ne soupçonnerez jamais, à creuser encore et toujours pour espérer mettre la main sur le Graal, chacun y va de sa philosophie de vie, grimper l'Everest est à la portée de tout le monde pour peu que vous vous donniez les moyens et d'accepter de souffrir, d'oublier vos certitudes et ne pas se contenter de vos acquis, tout a un prix ici-bas, rien ne saurait se rapprocher de la quintessence de celle d'accepter ... son destin, vers cet ultime peut-être plongeon !

Africa for ever ...

Oubliez tout ce que vous savez sur l'Afrique, tous les clichés, les safaris-photos, ce premier thriller tape dans le mille pour transcender le simple genre, mêler l'anthropologie et l'ethnologie pour servir une intrigue à couper le souffle, ériger des personnages symbolisant peu ou prou toutes les convenances à la mode occidentale, la richesse du roman se décline au fil des pages, dans cette torpeur des événements qui ne manquent pas d'assaillir des touristes en mal de sensations fortes, la chance d'une vie pour pénétrer au coeur des secrets d'un peuple renfermé, le sentiment de se retrouver piégé dans un huis-clos cauchemardesque, la plume alterne un compte à rebours implacable et carnets intimes donnant un sens profond à la proximité de chacun, dans leur angoisse et incertitude des lendemains, vibrer avec eux et vous voilà embarquer dans un trip hallucinant, la magie des mots fait le reste.

Ambiance quand tu nous tiens ...

Comment attiser le feu de la curiosité pour une culture opaque au tout-venant, maintenir ce rythme d'enfer dans une promiscuité, au milieu de nulle part, dans cette savane étouffante qui n'a pas livré tous ses secrets, le poids de la culpabilité et de la force des esprits, La parole du chacal se boit comme du petit lait, avec voracité ou délicieusement pour en apprécier toutes les saveurs, chapitre après chapitre, happé au travers des nombreuses péripéties, oser franchir des territoires énigmatiques avec des légendes à vous donner la chair de poule, l'auteure sait installer une ambiance délétère pour brouiller les cartes et les pistes, indiscutablement le récit se révèle vite passionnant, trouver l'équilibre entre la vérité historique et la cohérence de la progression de l'histoire, y compris quelques situations qui sonneraient comme un air de déjà-vu quelques chapitres en amont se justifieraient par la confusion mentale qui contamine l'esprit cartésien, la peur distillée au compte-gouttes insufflant une puissance narrative pour mériter de le qualifier de thriller addictif, le pari tient toutes ses promesses.

E comme Emotion ...

Cette urgence véhiculée dans l'horloge biologique et naturelle rend la lecture obsédante, trouver des solutions miracles par tous les moyens possibles voire inimaginables, Clarence Pitz ne ménage pas les effets dévastateurs, des images percutantes pour atteindre et bousculer les schémas classiques du thriller, prendre plaisir à s'immerger dans un bouillon de cultures entrelaçant des sortilèges et des esprits anciens, titiller vos synapses pour plonger dans une atmosphère oscillant entre l'extraordinaire et l'effroi, entre souffler et respirer c'est observer le flux et le reflux d'une vague meurtrière, les masques tombent pour révéler des visages taillés à la serpe, tout reste dans le domaine des hypothèses et à en approfondir les contours incertains, on parle de no mans's land, de vengeance attendant depuis la nuit des temps, l'interaction entre les personnages, l'ambivalence de certains se dispute aux apparences trompeuses d'autres, l'attitude froide s'opposant à la machination sourde en instance, c'est dans l'extrémité de situations critiques que se dénonce le pire de l'humanité ...

Recherche d'exotisme désespérément ...

La parole du chacal aborde une fête rarissime pour mériter de la définir telle quelle, imaginez une seconde, la fête des Dogon, un peuple du Mali, les cérémonies du Sigui ont lieu tous les soixante ans, la dernière ayant eu lieu en 1967 sur une période de sept ans, ce qui donne lieu à toutes les spéculations dont l'intrigue fait écho, si l'histoire de la parole de chacal prend lieu et place en 2027, vous apprendrez une multitude de choses sur les us et coutumes, les rituels et traditions ancestrales, des valeurs déjà presque oubliées en Occident, lire en méditant et en s'instruisant, lire en frémissant devant l'insoutenable parfois, devant des séquences bouleversantes aussi, c'est possible quand la plume se prête à merveille à décrire au plus près des protagonistes, à décrire le sentiment anxiogène qui les font sombrer dans des desseins obscures et insaisissables, une montée progressive de terreur oppressante contraste avec le calme naturel de la savane, dans la poussière et des moustiques qui tourbillonnent autour de vous, il est des moments où vous vous substituerez aux personnages et vous poser mille et une questions, que feriez-vous à leur place pour sortir de ce guêpier ? Quelle leçon pourrai-je en tirer ?

Humanité ... ou rien !

Inévitablement, dans tout bon thriller s'oriente des question sociétales, dans La parole du chacal, pour les Dogon (et tout autre peuple minoritaire), comment préserver sa culture sans la mettre en péril, en acceptant de recevoir des touristes, en améliorant quelque peu des rudiments de base comme l'hébergement, les excursions dans des zones protégées ?
L'harmonisation entre les peuples, la force qui émane de l'esprit des anciens pour protéger les récoltes, assurer la descendance et la sauvegarde des artefacts archéologiques, l'auteur ne s'en cache pas, en filigrane, par des messages sous-jacents, lire pour nous renvoyer un effet miroir et apprendre des autres cultures.

Publié chez le Lys Bleu Editions, le premier roman de Clarence Pitz Auteur est un thriller passionnant qui s'inscrit dans la veine des meilleurs, sans concession, enrichissant tout en ressentant ce besoin primitif de retrouver des valeurs oubliées, de voir l'Afrique différemment, de voyager dans une aventure héroïque à travers des personnages tous plus vrais les uns que les autres, l'empathie éprouvée à toute épreuve, l'humanité de certains protagonistes fait plaisir à lire, une quête au bout de soi-même, au-delà de sa zone de confort, le temps est précieux, puissiez-vous à votre tour épier les esprits et surtout entendre ... La parole du chacal !

Coup de coeur ❤️
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La parole du chacal est l'histoire d'un groupe qui part au Mali pour rencontrer le peule les Dogons, ainsi que s'immerger dans leur culture et leur rite.
Mais vous vous en doutez bien que, ce que devrait être un chouette voyage au départ, finira par être un cauchemar à la fin.

Je découvre l'auteure avec ce livre et je dois dire que je suis agréablement surprise.
J'ai commencé cette histoire sans vraiment savoir de quoi il s'agissait et en ayant distraitement lu la quatrième de couverture. Je ne savais vraiment pas dans quoi je m'embarquais.
Eh bien, dès que j'ai ouvert ce livre, je n'ai plus su le lâcher. Il se lit tellement facilement et même qu'on ait l'impression du contraire avec le nombre de pages qu'il comporte, ce que je lis généralement en 5 jours, ici je l'ai lu en 2 jours !

Par contre, je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, mais j'ai été intrigué par leur histoire et j'avais cette envie de savoir ce qui allait leur arriver.
Je ne sais pas comment Clarence Pitz a fait pour m'embarquer dans ce voyage, mais il est clair qu'une fois dedans elle a fait en sorte que je n'arrivais plus à en sortir !

Pour moi ce livre est donc une réussite, avec peut-être des imperfections ici et là mais je m'en moque, moi j'ai adoré !
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Un thriller passionnant qui nous emmène dans un étrange village de Dogons comme oublié du temps.

J'ai été passionnée par ce roman, l'histoire des Dogons et leurs rites funéraires si particuliers. J'en avais déjà appris beaucoup en regardant un "Rendez-vous en Terre Inconnue" qui s'y était rendu pour assister à cette cérémonie, le Sigui, qui est le centre même de l'intrigue. J'ai donc apprécié d'en apprendre plus tout en trouvant facile de m'imaginer les scènes.

Dans ce roman Armand, guide et anthropologue réputé, emmène avec lui en territoire dogon un groupe hétéroclite et disparate : Claire, une mère et son jeune fils de dix ans, Sacha ; un couple âgé dont la femme est plus qu'acariâtre ; un trio de jeunes un peu baba-cools ; un couple d'amoureux un peu en retrait, un homme seul photographe amateur... Leur but ultime, assister à un Sigui, une cérémonie religieuse en lien avec les morts qui se déroule tous les soixante ans seulement. Mais lors du visionnage d'un ancien film, la jeune femme est perturbée par une silhouette fantomatique qu'elle a aperçue au-dessus du village, dans les montagnes composées de grottes troglodytiques. Etrangement, leur guide dévie du sujet et tourne en dérision ce qu'elle a vu, mais elle décide de partir tout de même. Or, en plein désert et en pleine nuit, un fâcheux coup de volant va les obliger à marcher dans le désert jusqu'à un étrange village comme coupé du temps qui lui rappelle étrangement celui du film...

L'intrigue est vraiment passionnante. L'auteure nous fait voyager en pays dogon, nous initie à leurs coutumes, à leurs secrets, leur chamanisme etc. Et en parallèle, on se retrouve prisonniers comme ce groupe de ce village entouré de désert, où la mort est capable de frapper à chaque instant. L'atmosphère de cette sorte de huis clos est étouffante, tout comme l'air irrespirable et la chaleur dans lesquels baigne le petit groupe. Très vite, le pire et le meilleur de chacun fait surface et tous oscillent entre culpabilité et rancoeur. Quand la survie de l'Homme est en jeu, on se rend compte qu'il est capable des pires choses.
L'intrigue est bien ficelée, le suspense omniprésent et donc, on avale les pages sans s'en apercevoir.

Pour ceux qui aiment l'aventure, le frisson, les voyages et l'histoire, n'hésitez pas, vous serez ravis !
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Papote de Flingueuses.
Maud : Coucou Ophélie, alors toi aussi tu as lu La Parole du Chacal de Clarence Pitz?
Ophé Lit : Coucou Maud. Oui je l'ai lu et je dois bien dire que ce premier roman m'a bluffé.
Qu'en as-tu pensé?
Maud : Toi aussi, c'est super !!
Moi j'ai beaucoup l'histoire, l'intrigue et les personnages et leur évolution
et toi ?
Ophé Lit : : Pareil. J'ai aimé l'histoire, très originale. Les personnages sont bien construits et attachants.
J'ai ouïe dire que certains ne le qualifie pas de thriller. Qu'en penses-tu?
Maud : Oui ça pour être originale elle l'est
Pour moi il rentre dans la case « thriller » dans le sens, des morts sans enquêtes de policiers
et toi ?
Ophé Lit : Pour moi aussi. D'autant que les morts ne surviennent pas que dans de banals accidents comme on pourrait le croire. Dans la mesure où il s'agit bien d'homicides, qu'il y a un vrai suspens avec une explication ensuite, pour moi c'est réellement un thriller. Un thriller différent mais il respecte les codes du genre tout en étant original.
Maud : Entièrement d'accord !!!
Ophé Lit : D'ailleurs j'aime beaucoup la manière dont Clarence définit elle-même ce roman: ethno-thriller
Maud : Justement j'ai apprécié de mélange dans l'intrigue entre accident et homicide.
Ophé Lit : Moi aussi
Maud : Marquée par la dimension malienne, la références aux différentes tribus, leurs rites et leurs coutumes
D'ailleurs les personnages évoluent aussi il y a l'avant et l'après accident
Ophé Lit : Concernant la dimension Malienne, je trouve ça très enrichissant et bien pensé. Clarence nous fait découvrir un pays mais surtout un peuple, les Dogons, avec leurs traditions et leurs croyances. ce côté ethnique m'a beaucoup plus. Concernant les personnages oui, il y a une réelle évolution après l'accident et tout un travail autour de la culpabilité qui est très intéressant.
Maud : Oui tout l'aspect culturel de ce livre est intéressant. J'adore ce mélange de stéréotypes de profils lors de voyage organisé. Puis les instincts vont se réveiller, la survie prime sur le reste, dans un premier temps
Ophé Lit : Oui tout à fait. Ce besoin de survie et les réactions des personnages sont vraiment bien abordés et ne souffrent pas d'à peu près. Les stéréotypes m'ont fait sourire, surtout la vieille aigrie
Maud : Sans être lourds, ces personnages au profil et origine différentes vont se trouver confronter au même problème, c'est leur manière de le gérer qui va les différencier. Oui la vieille acariâtre et son mari toutou
Après la survie la prise de conscience et vient comme tu le soulignes justement la culpabilité. Là encore la manière dont chacun va gérer la sienne, ca va du déni de responsabilité jusqu'à l'apitoiement
Ophé Lit : Tout à fait. Et c'est bien ce qui est bluffant sur ce premier roman. Pour une jeune auteur, Clarence a pensé à brosser les différents aspects de ses personnages en fonction de leurs caractères, les faisant évoluer et sans tomber dans la facilité. Elle aurait pu choisir un chemin unique mais non, elle décrit leur évolution de manière distincte et cet aboutissement est à noter.
Ophé Lit : Que penses-tu du style général, l'écriture?
Maud : Chacun évolue différemment oui c'est vrai en fonction de ses priorités et de ses ressentis. L'environnement hostile dans lequel ils échouent et la Nature sont pour moi également des personnages à part entière du livre
Ophé Lit : Tout à fait oui pour les paysages et la nature
Maud : J'ai trouvé l'écriture et le style fluide. Tout s'enchaîne très bien, le suspense est bien maintenu !! Un régal de lecture
L'impression que la Nature répond aux Hommes d'une certaine manière
Une forme de personnification
Ophé Lit : Pour le style et l'écriture effectivement c'est fluide, assez percutant aussi parfois. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est l'emploi d'un vocabulaire assez moderne et sans chichi. Je trouve que c'est assez ancré dans une certaine réalité notamment dans les dialogues. En fait par moment tu ne te dis pas « on ne parle pas comme ça dans la vraie vie ». Au contraire, j'ai eu tendance à oublier l'aspect littéraire parfois et à avoir eu le sentiment d'être une petite souris participant à des conversations. Je ne sais pas si je suis claire mais en gros, le vocabulaire utilisé permet de se projeter réellement dans le livre et au Mali.
Comme tu le notes effectivement il y a une personnification de la Nature qui fait écho aux Hommes. Et c'est aussi ce qui contribue justement à cette projection je pense.
Maud : Aucune fioriture, aucun superflu, juste l'histoire, les relations humaines, pas de superflu
Le style direct donne aussi un rythme au livre
Ophé Lit : Oui c'est ça.
Qu'as-tu pensé des passages où Sacha, le petit garçon de onze ans écrit dans son cahier? As-tu trouvé ses propos adapté à son âge?
Maud : Les croyances aussi, ce côté « exotique » avec une notion de ni trop et ni pas assez, nous dépayse
Ophé Lit : Complètement oui
Maud : N'ayant pas d'enfant difficile de répondre mais oui j'ai trouvé le discours de Sacha cohérent pour son âge
Ophé Lit : Moi aussi. Et comme tu le sais j'ai un fils du même âge. Il est évident qu'un enfant de cet âge ferait des fautes mais ces passages auraient-ils pu être un exact reflet des écrits d'un enfant de onze ans? Je ne le pense pas. Je pense que ça aurait perturbé certains lecteurs. Après c'est, je pense, difficile de faire l'unanimité sur ce point. En revanche je trouve le vocabulaire et le mode d'expression assez bien adapté.
Maud : Les discours ou pensées de Sacha sont simples et directs, factuels. Moi j'ai bien ressenti que c'était un enfant
Ophé Lit : Oui je te rejoins une fois encore.
Nous ne parlons que de choses positives. Y a-t-il des aspects négatifs que tu souhaites évoquer?
Maud : Je n'en ai pas eu… je l'avoue et toi ?
Ophé Lit : Moi oui mais qui n'est pas à attribuer à l'auteur. Autant le dessin sur la couverture est original, autant ce qu'en a fait la maison d'édition est assez moche. Je trouve ça dommage vu la qualité du roman.
Maud : Je l'ai trouvé à la fois intrigante et mystérieuse cette couverture
Ophé Lit : le dessin oui, ou plutôt l'image en visuel. Par contre le reste non. je pense que les couvertures ont un rôle important. Elles attirent ou pas le lecteur. C'est essentiel qu'elles soient de qualité. mais comme tu le dis souvent Avisdemoiquinengagequemoi
Maud : Je ne dis pas qu'elle est jolie mais qu'elle reflète la part de mystère, des traditions et croyances, présentes dans le livre
Ophé Lit : Ça oui nous sommes d'accord
Maud : Piqueuse de phrase, mille rires
Globalement tu recommandes ?
Ophé Lit : Oui c'est un livre que je recommande et sans aucune hésitation! Un thriller original qui sort des sentiers battus, un style agréable. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment de lecture.
Oui je te pique tes phrases cultes ahahaha
Maud : Je pense pareil, je surveillerai les prochaines sorties de l'auteur !!!
Je vois ça je vais les déposer mes phrases cultes
Avant de se quitter tu peux dire ce que tu lis ?
Ophé Lit : Moi de même! Et mon petit doigt me dit qu'on en entendra bientôt parler!
Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Vos bagages sont prêts? Vos vaccins sont à jour? Je me permets d'insister sur ce point, car notre avion est sur le point de décoller pour le Mali. N'oubliez pas de glisser votre machette dans vos valises et surtout pensez à emmener votre sang-froid, car il va vous en falloir une fameuse dose durant le périple que vous allez vivre avec ce livre.
Cette expédition, qui sur le papier paraît réglée dans les moindres détails, va rapidement tourner au cauchemar, surtout pour Claire, qui a eu la bonne idée d'emmener son fils Sacha, pensant lui offrir un voyage de découvertes et d'enrichissement. Clarence Pitz va faire vivre quelques jours difficiles à ces touristes sortis de son imagination, vous comprendrez bien que je minimise les choses afin de ne pas vous effrayer. Mais au final, vous aurez peur malgré tout, car ce plongeon dans l'inconnu, dans un pays, avec des coutumes, des rites, des ancêtres, bien différents de ce que nous connaissons, va vous terrifier, mais c'est ce que vous recherchez en ouvrant ce roman. ..
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Captivée, elle caresse distraitement les cheveux fins de Sacha. Les danseurs évoluent à l’écran sous des angles divers. Certains sont filmés de très près, à tel point que l’on peut deviner le regard des hommes qui se cachent derrière les masques et leur donnent vie. On aperçoit ensuite un plan plus vaste, offrant une vue panoramique sur les danses folkloriques.

Le regard de Claire se promène du village au ciel bleu, des spectateurs aux danseurs, des maisons traditionnelles à la roche. Une multitude d’anfractuosités au sommet de la falaise vient titiller sa curiosité. Scrutant ces ouvertures, hypnotisée par les miracles de la nature, la jeune femme ne peut s’empêcher, face à cette érosion millénaire, de se rappeler que, en fin de compte, l’humanité n’est qu’un bref intermède sur l’échelle du temps.

Soudain, elle sursaute, cognant la tête Sacha qui s’était assoupi. Au milieu de la roche, dans un des interstices, elle a cru apercevoir une ombre étrange, une sorte de silhouette blanche au visage fantomatique. Une forme cadavérique à vous donner la chair de poule. La fugacité de l’apparition la laisse dans le doute.
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Il y a des choses qu'on ne regarde pas, des choses qui ne se disent pas, des choses qui ne se révèlent pas.
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Puissent les esprits de la nature vous être favorables. Ce village renferme un secret qu’il n’est pas bon de vouloir percer.
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Il ne marche jamais au hasard. Son chemin est toujours parole.
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