AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 44 notes
5
21 avis
4
13 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions du Seuil pour cette émouvante lecture de #Disparitioninquiétantedunefemmede56ans d'Anne Plantagenet.

Letizia Storti est ouvrière sur chaîne chez UPSA lorsqu'elle intègre la foule des figurant.e.s de "En guerre" (film de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon - 2018). C'est à cette occasion qu'Anne Plantagenet la rencontre et l'interroge à propos de cette expérience. Les deux femmes que tout oppose se trouvent pourtant des points communs, comme leurs origines italiennes, et gardent contact après l'épopée de Cannes.
Quelques années plus tard, Letizia tente de se suicider dans les bureaux de l'usine UPSA, avant de disparaître mystérieusement durant sa convalescence.

Anne Plantagenet nous propose ici une enquête détaillée et sensible autour de ce qui n'est pas, pour elle, un "simple fait divers" (aucun fait divers n'est simple...). L'autrice a voulu rendre hommage à une femme qu'elle a brièvement connue et qui l'a profondément touchée. En mêlant les entretiens menés à ses souvenirs et à ses recherches, Anne Plantagenet relate à la fois la vie d'une femme "ordinaire" et son enquête autour de la chute vertigineuse qui a mené Letizia a sa disparition.

J'ai été très émue par le parcours et la personnalité de Letizia, parfaitement mise en valeur par la plume sincère et poignante d'Anne Plantagenet. Je l'ai dévoré en quelques heures tant mon intérêt était grand et attisé par une narration implacable.
L'écriture d'Anne Plantagenet est sensible, fluide, intelligente. On sent que l'autrice met beaucoup d'elle-même dans ce livre, tout en s'effaçant derrière Letizia Storti, vedette malgré elle de ce drame social. Entre récit, témoignage et enquête, elle nous entraîne vers l'univers impitoyable de l'usine, des syndicats, des pressions constantes et des accidents de la vie qui bouleversent jusqu'à l'épuisement ou l'écrasement...

#Disparitioninquiétantedunefemmede56ans #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          290
Letizia Storti aurait pu rester une anonyme. Mais sa route a croisé un jour celle de Stéphane Brizé, réalisateur du film « En guerre », dans lequel elle a pu obtenir un rôle de figurante correspondant en tout point à celle qu'elle était dans la « vraie vie », une ouvrière engagée, syndiquée FO chez UPSA où elle a travaillé pendant 37 ans. C'est sur le tournage du film qu'Anne Plantagenet a rencontré pour la première fois Letizia Storti et elle l'a revue chez elle quelques mois plus tard pour l'interviewer. À cette occasion, la romancière a pu découvrir la femme derrière la travailleuse, sa simplicité, son humilité. Les deux femmes sont ensuite restées en contact, s'envoyant régulièrement puis plus ponctuellement des messages pour prendre des nouvelles, liées entre autres par leur origine italienne, et ce, jusqu'au 4 juin 2022 où Anne apprend par Stéphane Brizé la disparition de Letizia. Elle cherche alors à comprendre ce qu'il a pu se passer au cours des derniers mois et elle découvre le terrible engrenage dans lequel cette dernière s'est retrouvée : une chute malheureuse, la pression psychologique grandissante, une tentative de suicide sur son lieu de travail… Pour ne pas laisser Letizia tomber dans l'oubli, Anne décide d'écrire son histoire.
Le titre, Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans, qui reprend les mots utilisés par la presse régionale lors de la disparition de Letizia, est l'élément qui a le plus suscité ma curiosité. Je me rends compte à quel point il est intelligent car il dit le fait divers et l'anonymat, ce que veut justement éviter Anne Plantagenet en dressant le portrait de cette femme forte et militante que fut Letizia Storti. le récit est court et se dévore. On est très vite happé par l'histoire de Letizia, son parcours, ses combats, sa solitude aussi. Il y a quelque chose de très journalistique dans la manière de raconter mais aussi de très empathique, comme s'il y avait une urgence à ne rien omettre de la vie de Letizia, à être factuel, à dater, tout en racontant avec sensibilité et émotion les moments de joie puis la descente aux enfers. La force de ce récit est qu'il dit, sans concession et par l'exemple, la réalité du monde du travail dans ce qu'il a de plus odieux et de plus inhumain : dégradation des conditions de travail, communication difficile voire impossible avec les supérieurs et les responsables des ressources humaines, poste inadapté malgré une reconnaissance de « travailleur handicapé »… Ce livre est un très bel hommage.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Éditions du Seuil pour cette découverte.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          260
Anne Plantagenet rend un vibrant hommage, avec son tout nouveau roman, à Letizia Storti. C'est le récit d'une rencontre entre une femme d'une cinquantaine d'années, Letizia, travaillant depuis plus de trente ans, dans une usine fabriquant des médicaments, et une écrivaine Anne. Une histoire vraie et un témoignage poignant sur les conditions de travail, la pression sidérante et inhumaine de DRH incompétent. Ce roman parle de travail, de sa valeur sacrée mais pourtant bafouée par une hiérarchie dans l'entreprise qui va broyer Letizia. Peu à peu, l'étau se resserre autour d'elle. Reconnu avec la RQTH, reconnaissance qualité de travailleuse handicapée, rien n'est pourtant fait pour mettre en confiance et faire travailler dignement Letizia. Anne Plantagenet décrit la descente aux enfers et les arcanes d'un monde du travail, marchant sur la tête. C'est un roman absolument bouleversant. On le quitte la boule au ventre, révolté, sidéré qu'à notre époque de telles choses puissent encore exister. Letizia connaîtra un peu de bonheur en interprétant le rôle de sa vie dans la peau d'une syndicaliste dans le film "En guerre" de Stéphane Brize avec Vincent Lindon. La montée des marches à Cannes, cette parenthèse folle, son quart d'heure de gloire, elle pourtant si humble, si modeste. Anne Plantagenet nous émeut et dessine la vie modeste d'une femme ne demandant qu'à exercer son métier dans la dignité. On ressent une immense colère et une profonde affliction en suivant le parcours de Letizia Storti. Tout ce qu'on lui impose, les humiliations, les brimades, la peur de perdre son emploi, de n'être plus bonne à rien. Elle qui travaillait depuis l'âge de dix huit ans dans cette entreprise, pour laquelle elle aura tout donné, sans aucun remerciement, aucun retour de la hiérarchie. La description faite de tout ce phénomène est parfaitement rendue par le style d'écriture de Anne Plantagenet. La question du suicide et du suivi, ou plutôt de l'absence de suivi des patients en souffrance psychique est un autre sujet poignant et passionnant du roman. Beaucoup d'émotions et de la révolte quant au traitement des ouvriers, aux conditions de travail, à l'absence de structure capable de soutenir le travailleur en souffrance. La loi de la jungle où les plus forts se jouent des plus faibles, des plus fragiles. Reste le courage de cette femme qui voulait simplement travailler à un poste aménagé, et qui s'est retrouvé voué aux gémonies. Merci à Anne Plantagenet d'avoir, avec l'écriture de ce roman, offert une lumière sur le destin de Letizia Storti. Une lecture salvatrice même si âpre et difficile de par son sujet. Si vous aimez les films de Stéphane Brize, Anne Plantagenet signe son pendant en roman.
Je remercie chaleureusement les éditions du Seuil et Babelio pour ce service presse.
Commenter  J’apprécie          230
La romancière Anne Plantagenet a retracé pour nous l'épopée cinématographique de Letizia Storti, une syndicaliste FO du groupe UPSA d'Agen qui a participé comme figurante très active dans le film de Stéphane Brisé, En guerre. Tourné en 2017 avec Vincent Lindon, ce film dénonce le système des multinationales promptes à broyer les salariés selon une mécanique inexorable incluant le système politique. Venue sur le tournage en vue d'un article, Anne Plantagenet s'est liée avec cette femme au charisme évident qui s'est imposée dès les premières scènes du film, jouant presque son propre rôle de syndicaliste en guerre contre son patron. Projeté au festival de Cannes en 2018 le film sera encensé entre autres par le Monde et Télérama. En janvier 2020, Letizia Storti est de nouveau retenue pour un rôle de figurante dans le futur film de Stephen Brisé, mais il semble que le coeur n'y est plus. Les confinements successifs accentuent le mal-être de Letizia qui se jette du troisième étage de l'usine UPSA d'Agen où elle travaille, en laissant une lettre qui évoque la pression subie au travail. Très affectée par cette nouvelle, Anne Plantagenêt va mener une enquête pour comprendre comment la pétillante syndicaliste a pu en arriver à une telle extrémité. En convalescence dans une clinique marseillaise, Letizia traverse une longue période dépressive avant de disparaître brutalement le 31 mai 2022. Trois semaines plus tard son corps sera retrouvé derrière un buisson à cinquante mètres de la maison de santé.
L'empathie d'Anne Plantagenet pour Letizia Storti est sincère et touchant. Les entretiens successifs avec la syndicaliste engagée, le visionnage des essais et des rushes, lui ont permis de dresser un portrait qu'on devine fidèle de l'ouvrière sur une chaîne de production durant plus de trente ans.
Commenter  J’apprécie          200
Voilà un très beau moment de lecture et je ne m'y attendais pas vraiment, je dois dire !
En effet, le sujet n'est pas a priori des plus passionnants : une syndicaliste engagée, qui devient figurante dans un film sur le sujet, disparaît un an après une tentative de suicide dans son entreprise.
Mais c'est sans compter sur la jolie plume d'Anne Plantagenet, qui décrit, avec une grande douceur et beaucoup de pudeur, cette femme et les souvenirs qu'elle en a.

L'autrice a rencontré Letizia justement à l'occasion du tournage du film ("En guerre", avec Vincent Lindon). Elle décrit une femme pleine de vie, mais de complexes aussi, traînant ses souffrances enfantines et s'engageant pour les autres, pour les droits des travailleurs. Ce livre ne fait pas un descriptif d'une quelconque lutte syndicale, mais raconte la vraie histoire de Letizia Storti. J'en ai peut-être (sans doute ?) entendu parler, mais voilà, effectivement, ce "fait divers" a été oublié... Ce livre a le mérite de faire revivre cette histoire, et de nous y faire réfléchir sans donner de leçon.
On y voit aussi la vie, tout simplement, la parentalité, l'amour d'une petite fille pour sa mère, l'intégration, et plein de sujets secondaires qui rendent le récit vivant et fort.
Je ne m'attendais pas à être aussi conquise après cette lecture.
Merci à Babelio et au Seuil pour cette masse critique.
Commenter  J’apprécie          90
Cette femme c'était Letizia Storti. L'auteure avait fait sa connaissance sur le tournage du film "En guerre" de Stéphane Brizé et était restée un peu en contact avec elle après cela. Quand elle a appris sa disparition, elle a décidé de raconter son histoire afin qu'elle ne soit pas juste "une femme de 56ans".

C'est donc l'histoire d'une ouvrière qui a commencé à travaillé très jeune dans une grande entreprise et qui y est resté toute sa vie, d'une militante très engagée -ce qui lui a fallu de participer au tournage du film de Stéphane Brizé-, d'une mère, d'une femme.
A travers Letizia, c'est l'histoire de milliers de français qui est racontée. Des français qui se battent pour conserver leur travail quand les investissements de grands groupes doivent être rentabilisés, de leur stress, de la pression qu'ils subissent, de leur combat et parfois aussi, de leur chute...

J'ai trouvé révoltante la manière dont a été traitée Letizia et cela m'a secouée je dois bien le dire.
J'ai aimé le style de l'auteure que j'ai trouvé très fluide mais j'ai trouvé un déséquilibre entre la première partie que j'ai trouvée longue et la seconde. Même si j'ai bien conscience que les faits énoncés au début sont importants pour comprendre ce qui liait les 2 femmes, j'étais impatiente de savoir ce qui était arrivé à Mme Storti et ce qui l'avait menée à cet acte désespéré.

J'en ressors donc assez mitigée et je m'en sens presque coupable car je trouve très noble de la part d'Anne Plantagenet d'avoir voulu redonner un visage et un nom à cette femme qui a passé sa vie sans être réellement vue mais il me reste cependant un goût de trop peu dont je n'arrive pas à me défaire...
Commenter  J’apprécie          80
Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans - Anne Plantagenet
Seuil

« Sa disparition semble le point d'orgue d'une existence à lutter contre l'effacement »

Alors Letizia Storti méritait bien un livre et Anne Plantagenet l'a écrit.
Un récit humble, le portrait hommage d'une femme attachante, ombre parmi tant d'autres dans l'entreprise ou pendant 34 ans elle a exécuté le même geste. L'usine Upsa d'Agen, 1250 salariés.
Quand Stéphane Brizé réalisateur du film en guerre avec Vincent Lindon recherche des figurants, Letizia répond présente. Il y a de puissants parallèles entre la vie ouvrière de Letizia et l'histoire sociale que raconte le film. Fille d'immigrés italiens, elle est convaincue qu'on s'élève par l'instruction et par le travail. Convaincue aussi qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds, elle est syndiquée et va au combat.
Letizia est charismatique, elle déborde de gouaille et d'énergie, cela se voit sur les prises de vue du réalisateur. C'est sa vie qu'elle joue, d'ailleurs elle ne joue pas, « elle est ». Elle a compris très tôt que sa place elle doit la prendre, elle ne tombera pas du ciel. C'est là que Letizia et Anne se rencontrent, l'une fait quelques apparitions, l'autre écrit un papier. Elles échangent, restent en contact. Longtemps.
Mais un jour, Anne apprend la disparition de Letizia, évaporé entre une unité de soins et la ville De Marseille. Les échangent avaient pris un coup d'usure, le contact distendu dissimulait d'autres combats pour Letizia.
L'écrivaine refait le chemin à l'envers, la vie de Letizia broyée par une multinationale japonaise déshumanisé qui a racheté l'usine. Letizia ballotée soumise au mécanisme des groupes régis par l'argent. Letizia qui n'avait plus sa place, plus de place. Letizia évaporée.
Un récit aussi touchant que glaçant, merci Anne Plantagenet d'avoir rendu à Letizia la place qu'elle méritait, le temps d'un livre.
Il n'y a pas de petites vies, il y a des vies singulières qui s'imbriquent les unes dans les autres dans « le grand tout » de l'humanité.

Lu dans le cadre d'un envoi Babelio que je remercie ainsi que les éditions du Seuil.
Commenter  J’apprécie          80
Une masse critique me proposant de découvrir une auteure que je ne connaissais pas malgré le nombre impressionnant de livres qu'elle a déjà écrit …
Une masse critique me proposant de découvrir une histoire pas comme les autres, une histoire de disparition, l'histoire d'une ouvrière, fille d'immigrés italiens, militante syndicale qui un jour voit son horizon s'ouvrir pour devenir peut être une actrice, pour enfin devenir quelqu'un …
Ça ne se refuse pas.
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil.
Sitôt reçu, sitôt lu, sitôt commenté !
Il faut dire qu'il faisait très beau tantôt en Normandie, que le livre est court, et l'histoire poignante !

Une inconnue, Letizia Storti, et pourtant une reconnaissance posthume …
Allo ciné : « Letizia Storti est une Actrice française. Découvrez sa biographie, sa carrière en détail et toute son actualité », c'est le résumé, quand on va voir plus en détail, pas de photo, pas de commentaire, juste sa filmographie « En guerre » et « un autre monde », films de Stéphane Brizé, dans lesquels elle fait une brève apparition comme figurante …
Autrement des extraits de journaux régionaux ou nationaux, la dépêche du sud-ouest : « Le corps de Létizia Storti a été découvert vendredi 24 juin dans la région De Marseille, a indiqué ce lundi 27 juin sa famille. La salariée d'Upsa, qui avait tenté de mettre fin à ses jours le 24 mars 2021 en se jetant d'un escalier sur le site de l'entreprise agenaise, avait 56 ans… sa disparition avait été signalée aux services de police locaux fin mai dernier. La quinquagénaire n'avait pas réintégré après une permission la maison de santé où elle séjournait. Des écrits ont été retrouvés sur elle, pouvant laisser envisager la thèse d'un suicide. Une enquête est en cours ».

Le récit de la rencontre, entre une auteure devenant confidente d'une femme qui a osé essayer de combattre une entreprise où règne l'imbécilité, l'arrivisme de certains, et le diktat des actionnaires toujours avides du toujours plus de profits, rend compte de ce qui est le témoignage des petites gens, celles et ceux qu'on applaudissaient lors du confinement car il n'avait pas le choix …
il faut « 🎶 travailler encore …
🎶 travailler encore » …
comme le chante Bernard Lavilliers.
Commenter  J’apprécie          80
Merci aux editions du Seuil et a Babelio pour l'envoie de ce livre.

De Anne Plantagenet ; Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans.

Petit livre de 150 pages qui ne nous laisse pas indifférent.

Letizia Storti employée chez UPSA a Agen est une élue de Force Ouvrière.
Cette femme au fort caractère se bat pour le bien être des ouvriers de son entreprise.

Le film "En guerre "de Stéphane Brizé va être tourné dans des anciens locaux de Fumel.
Letizia après un essai fait parti des acteurs non professionnels aux côtés de Vincent Lindon.
Le film porte sur une révolte dans une usine ou Letizia représente une syndicaliste, rôle qui évidement lui colle a la peau.

Anne Plantagenet amie du cinéaste ayant remarqué cette "actrice" et désirant connaitre son ressenti après ce tournage la contacte. Elle rencontre alors une femme épanouie qu'elle reverra a Canne lors de la projection du film.

UPSA change de propriétaire. le climat de l'entreprise change.
Letizia victime d'un accident va connaitre la désillusion, la non reconnaissance de ses années de labeur et la descente aux enfers.

Ce petit livre d'une histoire vraie vous touche au plus profond de votre coeur.
A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          50
Lente descente en enfer, presque à l'improviste. Presque car tout était écrit, en amont. le monde patronal est loin d'être bienveillant et généreux. Il est calculateur, destructeur, profiteur, inhumain. La loi du marché est plus importante que l'humain. Cette loi prévaut sur toute autre loi… S'il y a un fautif, cela sera toujours le travailleur. Il est plus simple de broyer un être seul qu'une direction patronale.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (179) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}