Une masse critique me proposant de découvrir une auteure que je ne connaissais pas malgré le nombre impressionnant de livres qu'elle a déjà écrit …
Une masse critique me proposant de découvrir une histoire pas comme les autres, une histoire de disparition, l'histoire d'une ouvrière, fille d'immigrés italiens, militante syndicale qui un jour voit son horizon s'ouvrir pour devenir peut être une actrice, pour enfin devenir quelqu'un …
Ça ne se refuse pas.
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil.
Sitôt reçu, sitôt lu, sitôt commenté !
Il faut dire qu'il faisait très beau tantôt en Normandie, que le livre est court, et l'histoire poignante !
Une inconnue, Letizia Storti, et pourtant une reconnaissance posthume …
Allo ciné : « Letizia Storti est une Actrice française. Découvrez sa biographie, sa carrière en détail et toute son actualité », c'est le résumé, quand on va voir plus en détail, pas de photo, pas de commentaire, juste sa filmographie « En guerre » et « un autre monde », films de Stéphane Brizé, dans lesquels elle fait une brève apparition comme figurante …
Autrement des extraits de journaux régionaux ou nationaux, la dépêche du sud-ouest : « Le corps de Létizia Storti a été découvert vendredi 24 juin dans la région
De Marseille, a indiqué ce lundi 27 juin sa famille. La salariée d'Upsa, qui avait tenté de mettre fin à ses jours le 24 mars 2021 en se jetant d'un escalier sur le site de l'entreprise agenaise, avait 56 ans… sa disparition avait été signalée aux services de police locaux fin mai dernier. La quinquagénaire n'avait pas réintégré après une permission la maison de santé où elle séjournait. Des écrits ont été retrouvés sur elle, pouvant laisser envisager la thèse d'un suicide. Une enquête est en cours ».
Le récit de la rencontre, entre une auteure devenant confidente d'une femme qui a osé essayer de combattre une entreprise où règne l'imbécilité, l'arrivisme de certains, et le diktat des actionnaires toujours avides du toujours plus de profits, rend compte de ce qui est le témoignage des petites gens, celles et ceux qu'on applaudissaient lors du confinement car il n'avait pas le choix …
il faut « 🎶 travailler encore …
🎶 travailler encore » …
comme le chante
Bernard Lavilliers.