La SF n'est pas mon genre de prédilection, malgré tout, ce livre m'a intriguée lorsque j'en ai entendu parler, entre autre de par sa publication sous forme d'épisodes. Rien de tel pour rendre le lecteur accro ! Et ma dernière expérience avec Sérum d'
Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza m'a littéralement rendue dingue tant il fallait que je connaisse la suite ! L'auteur évoque d'ailleurs sa propre expérience en préambule : marqué par «
La Ligne Verte » de
Stephen King, il rêvait d'écrire à son tour un roman qu'il ne livrait qu'au compte-gouttes.
Illico plongé dans l'histoire, on s'éveille ce fameux matin où « ça » s'est produit. Passant d'une ville à une autre, on fait la connaissance de personnages plus ou moins farfelus : la famille lambda, la jeune divorcée, le rebelle typique ravi de voir les rues désertes, le gentil mercenaire…
Après un bref état des lieux, l'inquiétude commence à les gagner. Quelque chose est arrivé et ça n'augure rien de bon. Pourquoi ce silence ?
« le monde est mort », il n'y a pas d'autre explication…
L'écriture fluide, rythmée et non dénuée d'humour m'ont rappelé la désinvolture et l'ambiance loufoque de la saga du « Livre sans nom », mais l'ensemble manque de profondeur. Répétitif, chargé de dialogues et de personnages, trop peu d'action…
Soit, le décor se doit d'être planté, mais l'intrigue reste confuse jusqu'à la fin de l'épisode, et je ne me suis pas attachée aux personnages. J'avoue m'être ennuyée à certains moments, et je ne sais pas encore si je poursuivrai l'aventure de la « Grande Disparition »…