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Ave Cédric.
Lire Pax Deorum tome 1 : Il était une fois, Rome… de Cédric Plouvier, c'est faire un saut dans le passé et se retrouver à Rome au IV siècle av. J.C. C'est un épisode de présentation où nous découvrons la ville, de nombreux personnages et la civilisation romaine avec de très nombreux détails.
Nous allons croiser des pater familias, des matrones, des esclaves, des brigands, des légionnaires, des paysans.
Il y a des conflits avec toujours et encore des gaulois mais attention ce n'est pas Asrérix et aussi un siège avec les Étrusques à Véies qui s'éternise un peu trop au goût des soldats et mécontente le peuple.
La politique aussi joue un rôle important avec le sénat, les patriciens et la plèbe, rien d'extraordinaire, complots, associations, magouilles.
Et puis, il ne faut surtout pas oublier les dieux qui tiennent une place importante dans la vie quotidienne.
Sous la houlette de Cédric Plouvier tout ce petit monde s'anime, prend vie et nous emmène à sa suite. L'auteur nous explique tout, on trouve un lexique à la fin.
Mais c'est aussi un récit fantastique où un lac menace de déborder, de très grands loups attaquent, des phénomènes étranges se produisent, une mort inexpliquée n'a rien à envier au mystère de la chambre jaune, des voix venues de nulle part s'adressent aux personnes : dieux, amis ou ennemis qui sait ?
Donc, oui c'est à lire absolument,d'autant que le récit se termine sur une manoeuvre politique qui va s'avérer être un beau fiasco.Je ne l'avais pas vu venir mais j'ai fini ma lecture le sourire aux lèvres.
Merci à Cédric Plouvier pour ce SP.

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Je remercie chaleureusement l'auteur Cedric-Plouvier ainsi que les Éditions Libre2lire pour cette lecture et leur confiance !

« Pax Deorum » est le nom de la saga signée Cédric Plouvier, dont le premier tome vient de sortir chez Libre2lire, et qui s'appelle « il était une fois Rome.. ». L'auteur est un spécialiste de l'histoire romaine, lui qui est en effet professeur et historien analyste en Histoire et en civilisation romaines. Comme dans tout premier tome, il est avant tout question de nous immerger dans un nouvel univers. Cédric Plouvier prend le temps de construire, d'installer une atmosphère, une ambiance mêlant avec talent l'histoire romaine et le thriller, le tout nimbée de fantastique. Les nombreux personnages du récit sont finement décrits et possèdent chacun(e) une psychologie propre, à ce début de IVe siècle avant J-C. , à Rome, nous sommes exactement en 398 avant J.-C. L'auteur tisse sa toile patiemment et nous emmène dans les intrigues qui agitent les coulisses et les lieux de pouvoir avec les grandes familles patriciennes, détentrices du pouvoir politique à Rome, notamment au Sénat qui dirigeait la cité. Mais il ne se contente pas des hautes sphères des élites et nous immisce dans les quartiers les plus populaires de Rome, au milieu des plébéiens, des bandits, des escrocs, des souteneurs, des prostituées, des esclaves. La richesse du décor, des descriptions nombreuses nous amènent à côtoyer les différents personnages dans leur quotidien où l'on découvre ainsi tout un pan de cette histoire de Rome et ce dans les différentes couches de la société romaine. Les rapports entre plébéiens et patriciens, le sort des esclaves, les luttes d'influence au sein des grandes familles de Rome où à contrario la vie dans une simple famille de bergers, c'est à dire chez les plus humbles. C'est tout un monde qui renaît sous nos yeux. L'auteur bâti un récit qui plaira aux amateurs de romans historiques dans la veine de l'auteur Alberto Angela. Avec une différence notable, Cédric Plouvier teinte son récit de fantastique avec par exemple des loups énormes et menaçants qui attaquent les bergers, avec aussi des phénomènes naturels inexpliqués, étranges que tous prennent pour des punitions ou des messages adressés par les Dieux. On plonge au coeur de batailles opposant Rome aux cités étrusques, à des peuples gaulois venant piller. le tribun Publius Cornelius Cossus, un des personnages les plus charismatiques de ce récit, mène le siège qui dure depuis des années déjà, contre la cité de Véies. Il est bon de signaler qu'on ne se perd jamais entre les noms des différents personnages grâce à un index en fin d'ouvrage. Des manipulations et des trahisons au coeur du pouvoir où chez les brigands les plus infâmes, du sexe, de la rancoeur, de l'ambition, des phénomènes étranges voir surnaturels, Cédric Plouvier met en place un univers foisonnant, celui de la civilisation romaine. Un premier tome qui se lit avec plaisir même si forcément on est en attente d'en savoir plus sur l'intrigue dans un second tome à paraître. Amateur d'histoire romaine ou curieux ayant envie de découvrir le style d'un auteur passionné, je ne peux que vous inciter à lire ce premier tome de « Pax Deorum », publié chez Libre2lire.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Le contexte : Rome ne s'est pas encore approprié la péninsule, divers peuples la lui disputent, dont les Etrusques. Assiégée depuis des mois, Véies, une de leurs villes, continue à résister. A Rome, de puissantes familles patriciennes intriguent pour prendre le pouvoir. La plèbe, servie par ses tribuns, cherche à renforcer le sien. Dans les quartiers malfamés de la ville, des bandes organisées font régner la terreur. La nature et les dieux s'invitent dans cette cacophonie, mais leurs messages sont si obscurs que les hommes peinent à les interpréter.
J'apprécie les romans historiques, mais pas trop ceux qui concernent les Romains, même si j'en ai lus quelques-uns. Pour autant, je ne sacrifie pas à l'adage « fontaine, je ne boirai pas de ton eau ». Donc, je suis venue, j'ai bu et j'ai lu ce roman qui recèle autant de qualités dans sa forme que d'heureuses surprises dans son fond. Grande rigueur historique, -l'écrivain est historien-, formidable trait de plume, -l'historien est écrivain-qui s'expriment dans un roman complexe. Des personnages nombreux, très travaillés, aux interactions intrigantes, nourrissent un terreau fertile, vivant, soigneusement hersé. L'écriture généreuse fourmille de détails qui confèrent aux scènes une dimension très visuelle. L'auteur est en outre prodigue d'explications, distillées dans une démarche respectueuse et valorisante envers le lecteur qui acquiert des connaissances et s'intègre d'autant plus aisément dans la trame tissée. On se familiarise ainsi avec le fonctionnement des institutions, avec certains aspects de la vie quotidienne liés à la culture et à la religion, dont certains apportent une dimension poétique -ainsi les « indigitations », ou manifestations d'un esprit divin dans des objets usuels tel que Portunus, le dieu des portes et des passages-.
Alea jacta est et caetera, Pax Deorum livre 1 est un excellent roman, de nature à satisfaire un lectorat exigeant et varié.
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Merci à SimPlement et à l'auteur, Cédric Plouvier, pour l'envoi en service presse de ce roman historique.Rome ,400 avant Jésus-Christ ,est en proie à plusieurs dangers:Les Etrusques ,assiégés, mais aux portes de la ville,les brigands qui multiplient les délits,la Plèbe qui aimerait plus de partages ,mais aussi des faits étranges qui seraient des signes de courroux des dieux.Le tome 1 d'une saga richement documenté où l'on retrouve de multiples personnages que le destin va sûrement rapprocher.Une bonne fresque historique.
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C'est un réel coup de coeur.

Quand on parle de Rome Antique, on pense souvent à l'empire qui a dominé le bassin méditerranéen, mais, que connaissez-vous de cette petite ville de Rome au IVème siècle ACN qui n'avait pas encore conquis la péninsule italienne, et qui devait faire face aux Etrusques ainsi qu'aux gaulois ? Si vous avez aimé la série « Rome » de HBO, « Pax Deorum » est un livre que vous adorerez !

Cédric Plouvier est historien de formation, il est professeur et analyste en histoire et civilisation romaine. C'est là que réside l'un des points forts du roman. On est face à une société romaine réaliste, s'inscrivant dans une époque bien délimitée historiquement. Les moeurs, la culture, les croyances et la géopolitique qui entourent l'histoire sont également bien expliqués sans pour autant alourdir le texte. Il n'est donc pas nécessaire de bien connaître la Rome Antique pour s'immerger dans l'histoire.

Un deuxième point fort est le point de vue des différentes classes sociales.
Les chapitres sont plutôt courts, et permettent, à la manière d'une caméra, de suivre les personnages dans leurs péripéties tout en croisant leurs destins. La plume de l'auteur est légère et fluide, ce qui est rare lorsque l'on s'attaque à des descriptions historiques.

Pour la suite de la chronique, rendez-vous sur le lien ci-dessous :)




Lien : https://dwfstory.news.blog/2..
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J'ai lu « Pax Deorum, Tome 1 - Il était une fois Rome » de Cédric Plouvier.

… 398 avant Jésus-Christ. La montée inhabituelle des eaux du lac Albain surprend le jeune Décimus Mortelinus et le centurion Lucius Titinius qui se rendent aussitôt sur les lieux, au sud-ouest de Rome…

Cet événement mystérieux se place dans l'incipit du livre et apparaît comme le fil conducteur de l'intrigue. Menace de Mère Nature, colère des Dieux ? le phénomène qui inquiète devient le théâtre de faits surnaturels et conduit certains personnages à consulter l'oracle de Delphes.

Dans cette fresque historique, Cédric Plouvier tient compte du contexte culturel de l'époque avec ses mythes et ses croyances. Cette intrusion fantastique dans le cadre réaliste du récit apporte de l'originalité au roman.

Rome n'a jamais été aussi puissante, mais elle entre régulièrement en conflit avec ses voisins immédiats, les Étrusques, les Gaulois… Au coeur de cette civilisation foisonnent aussi des intrigues politiques bien restituées par l'auteur ainsi que la réalité sociale et économique vécue par les différents acteurs du moment : les plébéiens, les patriciens et toutes les couches de la société romaine décrites dans leur quotidien.

Au fil des pages, Cédric Plouvier emmène le lecteur dans une saga auréolée de mystères et d'intrigues. Il réussit à rendre accessible ce voyage dans le temps au plus profane grâce à une écriture vivante et une reconstitution des évènements claire et précise. On relèvera le sérieux des recherches historiques de ce livre qui est agrémenté par un lexique, un index où sont répertoriés les personnages principaux et les plans de l'Italie de l'époque.

Pax Déorum. Pour que les Divinités soient favorables à Rome, les Romains font allégeance et il importe de ne pas les offenser... le premier tome de cette fresque historique se termine sous l'oeil de Janus bifrons, le dieu des passages, des commencements et des fins, qui regarde à la fois le présent et l'avenir.

Cédric Plouvier déploie une histoire construite dans un style rythmé et en filigrane, une trame historique bien écrite.

Je remercie Simplement Pro et Cédric Plouvier pour la lecture de ce roman.
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Je débutais à peine les premières pages que je me demandais dans quelle galère j'avais embarquée.
Le lexique latin ainsi que les multiples personnages rendent ce roman complexe.
Je ne parle même pas des personnages, avec des prénoms tels que Publius, Antistius et pleins d'autres "us", il m'a fallu un certain temps d'adaptation.

Et puis il y a eu ce moment, cet instant où j'ai arrêté de me focaliser sur chaque mot et sa définition. Là j'ai commencé à apprécier la plume de l'auteur.
Le style est soutenu certes mais l'écriture est agréable.
Tout est tellement bien décrit que j'ai eu l'impression de voyager dans la Rome antique.

Une page en amenant une autre, j'ai été surprise par ma volonté de connaître la suite des évènements.

Dès que le Sénat entre en scène, les stratégies politiques se mettent en place, les grandes familles essaient de placer leurs pions et l'action débute réellement.

J'ai été un peu décontenancée par le fait que les signes surnaturels paraissent si naturels, mais il est vrai qu'à cette époque, l'existence des Dieux ainsi que leur influence sur le commun des mortels n'étaient pas une croyance mais une évidence.

J'ai eu petit coup de coeur pour le personnage d'Ariphron, la sagesse de ses réflexions m'a fait sourire.

Je ne peux m'empêcher de relever le caractère professoral de l'oeuvre.
La volonté d'enseigner de notre auteur exsude à travers les lignes de son récit.
Les documents annexes qui complètent le roman démontrent une incroyable rigueur et on croirait que l'expression tiré au cordeau à été créée par notre écrivain.

Je n'ai pu contenir une certaine nostalgie à la lecture de ce roman, me revoyant armée de mon Gaffiot , essayant de donner une traduction fiable aux textes latin.

Malgré la complexité de l'ouvrage, j'ai pris un réel plaisir lors de ma lecture. L'auteur m'a challengée et cela n'était pas arrivé depuis longtemps.
Je suis curieuse de connaître la suite.
Merci pour cette belle découverte.
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Fan de romans historiques, je ne m'étais, jusqu'alors jamais lancée dans une telle aventure en plongeant dans l'univers de la Rome antique.

Je remercie l'auteur : Cedric Plouvier pour m'avoir permis de vivre cette aventure enrichissante nous plongeant dans un univers particulier avec ses intrigues, ses jeux de pouvoirs au coeur de la politique de cette Rome du IVe siècle avant Jésus-Christ

L'auteur nous fait partager la vie de familles régnant au Senat et nous présente les différentes couches sociales et nous plonge dans l'ambiance de l'époque

Ce roman comporte également un volet fantastique assez intriguant.

Le récit est très riche en descriptions posant le contexte, les protagonistes, assorti d'une foule de détails qui laisse entrevoir, la connaissance de l'auteur sur le sujet

Mon petit problème de lecture s'est posé avec le nombre de personnages et leurs noms latins, ce qui m'a un peu embrouillée, par moments, malgré l'index des personnages principaux en fin de roman en epub et les arbres généalogiques.

Mon deuxième petit problème a été en lien avec la mise en page et les dialogues en puces et non pas en tiret cadratins.

Un roman intéressant, écrit dans un style plaisant et immersif. Je ne pense pas néanmoins poursuivre la lecture de cette saga, trop longue à mon goût malgré l'intérêt culturel de l'oeuvre.

Je la conseille néanmoins aux amateurs du genre. Personnellement j'aurais tenté une immersion dans l'univers romain qui finalement me séduit moyennement.

Je remercie Cedric Plouvier pour m'avoir ouvert la porte vers un monde livresque hors de ma zone de confort.

Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Ce premier tome de Pax Deorum pose les bases d'une fresque historique qui nous emmène au IVe siècle avant Jésus-Christ dans une Rome naissante où la République est en place.
L'auteur prend le temps de nous décrire l'univers dans lequel il fait évoluer ses personnages, le contexte politique bien sûr, mais aussi les différents lieux. Il nous décrit les habitations, les vêtements, les rues et le mode de vie. C'est la partie pédagogique de ce livre qui nous initie à ce qui devait représenter le quotidien des Romains de cette époque. Utilisant la plupart du temps les noms latins pour désigner de nombreux objets et lieux, l'auteur nous immerge totalement dans cette époque.
De très nombreux personnages entrent en scène au fur et à mesure des chapitres, ce qui nous donne des points de vue différents de la situation générale. Nous apprenons à connaître petit à petit tous ces protagonistes. Certains sont attachants, d'autres très sympathiques, certains autres un peu moins. Mais, au fil des pages, ils prennent tous de la profondeur et je les ai suivis avec beaucoup d'intérêt.
Lien : https://labibliothequedallys..
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Avec le premier tome de Pax Deorum, vivez en antiquité, comme si vous y étiez !

Un roman historique mais pas que
Les recherches de l'auteur tapissent le roman ; le vocabulaire latin pullule pour mieux nous immerger dans cette atmosphère à la fois ancienne, et pourtant si proche de nous. Les manigances politiques, les faux-semblants, les traités, les guerres, les combats pour le pouvoir ne diffèrent pas d'une époque à l'autre ; les héros semblent sortis tout droit d'un thriller de notre temps, devant un décor atypique, que nous pensons connaître mais qui a encore tant à nous dévoiler.

L'ère romaine s'ouvre à nous dans toute sa splendeur et sa déchéance : Pax Deorum s'intéresse aux faits et non à une image idéalisée d'une humanité vieillie, aux valeurs parfois dérangeantes pour un citoyen d'aujourd'hui. Roman historique, mais pas que, Pax Deorum nous raconte aussi une histoire de famille, un défi des dieux et une manigance aux sommets. Des intrigues entremêlées qui s'enchaînent sans discontinuer, jusqu'à une fin alléchante et mystérieuse.

Une plongée dans l'antiquité
Nombre de termes se définissent via des notes de bas de pages ; la manière de lire proposée peut déranger ceux qui souhaitent s'immerger sans avoir à subir des arrêts fréquents, surtout dans les premiers chapitres. Heureusement, le contexte aide souvent à visualiser l'objet, la technique, ou l'information dont il est question. Mieux encore, ceux qui préfèrent s'évader pleinement peuvent sauter ces explications pour les retrouver à la fin du roman, lors d'une pause. Chacun pourra ainsi choisir d'évoluer à son rythme, tout en restant attentif à l'intrigue et à ses composés.

Nombre de cartes et de données supplémentaires embellissent l'ouvrage pour que les amoureux de l'Histoire apaisent leur soif de questions. Autant d'annexes que les curieux étudieront à loisir pour revivre le passé.

Un rythme qui balance
Les descriptions poussées, voire trop par endroits, ralentissent le rythme et freinent l'action ou le dialogue en cours. Malgré le fait qu'elles nous aident à nous abreuver d'un temps ancien, qui diffère en culture, tradition et quotidien, ces passages détaillés manquent de souplesse : tout semble confiné dans un ou plusieurs blocs alors que les distiller aurait été préférable pour une lecture moins brutale.

Cependant, les informations partagées regorgent de termes et images bienvenues pour apprendre tout en s'évadant.

Un manque de chaleur et d'émotions
Dans Pax Deorum, s'attacher à des individus apparaît difficile ; les personnages réalistes se voient emplis de contradictions et de complexités, également empreints d'avis et de visions étriqués dus à l'époque. Leurs réflexions, leurs logiques et raisonnements peuvent ainsi gêner. le lecteur aimera certains de leurs travers ou qualités, et en désapprouvera d'autres. Dans ce roman, tous les goûts s'expriment et se vivent : aucun héros n'est parfait, et c'est tant mieux ! Point de méchants ou de gentils non plus, chacun joue sa part et s'affirme, bercé par une intrigue aux multiples ramifications rondement menée.

Pourtant, ils manquent de chaleur ; les dialogues sérieux, de manigance, de menace et de politique parsèment l'ouvrage. Même s'ils restent vivaces et plaisants à lire, ils présentent des personnages vaniteux, intéressés par le pouvoir, et qui semblent sans coeur. Les émotions se lisent entre les lignes sans pour autant s'afficher nettement dans les mots, peut-être un effet dû à un narrateur souvent omniscient, non centré sur les regards et ressentis profonds des héros. Comme si nous survolions leurs représentations, nous ne touchons pas leurs convictions les plus intimes ; l'histoire avance et s'intéresse à l'action, ainsi qu'aux stratégies militaires ou tactiques, une ambiance qui colle à la perfection à l'univers romanisé que l'on sait porté par ces rouages.

Pourquoi lire le premier tome de Pax Deorum ?
Pour s'immerger aux temps des romains grâce à des descriptions précises, des termes travaillés et des recherches de qualités menées par l'auteur.
Pour vibrer aux côtés de personnages non manichéens, qui peuvent à la fois émerveiller et dégoûter, sans pour autant que leurs émotions nous soient divulguées.
Pour vivre une histoire intense, où politique, divinités, secrets de famille et batailles s'entremêlent.
Pour mieux réfléchir aux idéologies de notre époque par une mise en opposition des valeurs et traditions d'antan.
Pour soutenir un auteur passionné !

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=61388

J'ai mis la note de : 15/20]
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