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Citations sur La Chute de la Maison Usher (12)

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Je ne sais comment cela se fit, — mais, au premier coup d’œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d’insupportable tristesse pénétra mon âme.
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Je vis qu'il était l'esclave subjugué d'une espèce de terreur tout à fait anormale.
" Je mourrai, dit-il, il faut que je meure de cette déplorable folie. C'est ainsi, ainsi, et non pas autrement, que je périrai. Je redoute les événements à
venir, non en eux-mêmes, mais dans leurs résultats. Je frissonne à la pensée d'un incident quelconque, du genre le plus vulgaire, qui peut opérer sur cette intolérable agitation de mon âme. Je n'ai vraiment pas horreur du
danger, excepté dans son effet positif, la terreur. Dans cet état d'énervation, état pitoyable, je sens que tôt ou tard le moment viendra où la vie et la raison m'abandonneront à la fois, dans quelque lutte inégale avec le sinistre fantôme: la peur! "
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But evil things, in robes of sorrow,
Assailed the monarch’s high estate;
Ah, let us mourn!—for never morrow
Shall dawn upon him, desolate!

Mais les êtres de malheur, en robe de deuil
Ont assailli le monarque sur son trône sacré
Ah! Pleurons! Car jamais plus un œil
Ne verra le soleil briller sur lui , l’infortuné!
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Je ne sais comment cela se fait, - mais, au premier coup d'œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d' insupportable tristesse pénétra mon âme.
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Il est peu de personnes qui ne se soient amusées, à un moment quelconque de leur vie, à remonter le cours de leurs idées et à rechercher par quels chemins leur esprit était arrivé à de certaines conclusions. Souvent cette occupation est pleine d’intérêt et celui qui l’essaye pour la première fois est étonné de l’incohérence et de la distance, immense en apparence, entre le point de départ et le point d’arrivée.
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Et puis, passés des jours d'amère peine, les symptômes du désordre mental de mon ami subirent un changement visible.
Son maintien coutumier s'était évanoui. Ses occupations habituelles étaient
négligées, oubliées. Il errait de chambre en chambre d'un pas pressé, inégal et sans but.
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Enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, -mais au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insurpportable tristesse pénètra mon âme.
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Je sentais que je respirais une atmosphère de chagrin. Un air de mélancolie âpre, profonde, incurable, planait sur tout et pénétrait tout. [...]
Je reconnaissais plus amèrement la vanité de tous mes efforts pour ranimer un esprit, d’où la nuit, comme une propriété qui lui aurait été inhérente, déversait sur tous les objets de l’univers physique et moral une irradiation incessante de ténèbres.
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I
Dans la plus verte de nos vallées,
Par les bons anges habitée,
Autrefois un beau et majestueux palais,
— Un rayonnant palais, — dressait son front.
C’était dans le domaine du monarque Pensée,
C’était là qu’il s’élevait.
Jamais séraphin ne déploya son aile
Sur un édifice à moitié aussi beau.
II
Des bannières blondes, superbes, dorées,
À son dôme flottaient et ondulaient ;
(C’était, — tout cela, c’était dans le vieux,
Dans le très vieux temps)
Et, à chaque douce brise qui se jouait
Dans ces suaves journées,
Le long des remparts chevelus et pâles,
S’échappait un parfum ailé.
III
Les voyageurs dans cette heureuse vallée,
À travers deux fenêtres lumineuses, voyaient
Des esprits qui se mouvaient harmonieusement
Au commandement d’un luth bien accordé.
Tout autour d’un trône, où, siégeant
— Un vrai Porphyrogénète, celui-là ! —
Dans un apparat digne de sa gloire,
Apparaissait le maître du royaume.
IV
Et tout étincelante de nacre et de rubis
Était la porte du beau palais,
Par laquelle coulait à flots, à flots, à flots,
Et pétillait incessamment
Une troupe d’Echos dont l’agréable fonction
Était simplement de chanter,
Avec des accents d’une exquise beauté,
L’esprit et la sagesse de leur roi.
V
Mais des êtres de malheur, en robes de deuil,
Ont assailli la haute autorité du monarque.
— Ah ! pleurons ! car jamais l’aube d’un lendemain
Ne brillera sur lui, le désolé ! —
Et, tout autour de sa demeure, la gloire
Qui s’empourprait et florissait,
N’est plus qu’une histoire, souvenir ténébreux
Des vieux âges défunts.
VI
Et maintenant les voyageurs, dans cette vallée,
À travers les fenêtres rougeâtres, voient
De vastes formes qui se meuvent fantastiquement
Aux sons d’une musique discordante ;
Pendant que, comme une rivière rapide et lugubre,
À travers la porte pâle,
Une hideuse multitude se rue éternellement,
Qui va éclatant de rire, — ne pouvant plus sourire.
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