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Sequana (24/11/1941)

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Dans le ciel de Syrie" peut intéresser divers lecteurs. Tout d'abord les amateurs d'histoire, de l'armée française, de l'aviation. Mais aussi, de façon plus souterraine, ceux qui sont fascinés par l'Orient, le désert de pierres et de sable, pour qui les mots Liban-Syrie-Palestine évoquent l'aventure.
J'ai lu ce livre avec en mémoire les échos des actualités récentes et les noms de Palmyre, Homs, Alep m'ont amenés à cette réflexion.
Que penser de tous ces morts inutiles en 1941, autant côté français qu'anglais, devant le spectacle qui se déroule en Syrie aujourd'hui en 2017 ? Combien sont dérisoires ces mots qui parcourent ce livre : honneur, sacrifice, abnégation. bravoure.
Cela n'a de sens que pour construire un monde meilleur. Daesh ne le propose pas, ni personne.
J'ai dû m'évader pendant ma lecture, oublier les opérations militaires pour ne garder que les paysages de l'oasis de Palmyre, le murmure de l'Euphrate et le souffle du vent dans le Djebel-ech-Charq.
C'est de cela que je me souviendrai même si après cette lecture je suis devenu incollable sur les avions français Morane-406, Dewoitine-520, Glenn-Martin F-167, sans oublier les anglais Gloster, Hawker, Curtiss P40.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Cependant, une telle activité entraîne une usure rapide du personnel et du matériel. Certains équipages effectuent plusieurs sorties par jour. Mais chaque sortie suppose un travail considérable au sol. Il faut entretenir les avions et ce n'est pas chose aisée sur des terrains de fortune ou la dispersion obligatoire des appareils complique encore la tâche. Il faut aussi entre deux sorties, effectuer le chargement des bombes, opérations longue et délicate, à laquelle procèdent les équipages dès leur atterrissage avec des moyens souvent sommaires. Ce travail intense par une température déprimante suppose une dépense physique considérable. Ajoutez à cela la tension nerveuse qu'entraîne l'exécution des missions aériennes ou que suscitent les attaques des terrains par l'aviation ennemie et vous aurez encore une bien faible idée de l'effort extraordinaire qui dut être fourni par le personnel.
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L'avion de chasse Morane-406, mis en service en 1939, peu de temps avant la guerre, rentre dans la catégorie du matériel relativement moderne. Son armement en fait un engin redoutable, mais sa vitesse ne lui permet plus d'envisager, avec des chances de succès, un combat contre un bombardier moderne filant à plus de 500 kilomètres à l'heure. Avec sa silhouette ramassée, ventrue à l'avant, il apparaît comme un gros bourdon ; une antenne en forme de sabre s'érige comme un dard, un peu en arrière de la cabine vitrée du pilote.
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Au lendemain du douloureux armistice de Juin 1940, qui consacrait la pénible défaite de la France, des voix qui se croyaient autorisées, furent assez injustes pour rejeter sur l'aviation française, une lourde part du désastre.
Nous ne reviendrons pas sur ces odieuses critiques qui, sans prendre garde à l'infériorité qualitative et numérique de notre matériel aérien, touchaient trop souvent un personnel combattant qui s'était, à vrai dire, sacrifié dans une lutte inégale, perdant plus de 30 % de ses effectifs.
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A toutes ces causes d'insuccès s'ajoutait la rudesse du climat. Roland Dorgelès, dans "Gringoire", a dépeint de façon saisissante la dure condition de l'armée du Levant :
" Elle se bat, et le sol, sous la main, brûle comme une culasse de mitrailleuse. Les rafales du vent de sable dessèchent la poitrine, déchire les yeux de leurs millions de pointes, empâtent la bouche à travers le chèche ; le soleil vous applique son feu rouge entre les épaules et vous aveugle de sa réverbération ; on se débat dans un four, les tempes se serrent à éclater, cependant, il faut tenir, haletant, calciné."
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Pour assurer la sécurité des territoires sur lesquels elle avait reçu mandat, la France ne disposait que de quelques milliers d'hommes : une vingtaine de bataillons d'infanterie, quelques régiments d'artillerie, quelques éléments de cavalerie, peu d'engins mécaniques, et la valeur de trois groupe d'aviation, dont un seul (G.B.1/39), équipé de matériel moderne. Il n'est pas question, dans ces conditions, d'opposer à l'envahisseur un front continu ; tout au plus peut-on tenir des points d'appui, toujours exposés aux manœuvres débordantes. Chez l'ennemi, au contraire, des troupes nombreuses, abondamment pourvues de matériel moderne. Aux effectifs maintenus en Palestine, soit une trentaine de mille hommes, sont venus s'ajouter quelques cinquante mille hommes et des unités blindées, ramenées de l'Afrique, de l'Irak ou de Grèce...et des troupes gaullistes composées en majorité de Sénégalais restés attachés à leurs chefs dissidents.
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