De feu et de neige

Tout se passe en Russie pendant que Napoléon Bonaparte envahit le pays. Félicité et sa mère sont sous la tutelle d'une comtesse. Tout se complique quand la guerre commence car elles sont françaises et Fédor, l'amour de félicité, part se battre.
Je n'ai lu que les 100 première pages car je n'ai pas accroché à ce roman historique... je ne retiens que l'amour éperdu de félicité envers Fédor. J'ai trouvé les personnages creux... Bref

Vu le nombre de critiques et résumés, je ne vais pas redonner l'intrigue mais seulement mon ressenti. L'idée était bonne et originale : parler de la vie d'une jeune française exilée en Russie alors que la guerre éclate en 1812. Cependant, l'héroïne est vraiment trop fleur bleue et un peu niaise. Je ne me suis pas attachée à elle. Je me suis ennuyée pendant ces 325 pages et les péripéties sont peu à peu invraisemblables (retrouvailles en temps de guerre peu crédibles). Bref, je vais vite l'oublier.

Le contexte de base est original (surtout pour moi qui n'avais jamais eu l'occasion de lire un texte qui traite des guerres napoléoniennes du côté russe) et le roman est très très bien documenté. C'est un travail impressionnant et plein de détail.
Malheureusement, je n'ai pas accroché avec l'histoire et n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Félicité est une ado amoureuse transie qui m'a un peu exaspéré (un peu trop in loooove pour moi) et sa mère m'a insupporté. Même si j'ai beaucoup aimé le rôle de Fédor, un Russe qui combat les Français, la patrie de celle dont il est amoureux, il n'est pas du tout fouillé et, une fois parti à la guerre, nous n'avons presque plus aucune de ses nouvelles. Alors qu'il aurait été tellement intéressant de suivre son changement d'opinion et l'effet de la guerre sur lui et son amour pour Félicité. Non, nous ne suivons que Félicité en fuite... qui marche dans la neige, et qui marche et qui marche et qui marche. C'est long et rien ne se passe vraiment, à part elle qui se plaint que son Fédor lui manque.
Bref, un peu déçue.
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