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- Valérie, Anne se retrouvent à la maison des Cybèles, un endroit de ressourcement pour personnes en difficulté.
- Valérie vit un burn-out et un problème de trouble affectif avec ses deux filles.
- Anne vient de perdre son bébé de mort subite.
Elles sont aidées par une psychologue très efficace et bienveillante, Catherine.
J'ai adoré le truc des petites cuillères invoqué par la psy.
Une image pour illustrer le stock d'énergie qu'une personne en burn-out n'a plus et doit pour bien faire reconquérir petit à petit.
- Charline tient un salon de dégustation non loin des Cybèles. Valérie y va le plus souvent possible pour ses délicieuses pâtisseries mais aussi pour l'amitié qui commence à naître entre elle et Charline.
Elle parvient à y emmener Anne et l'initiative sera heureuse.
Charline a connu de sérieux coups durs et va en connaître encore un de taille.
Une très belle histoire d'amitié.
Pas un grand roman mais ça se laisse lire grâce aux trois personnages sympathiques qu'on y rencontre.
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Voici mon retour de lecture sur Et que quelqu'un vous tende la main de Carène Ponte.
Le Jardin des Cybèles est une maison de repos qui accueille des personnes abîmées par la vie.
Cet été, il ouvre ses portes à deux nouvelles pensionnaires : Valérie, qui tente de se remettre d'un burnout, et Anna, détruite par la récente perte de sa fille.
Quelques jours après leur arrivée, Valérie et Anna font la connaissance de Charline, la propriétaire d'une pâtisserie voisine. Rapidement, ce lieu chaleureux devient un refuge pour les deux femmes, qui adorent s'y retrouver pour déguster des gâteaux tout en bavardant.
Mais lorsque Charline apprend une terrible nouvelle, Valérie et Anna décident de tout mettre en oeuvre pour épauler leur nouvelle amie dans cette épreuve.
Toutes trois embarquent alors pour une virée au bord de la mer.
Le temps de ce séjour improvisé, elles comptent bien réapprendre à profiter de la vie !
Et que quelqu'un vous tende la main est un très joli roman comme Carène Ponte sait nous écrire.
C'est une belle histoire d'amitié qui parle de deuil, de dépression, de maternité, de reconstruction.. Des thèmes forts et très bien traités, avec une grande sensibilité.
Les personnages sont très touchants, aussi bien Anna, Valérie, que Charline. Toutes trois sont vraiment attachantes, chacune à sa manière.
Sans oublier Catherine, une psychologue bienveillante et très compétente qui a une idée géniale concernant des.. petites cuillères.. mais je ne vous en dirais pas plus pour ne pas trop en dévoiler ;)
J'ai aimé l'idée du jardin des Cybèles, une maison de repos pour les cabossés de la vie.
Et la pâtisserie, juste à coté, qui est là aussi pour réparer les coeurs grâce à des sucreries :) Car le sucre, c'est la vie ;)
Et que quelqu'un vous tende la main est un joli roman qui m'a charmé. Je vous invite à le découvrir à votre tour et le note cinq étoiles :)
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Un roman choral qui m'a beaucoup plu.
On y rencontre trois femmes qui au départ ne se connaissent pas et n'ont rien en commun.
Si ce n'est que toutes les trois vont vivre des choses très difficiles dans leur vie.
Nous croisons d'abord Valérie qui a eu une enfance difficile et vient de faire un burn out. Anna une jeune femme qui vient de perdre son bébé.
Ces deux femmes se retrouvent au jardin des Cybèles, une maison de repos. Leurs pas vont les guider vers une patisserie tenue par Charline. Peu à peu ces femmes malmenées par la vie vont apprendre à se connaître et à s'apprécier. Quand Charline va être confrontée à une terrible épreuve, les trois amies vont louer une maison au bord de la mer et panser leurs blessures.
C'est un roman qui m' a boulerversée (j'avoue que je n'en attendais pas tant d'un roman étiqueté feel good). J'ai aimé le personnage du psychologue et sa théorie des petites cuillères.
Enfin les sujets abordés ne laissent pas indifférents: deuil, perte d'un enfant, dépression, maternité, pression du travail...
J'ai aimé voir cette amitié naissante, la bienveillance de la psychologue et la pâtisserie de Charline qui m' a donné envie de dévorer ses gâteaux ! Les personnages sont très touchants.
J'ai passé un très bon moment !
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Le titre vous interpelle ? C'est en effet la deuxième phrase du refrain d'un titre bien connu du groupe Sinsemilla, intitulé « Tout le bonheur du monde ». Un joli clin d'oeil pour une histoire qui colle parfaitement aux intentions de ladite chanson. Carène Ponte nous offre ici un roman aux portées psychologiques optimistes ; ou du moins, pleines d'espoir. Prêts pour un ascenseur émotionnel ?

« Il m'a fallu moins d'une minute pour perdre le contrôle. Pour laisser échapper tout ce que je tenais à bout de bras depuis des semaines. Comme lorsqu'on transporte un objet beaucoup trop lourd et volumineux et qu'on le sent glisser un peu plus à chaque pas.
En moins d'une minute tout a volé en éclats.
Ce matin- là, j'ai perdu pied. » le Jardin des Cybèles accueille des femmes qui ont craqué, un jour, devant un quotidien devenu trop lourd à gérer, suite à un deuil, ou à un traumatisme insubmersible. Des femmes brisées par la vie qui ont pris le chemin de cette maison de repos, ultime recours à une tentative suicidaire.

« Lorsqu'elle a estimé que je n'avais plus besoin d'elle, que j'étais assez grande pour me préparer avant de partir à l'école, pour en revenir, expédier mes devoirs et me faire à manger, elle a décidé de rattraper le temps perdu. J'avais dix ans, une grand- mère décédée, un père qui avait foutu le camp et une mère qui me demandait de l'appeler "Sabine" plutôt que "Maman". » Valérie souffre de ne pas savoir aimer ses filles, n'ayant pas eu le « mode d'emploi » de la mère aimante et attentive. Elle n'a pas connu l'amour maternel en amont et ne sait pas comment montrer à ses filles ses propres sentiments. Avoir en plus un mari qui ne comprend pas, une maison à gérer, des responsabilités toujours plus lourdes à assumer au niveau professionnel. Valérie craque.

« Je propose de porter un toast aux jolies rencontres, ces petits cadeaux de la vie qui nous aident à supporter tout le reste, dit-elle en levant son verre. » Au Jardin des Cybèles, Valérie va rencontrer la jeune Anna, au traumatisme ô combien douloureux (ce que j'ai pleuré…), mais aussi Charline, qui tient le salon de thé et de pâtisseries situé à quelques mètres de la maison de repos. Entre ces trois femmes aux profils et aux traumatismes différents, va naître une formidable amitié, qui va permettre à chacune de panser quelques plaies, mais surtout, de reprendre confiance en elle- même, et plus simplement, dans le destin – leur destin.

Au final, un roman qui ma retournée comme une crêpe… le deuxième que je lis de l'auteure et je pense que je vais continuer à la suivre. le personnage de Valérie, outre le prénom, a fait raisonner tant de choses en moi… Et puis Anna… Carène Ponte insuffle un tel élan de vie à ses personnages qu'il est difficile de ne pas avoir envie de les connaître, ou mieux, de les prendre dans nos bras. Un roman psychologique sensible, dans lequel tout le monde se reconnaîtra d'une manière ou une autre, forcément.
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Jusqu'ici, je n'avais lu que des livres de Noël de Carène Ponte et j'avais beaucoup aimé son écriture, que j'avais trouvée soignée. C'est vrai que j'avais un affreux préjugé (j'ai honte vraiment !), qui me faisait penser qu'une romance de Noël, c'était une histoire bâclée. Pour ma défense, je peux dire que ça existe…

Je n'ai donc pas pu résister, malgré une PAL de plus de 500 livres, à l'acquisition du dernier roman de Carène Ponte. Et j'ai eu raison, car c'est un énorme coup de coeur pour moi !

Ce roman choral à trois voix consacre la rencontre de trois femmes : Valérie, Anna et Charline. Valérie et Anna font connaissance au « Jardin des Cybèles », genre de centre psychothérapeutique. Charline est la patronne d'un salon de thé tout proche du centre et confectionne des gâteaux dont elle élabore la composition, elle-même.

Valérie et Anna ont rencontré des difficultés dans leur maternité, mais des difficultés plutôt opposées, dont je ne dirai pas davantage. Ces difficultés ont entraîné des répercussions sur leur couple également. Charline, pleine d'enthousiasme, a l'air parfaitement épanouie, et pourtant…

Ces trois personnages principaux féminins sont extrêmement attachants. Ils sont très bien construits (avec un passé très élaboré qui leur donne de la crédibilité). Ces trois femmes sont épatantes malgré les fragilités issues de leur vécu. Les liens d'amitié qui vont se créer entre elles vont leur donner de la force, mais est-ce que cela sera suffisant pour traverser une nouvelle épreuve qui attend l'une d'elles ? Pour le savoir, lisez ce roman !

Pour ma part, selon un principe bien connu, j'aurais voulu connaître la fin sans jamais terminer ce roman, l'envie de continuer le chemin avec les héroïnes de Carène Ponte étant plus forte que tout.
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Un mauvais geste et tout bascule.

Valérie
Ana
Charline
Une belle rencontre dans un moment dur. Une amitié improbable qui change la vie. Une main tendue qui bascule ton destin.

Carene Ponte m'a conquise encore une fois avec son roman Feel good tout en émotion pure. Elle traite des sujets sensibles avec ce zest d'humour et de légèreté qui la caractérise. Elle titille une corde sensible...le rôle d'une maman. C'est osé et très bien amené sans jugement.

Un très beau message d'espoir à travers l'histoire tragique de ces 3 merveilleuses femmes. Il m'a manqué quelques petits points à approfondir mais qui restaient en second plan (Valérie qui retrouve une certaine libido et Charline qui affronte une bonne fois pour toute Sandrine). J'ai trouvé le profil d'Ana plus abouti.

Belle lecture. Pas loin du coup de coeur!
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Un roman très agréable à lire et surtout qui fait du bien !
Une amitié féminine qui naît alors que ces trois femmes se sentent perdues et au bout du rouleau. Comme l'écrit l'auteure : "ces rencontres sont des petits cadeaux de la vie qui nous aident à supporter tout le reste." Elles vont se comprendre et surtout s'aider mutuellement. Carène Ponte sait trouver les mots pour nous parler des différentes douleurs ; elle nous offre une boite à outils à ouvrir chaque fois qu'on en ressent le besoin. Je retiendrai celui-ci : "ceux qui sont partis ne doivent pas emporter ceux qui restent avec eux", car ce roman est une véritable ode à la vie.

Je n'ai pas pu m'empêcher de fredonner la chanson de Sinsemilia tout au long de ma lecture :
"On vous souhaite tout le bonheur du monde 🎶
Pour aujourd'hui, comme pour demain 🎵
Que votre soleil éclaircisse l'ombre 🎶
Qu'il brille d'amour au quotidien"🎵
Ces quelques paroles résument à elles seules la douceur de ce roman.

Enfin et pour finir, je n'ai qu'une seule envie : trouver la pâtisserie de Charline pour aller y déguster tous ses gâteaux, crèmes, pancakes, cookies, sorbets... 🍡🍨🍦🍰🍪 qui m'ont donné l'eau à la bouche. Car, en plus de vous donner du baume au ♥️, ce roman est très gourmand !


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Valérie est au bord du burn out. Elle part faire un séjour au Jardin des Cybèles, où elle va rencontrer Charline, propriétaire de la pâtisserie du coin, et Anna, jeune femme qui ne peut surmonter un drame. A elles trois, elles vont retrouver goût à la vie et trouver la force de surmonter leurs traumatismes.
Et que quelqu'un vous tende la main est un roman choral, qui alterne les points de vue de nos trois héroïnes. Chacune a ses problèmes, son passif et vit dans sa bulle de douleur. Rencontrer les autres va leur permettre de relativiser et de trouver les clés pour avancer.
Le roman est une ode à l'entraide et au soutien moral, que vont expérimenter les trois femmes. Sans jamais tomber dans la mièvrerie, l'autrice réussit à offrir aux lecteurs une jolie histoire d'amitié, pleine d'émotion, mais aussi d'humour.
Premier roman que je lis de Carène Ponte, c'est une bonne surprise qui va me pousser à découvrir d'autres opus de cette autrice.
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En lisant ce roman, je pensais lire une histoire légère pour me permettre de lire en alternance avec un autre roman tiré d'une histoire vraie. Mais ce n'est pas le cas.

C'est un roman choral.
On y trouve Valérie, Anna et Charline. Deux d'entre elles sont dans une maison de repos pour les personnes qui ont eu un évènement douloureux dans leur vie.
La dernière, tient une pâtisserie et offre à ses clientes un peu de douceur sucrée.
Elles vont devenir amies et vont s'aider les unes les autres à reprendre l'envie de vivre et le cours de leur existence.

Les personnages sont évidemment empathiques. J'ai trouvé que l'histoire, bien qu'elle se termine bien, on s'en doute, reste quand même sur un côté un peu trop morose.
Il y a des moments de joie avec notamment la roue de Valérie mais du coup, il ne faut pas lire ce roman si on a le bourdon parce que sinon, on termine avec la ruche entière de bourdons, des mouchoirs partout autour de soi, les yeux rouges, le nez qui coule, …

Alors oui, on en retient que la vie n'est pas rose tous les jours, que certains ont moins de chance que d'autres et que la roue peut finir par tourner.
En tout cas, on espère toujours que les choses finiront par s'arranger sinon, on vise le platane ou on se laisse couler.
Il serait bon, d'être sûre qu'en cas de problème plus ou moins grave, il y a toujours quelqu'un qui nous tende la main, comme dit la chanson et le titre de ce roman.

Je suis donc contente de finir celui-ci et je me replonge entièrement dans l'autre.
Complétement différent. Les joies de la lecture !
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C'est l'histoire de trois femmes, d'âges et d'origines différentes, qui vont se rencontrer dans un centre de repos.
Valérie : maman, en burn-out qui ne sait pas comment aimer.
Anna : jeune fille, avec une expérience difficile, devenue maman trop jeune.
Charline : une pâtissière avec le coeur en or, que la vie ne gâte pas.

Elles ont toutes les trois, des histoires, une vie et des problèmes différents, mais avec leur amitié naissante, elles vont apprendre doucement à faire connaissance et à s'aider les unes les autres, faire un tri dans leur vie et ainsi faire le bon choix pour repartir à zéro.
Avec l'aide de Catherine, leur psychothérapeute, et sa distribution de petite cuillère, elles vont avancer tant bien que mal vers la reconstruction.

Une magnifique histoire de deuxième chance et de sauvetage, de quête de soi, d'amitié et surtout de reconstruction et de pardon. Préparer les mouchoirs, car la vie n'a pas été tendre avec elles et les larmes durant la lecture peuvent couler facilement.
L'écriture de Carène Ponte est très agréable, fluide et légère, on prend énormément de plaisir à tourner les pages et à lire l'histoire de ces trois femmes, une très belle lecture qui m'a autant fait sourire que pleurer.
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