Mouha rencontre des coccinelles sans rouge, et donc très peu sûres d'elles-mêmes. C'est alors que passe un rapide pot de rouge pressé.
Elle le persuade en courant de donner un peu de son rouge qui est justement du rouge à coccinelle.
Donc, ensuite, à ce moment-là, et à cet instant précis, ni avant ni après, Mouha peint les coccinelles.
Ici, sur le sol de par terre, ce qui a l'air vrai ne l'est pas toujours, ce qui a l'air méchant, ou gentil, ne l'est pas toujours non plus. Certaines personnes, parfois venues de loin ou d'ailleurs, seront là à temps et au bon moment.
Le Bâfrafon est un dévoreur qui a faim sans fin de tout et de rien. Sauf si on lui marche sur les moustaches, ce qui le rend idiot, immobile, stupide et amer crétin.
Ce qui est important, c'est que tu es importante. à part ça j'aime ta coiffure !
Nous te haïssons haineusement de haine féroce et mortelle.
C'est ainsi que les coccinelles sortent du doute, heureuses d'être dans la certitude d'être enfin coccinellement elles-mêmes.
Ce jourd'hui-là, Mouha, penchée à la fenêtre de sa chambre, se dit : "je suis sure qu'en bas de l'arbre maison, sur le sol de la terre où je ne suis jamais allée, il y a plein de choses inconnues que je n'ai jamais vues, des animaux et des personnages inconnues, belles et intéressantes, plein de bruits, de couleurs, d'odeurs, d'aventures belles et intéressantes."