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Court roman post-apocalyptique introspectif.
Le narrateur est le dernier d'une longue lignée de machines créées par l'humanité au début puis par elles-mêmes.
Il n'y a plus d'humain sur terre et la machine se souvient…
Elle plonge dans ses souvenirs :
Comment l'humanité a-t-elle disparue ?
Mais surtout Pourquoi ?
Fallait-il éviter cela ?
Qui est responsable ? je ne divulgâche pas.
Mais l'humanité n'a-t-elle pas au plus profond d'elle-même voulu se mettre hors-jeu ?
J'ai trouvé dans cette courte histoire un hommage à « Demain les chiens » mais en plus contemplatif, mélancolique et poétique.

Pour aller plus loin

En post-black métal français, je vous recommande un groupe au nom si proche « Regarde les hommes tomber ».
En live, en album, ils sont épatants et ils parlent aussi de l'auto-destruction qui, il me semble, nous habite.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Dehors, les hommes tombent est un texte plus costaud que son format le suggère, contenant de nombreuses réflexions sur l'Humanité et proposant un univers post-apo dense et intéressant. Érudite, la novella m'a cependant un peu perdue en chemin et n'aura pas su me convaincre pleinement à cause de sa complexité.

Critique complète sur yuyine.be !
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Première incursion dans le catalogue des éditions 1115 et déjà un coup de coeur !
Dehors les hommes tombent d'Arnauld Pontier, c'est l'histoire d'une Terre où l'humanité s'est éteinte. Des vestiges subsistent au milieu d'une nature foisonnante, témoins d'une histoire révolue. Un être erre dans ces ruines de civilisation. Un Semblant, un androïde conçu par l'homme. Il a vu disparaître l'humanité et les Semblants. Il est le dernier, le survivant, et il porte sur ses épaules le poids de ceux qui ne sont plus là. Au fil de son avancée, on découvre à la fois le monde d'après et celui d'avant, celui dont les errements ont engendré cette Terre désertée.
Cette novella est aussi riche qu'elle est courte. Riche par son condensé de réflexions sur l'humanité, par les émotions et les sensations qu'elle convoque, par son ambiance mélancolique pleine de poésie, par la beauté de sa langue, ciselée avec un talent d'orfèvre sans jamais tomber dans le verbeux.
C'est beau, introspectif, triste, mais d'une tristesse qui révèle l'espoir. Un beau voyage littéraire !
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C'est en découvrant le stand de l'auteur aux Imaginales que j'ai pu rencontrer et discuter avec Arnault Ponty, que je ne connaissais pas du tout (là est tout le plaisir des festivals). Son pitch m'a convaincue d'acheter Dehors, les hommes tombent, qui est maintenant dédicacé et que je vais garder précieusement dans ma bibliothèque. de plus, cela m'a permi de découvrir la maison d'édition 1115 dont le format des publications est original et soigné.
Ce récit post-apocalyptique et philosophique pousse à la réflexion, qui est le plus grand ennemi de l'Homme ? J'ai donc beaucoup aimé les messages véhiculés par cette histoire, ainsi que les illustrations parsemées dans le récit qui prennent leur sens à la fin. Pensez tout de même à vous munir d'un dictionnaire, sauf si vous savez déjà ce que signifient ipseité ou encore un nocher..

"Bon voyage."
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Superbe découverte.
Un texte certes ponctuellement exigeant par son style et son usage d'un vocabulaire précis, mais magnifique de concision, d'élégance et de de puissance évocatrice.
Une vraie belle novella intelligente, tout à la fois philosophique et purement émotionnelle, allant chercher dans les arcanes de la science-fiction des réflexions inspirantes comme de vrais instants suspendus de lyrisme.
Déjà hâte d'en lire plus de l'auteur.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Dehors, les hommes tombent
Comme des fétus de paille
Ils ont creusé leur tombe
Sur leurs champs de bataille

L'orfèvre des mots a encore frappé. Très fort.
Ici, c'est un véritable précis de philosophie et de poésie post-apocalyptique qu'il nous sert. L'histoire du personnage, cet androïde ultime dont on ne sait pas très bien à quoi il ressemble, à la fois fou et sage, bourreau et bienfaiteur, destructeur et créateur, importe assez peu. Ce qui compte, c'est le voyage intérieur.
Je ne vais pas vous mentir : ce n'est pas très gai, tout ça. Peut-être parce que c'est le miroir du visage indigne et grimaçant de notre espèce, si bien occupée à scier la branche sur laquelle elle est assise.
Du haut de son perchoir, notre bonze des montagnes (je me comprends) en a une vision précise, acérée. Chirurgicale.
Une novella qui fait mal, donc, mais qui est d'une beauté à tomber par terre. Qui a bien failli m'arracher des larmes. Et qui deviendra un grand classique, j'en suis certain.
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C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert la plume d'Arnauld Pontier. Une chose est sûre : cet auteur écrit très très bien : de belles tournures, des phrases percutantes, un vocabulaire extrêmement riche. Tellement riche, que je vous conseille d'avoir un dictionnaire à portée de main pour rechercher des mots tels que : « aboulie », « mull », « remora », « phorétique », « nocher » ou encore « ipséité »…
Cet ouvrage est un court roman, une nouvelle d'une petite centaine de pages. L'auteur nous emmène dans un futur extrêmement lointain. Il erre seul sur Terre, dans un monde post apocalyptique. La nature a repris ses droits. Qui est-il ? Que fait-il ? Est-il vraiment seul ? Quelle est son histoire ? le lecteur va le découvrir peu à peu…
Il ne se passe pas grand-chose dans ce livre, toute la force narrative se situe dans la réflexion engendrée par la situation décrite, réflexion sur l'humanité, ses dérives… le dénouement de l'histoire nous amène un espoir ténu, quelque peu, peut-être…
Ce court roman est une belle découverte, un petit ovni de science-fiction. J'ai pris un réel plaisir à sa lecture. Je vous le conseille vivement.
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Ce n'est pas le premier livre d'Arnauld Pontier que je lis, pas le premier que j'aime, apprécie et vais même relire tellement il le nécessite comme souvent. Mais, pour parodier Marcel Phillipot dans Palace avec son « Je l'aurai ! Un jour, je l'aurai », peut-être effectivement arriverais-je, un jour, à ne pas tomber dans ses textes. Et, si j'y arrive, j'espère que ce sera avant les 24.000 ans nécessaires au plutonium 239 pour ne plus être radioactif.
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Dehors les hommes, le titre est intriguant, l'histoire tout autant, la narration encore plus.
Je commencerai par le plus évident de la lecture, à savoir que les fils tissant la trame de ce récit empruntent çà et là à d'autres histoires, d'autres aventures, que ce soit en références, en clins d'oeil ou en drageons que l'univers SF a créés et semés au fil des décennies. Les plus évidentes seraient – par exemple et pour n'en pas trop citer – des évocations de Pierre Boule, de certains épisodes d'Au-delà du réel, parmi de nombreuses autres escarbilles. Des évocations, mais sans jamais en faire la base de l'histoire, sans recréer celle-ci à partir de celles-là.
Vient s'ajouter à cela, le plaisir de découvrir une narration à double niveau.
D'abord, une vision extérieure d'un monde post-apocalyptique fort lointain, sans doute au-delà de 2307 ans, au-delà de la Grande Explosion [non, ne cherchez pas, ce n'est pas un événement inexpliqué comme dans la Route, ce n'est pas un gigantesque accident à Tchernobyl qui aurait recouvert le monde de radioactivité mortelle, mais tout vient à qui sait lire jusqu'au bout…]. Les dates n'existent plus. Les lieux si, puisque nous sommes explicitement près de Brooklyn et donc vers New York et de Liberty Island [Tiens ? vous comprenez soudain une partie de la raison d'être de la couverture, une partie seulement…]. Nous suivons l'errance d'un androïde créé pour protéger l'Homme de ses ennemis – mais lesquels ? et qui est donc le pire ennemi de l'Homme ? Il parcourt en solitaire le monde dont il a déjà fait le tour, à pied et sac à l'épaule. Un androïde très particulier, à la fois mécanique, quantique et biologique, qui a perdu au fil des siècles une partie de ses capacités, de ses connaissances… mais qui chante toujours.
Ensuite, cette narration se fait en vision de l'androïde sur lui-même, une véritable ipséité observée et racontée de l'extérieur. Perceptions, souvenirs et réflexions, sensations et introspections, sans jamais qu'il ne parle lui-même de ces ressentis et questionnements, mais bien que ce soit le narrateur qui pose là le réveil de ses souvenirs enfouis et perdus. Ce réveil lent qui va nous faire découvrir et comprendre tout ce qui a mené à cette disparition des hommes, car ils ne sont plus là ; dehors, les hommes sont tombés…
Enfin, il y a par-dessus tout cela, l'immense plaisir d'un voyage littéraire. Si le récit est une succession presque sans fin de questions [les certitudes n'arriveront qu'au final], si le personnage central, son errance et son histoire forment des vagues sans fin pour voir et faire tomber les hommes, le style vient tout renforcer. Alternant phrases incisives et phrases ciselées, musicales au vocabulaire riche que ce soit pour évoquer l'arkhé ou la phorésie – qui ne fleurissent pas, hélas, dans n'importe quels textes aujourd'hui – on a le plaisir d'une vague qui, tantôt, déferle vers vous pour vous projeter l'action, les événements durs et crus, tantôt, retourne étale vers la mer pour vous décrire un paysage de désolation où la nature reprend ses droits ou vous laisser plonger dans les « pensées » de cet androïde mi-homme, mi-machine semblerait-il.
Dehors les hommes tombent
Est-ce pour toujours ? À jamais ?
Qu'importe, car je me suis laissé, moi, emporter jusqu'à la chute et sans tomber.
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Après Sur Mars les Editions 1115 nous proposent une seconde novella d'Arnauld Pontier Dehors, les hommes tombent. J'attendais ce nouveau texte avec impatience espérant retrouver la plume ciselée de l'auteur.

Dehors les Hommes tombent est un roman postapocalyptique qui sort des sentiers battus, très introspectif. Plus porté dans la contemplation que dans l'action, il emmène le lecteur dans des contrées inattendues. Cependant une fois la première page tournée, il est difficile de lâcher cette novella.

Dans un futur très lointain, Il est seul à parcourir la planète, une chanson dans la tête à la recherche de son identité, de son passé, de ses souvenirs ? Les hommes ont disparu depuis longtemps de la surface de la Terre, la civilisation n'est plus, il ne reste que quelques ruines et Lui...

L'auteur en quelques pages nous interroge sur notre façon de vivre le monde d'aujourd'hui, sur nos dérives et notre déchéance. Texte qui sans être pessimiste n'apporte guère d'espoir. le réalisme cruel de l'humanité transpire à travers ses mots. Les dernières lignes apporteront peut-être cette lueur d'espoir inattendu.

Comme avec la précédente novella, Arnauld Pontier nous propose un récit plein de poésie emprunt d'une douce mélancolie. L'imaginaire de l'auteur servi par une écriture riche (j'ai dû mettre quelques fois le nez dans le dictionnaire !) nous fait voyager loin.

Pour conclure, avec Dehors les hommes tombent, Arnaud Pontier nous offre un excellent texte digne des plus grands voyages littéraires de la collection. A lire de toute urgence.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Comme tout ce qu'écrit Arnauld Pontier, c'est superbe et l'on est amené à se poser des questions sur le sort futur du Super Robot et de ses réalisations. Et, donc, on attend la suite !! Bravo Arnauld !
Lien : https://francis.pontier@gmai..
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