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Ce livre western publié pour la première fois en 1968 est culte aux Etats-Unis où il fut une sorte de "Tom Sawyer à cheval" pour les enfants nés au début des années 60, au programme des écoles aux côtés des oeuvres d'Edgar Allan Poe, Walt Whitman et Nathaniel Hawthorne.

Il commence de façon assez géniale en imposant un des personnages féminins les plus jouissifs que j'ai rencontrée, Mattie Ross, 14 ans, Arkansas, fin du XIXème siècle. 
«  Les gens ne croient pas qu'une fille de quatorze ans puisse quitter sa maison pour aller venger la mort de son père en plein hiver. Cela ne semblait pas si étrange, alors, mais j'admets que cela n'arrivait pas tous les jours. Je venais juste de fêter mon anniversaire lorsqu'un lâche du nom de Tom Chaney abattit mon père à Fort Smith, en Arkansas. »
J'adore cette entrée en matière.

Après, il a fallu que je me fasse à un ( chouette ) compagnonnage ! J'ai tellement aimé le film que les frères Coen ont réalisé à partir de ce roman que j'ai eu l'impression de lire son scénario, impossible de ne pas voir en même temps que les mots les visages des acteurs s'animaient.

L'énorme point fort de ce roman, c'est le duo que forme Mattie Ross donc, incroyable gamine effrontée, intelligente , emplie d'aplomb, avec le marshall alcoolo à la gâchette facile, Rooster Cogburn. C'est elle qui a le "true grit ", du cran ! On se régale avec eux, on goûte leurs saillies verbales dans de truculents dialogues souvent très drôles ( il y a énormément de dialogues en plus dans ce roman !!! ).

Pour le reste, l'intrigue est simplissime, des chevauchées entre Arkansas et Louisiane , une traque, des méchants un poil nazes qui n'ont rien de glorieux, zéro psychologie ou ambition sociologisante. L'écriture est simple, directe, efficace, Charles Portis n'est pas un styliste.

Du plaisir, rien que du plaisir pour ceux qui aiment les westerns !

Lu dans le cadre de l'US Book Challenge
Lire un western
https://www.facebook.com/groups/294204934564565/
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Loin de chez lui un homme meurt, abattu dans le dos par une petite frappe saoul. Il n'était même pas armé. Mattie Ross sa fille comprend vite que mettre le meurtrier derrière les barreaux est loin d'être une priorité pour les autorités. Chaque heure qui passe éloigne un peu plus cet homme de la corde au bout de laquelle Mattie entend bien le voir se balancer. Seulement Mattie est une fille et surtout elle n'a que 14 ans. Autant dire que dans l'Ouest sauvage, pour l'époque, elle n'est pas grand-chose.

Qu'à cela ne tienne la petite a du caractère, assez pour faire oublier son âge et pour arriver à ses fins. Elle engage donc Cogburn, un marshall bourru, qui a du cran. Peut lui importe sa réputation douteuse et les quantités d'alcool ingurgitées. Mattie décide que ce sera lui. Un duo improbable qui sera rejoint au grand damne de Mattie par un marshall texan trop beau pour être honnête : Leboeuf.

Animée par sa soif de vengeance Mattie va mériter ses éperons et en montrer à ces deux cow boys aguerris. Grandes chevauchées, feux de camps, grands espaces, traque, nature luxuriante, colts et santiags, tous les éléments classiques du western sont présents. L'originalité tient dans le personnage de Mattie, rusée, insolente, effrontée, irrespectueuse, tenace et plein d'assurance. Tout le contraire de ce qu'on attend d'une jeune fille à l'époque. Charles PORTIS a su doser ce personnage juste comme il faut sans en faire trop et l'a porté jusqu'à la dernière page sans trahir soon personnage.
Certains préjugés sont agaçants mais ils sont d'époque et permettent de garder la cohérence du récit. On est quand même dans les années 1800 il ne faudrait pas s'égarer. Alors les gros durs sont virils, mal dégrossis, bourrus, poilus, machos et font parler leurs colts.

Quelques bémols tout de même, l'action est un peu lente à démarrer et les « je dis » « il dit » qui parsèment les dialogues m'ont horripilé. Peut être est ce dû à la nouvelle traduction, je ne sais pas.

L'intrigue est simple et efficace comme la plume. L'auteur ne se perd pas dans des effets de style et ne fait pas dans l'enjolivure ce qui sied très bien à l'histoire.

Un classique du genre avec une touche d'originalité. Une bonne lecture détente.
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Quel bel hommage les frères Cohen ont rendu à ce western culte, en relevant avec talent tous les parfums piquants qui en font la saveur!
A commencer bien sûr par le choix d'une toute jeune actrice qui est l'incarnation parfaite de la pétulante Mattie Ross, 14 ans, déterminée à venger l'assassinat de son père par l'infâme Tom Chaney.
Excellente pioche également que Jeff Bridges pour camper Rooter Cogburn, le marshall à tête d'outlaw aviné qu'elle choisit pour pister le traître et le ramener se faire juger dans la bonne ville de Fort Smith, Arkansas.

C'est que la petite demoiselle ne plaisante pas avec la Loi, séculaire comme divine, et que toute gamine qu'elle est, elle sait ce qu'elle veut, n'hésitant pas à chevaucher jusqu'au fond de l'Oklahoma et manier la gâchette au besoin.
Cette gamine, qui raconte à la première personne sa singulière histoire de chasse à l'homme avec autant de candeur que d'assertions péremptoires, aura fait tout le sel de ma lecture dans ce western souvent drôle et qui respecte plus que bien tous les codes du genre. Un régal!
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Roman far (haha) des années 70, au rythme linéaire, sans être lent, et au décor typique des westerns du sud ouest américain, ambiance assez proche de la plupart des films de genre de l'époque.
Un « classique » donc.
L'originalité vient évidemment de cette petite héroïne d'à peine quatorze ans, Mattie Ross. Tenace et très maligne, parfois insolente, la gamine a du cran et s'est juré de venger son père, mort sous les balles d'un certain Chaney.
Nous sommes fin 19ème en Arkansas et le bougre s'est enfuit dans «Le territoire» Choctaw, contrées sauvages et dépeuplées, repère notoire de bandits en tout genre.
C'est l'autre point fort du livre, raconter cette époque particulière d'après guerre, pas encore entrée dans la modernité, une sorte d'entre-deux un peu chamboulé et tâtonnant où les malfrats du Far West ne sont pas encore sur le déclin et les fondements de ce qui sera la justice du vingtième siècle encore balbutiants.
Pour mener à bien sa mission, Mattie paiera les services d'un homme borgne réputé pour avoir, lui aussi, un certain cran. L'adjoint du marshal, le bien nommé « Rooster » Cogburn, ne sera pas facile à convaincre mais finira par se laisser amadouer par Mattie; bientôt rejoins par un Texas ranger lui-même à la poursuite du fameux Chaney, nos trois larrons quittent l'Arkansas pour le territoire indien, sur les traces d'une bande de hors la loi en fuite après le braquage d'un train.
A cheval sous la neige, pétoires bien au chaud dans les gilets, le programme promet d'être riche en poudre à canon…

Un vieux briscard alcoolique, un peu bourru, un peu filou et une jeune fille bornée et droite, qui a le sens des affaires. Duo improbable et pourtant la métaphore vieux monde/nouveau siècle fonctionne à merveille, embarquant le lecteur dans l'aventure rude et violente de cette chevauchée vengeresse.

Un western à l'écriture classique mais non dénué d'humour, avec une petite héroïne qui a du répondant et une bonne dose de bagarre, il ne m'en fallait pas plus pour passer un bon moment.
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Adepte des histoires de vengeance, j'ambitionnais depuis longtemps de lire ce bref roman de Charles Portis, considéré comme un petit classique de la littérature américaine. Las, bien que publié en 1969, le roman n'a guère trouvé son public en France et c'est vite retrouvé en rupture de stock. Il m'a fallu donc attendre l'adaptation des frères Cohen en 2010 et sa réédition tardive pour pouvoir enfin mettre la main dessus. L'attente en valait-elle le coup ? Oh que oui ! Sans rentrer non plus dans la catégorie des chefs d'oeuvre, « True Grit » est un petit roman admirablement rythmé, du genre qui se dévore en un ou deux jours, une excursion revigorante et dynamique dans le Far West mytique, celui où sévissent encore Jesse James, Calamity Jane et les frères Dalton (les vrais, hein ! Pas ceux de Lucky Luke).

« C'est très beau tout ça, mais de quoi ça parle ? » demande-tu, ô toi, lecteur avisé. Eh bien, ça parle de Mattie Ross, une jeune fille de quatorze ans à la tête dure comme le fer, vivant dans l'Arkansas en 1870. A peine sortie de l'enfance, celle-ci décide de venger son père, lâchement assassiné alors qu'il se rendait à Fort Smith pour acquérir une douzaine de poneys. le meurtrier, Tom Chaney, a pris la fuite, se réfugiant dans les territoires indiens où pullulent les desperados de toutes sortes et où la loi n'a pas plus de valeur qu'une vieille chaussette. Pour pousser la justice à se lancer à sa poursuite, il faut de l'argent et Mattie n'a pas plus de 100 dollars en poche, une somme bien dérisoire pour acheter les services d'un marshal. Elle parvient pourtant à engager un vieux shérif, Rooster Cobburn, un homme brutal, doublé d'un ivrogne, mais que la hargne de la jeune fille parvient à toucher au point d'accepter de la laisser se joindre à lui dans sa traque de Chaney. Ne tarde pas à les rejoindre un arrogant ranger texan, Laboeuf, lui aussi bien décidé à mettre la main sur Chaney. Flanquée de ces deux hommes rustres et lancée dans sa dangereuse quête, Mattie va bientôt quitter le monde de l'enfance, de la façon la plus brutale et la plus définitive qui soit.

Roman très court – à peine 200 pages – « True Grit » séduit par la pureté de son intrigue, un récit si simple, si dépourvu de fioritures que l'on croirait presque lire un témoignage pris sur le vif. le Sud-Ouest d'après la guerre de Sécession y est décrit avec beaucoup de réalisme et une acidité surprenante dans la bouche d'une adolescente si jeune. Il faut reconnaître que Mattie, la narratrice, n'est pas une héroïne comme les autres : si sa volonté et son courage exceptionnels forcent le respect et l'affection, elle surprend aussi par son extrême dureté, son côté terre-à-terre et son caractère buté. Pas la moindre trace de romantisme dans son récit : tout est raconté avec un pragmatisme et un sérieux non dénués d'humour involontaire. En face d'elle, le marshal Rooster Cobburn est un anti-héros, un justicier vieillissant, aigri et inculte que l'on ne peut considérer pourtant sans sympathie tant son attachement à cette gamine trop vite montée en graine semble sincère et désintéressé. Deux personnages bien éloignés de la mythologie de l'Ouest mais qui séduisent justement par leur réalisme et leur humanité.

Beau roman d'aventure, dépaysant et passionnant à souhait, « True Grit » est à conseiller à tous les amateurs de Westerns ! (Et n'hésitez pas non plus à visionner l'adaptation des frères Cohen très fidèle et formidablement interprétée)
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J'ai lu ce livre bien après avoir vu le film. Fait plutôt rare que je le fasse dans ce sens là...

J'ai vu l'adaptation des frères Coen et je l'avais adoré !

Souvenez vous c'était en 2011 : MON AVIS SUR LE FILM (voir sur mon blog)

Plus de 4 ans et des poussières et je suis repartie avec plaisir avec Mattie Ross !

C'est qu'à 14 ans cette fille n'a pas sa langue dans sa poche et à un caractère bien trempé.

J'ai vraiment aimé que les codes du western soient un peu bousculés et que cette jeune fille vienne mette son grain de sable dans les rouages des histoires masculines.

J'ai revécu avec grand plaisir sa recherche du meurtrier de son père en compagnie de deux sacrés bonshommes !

On ne s'ennuie pas une seconde et les pages filent à la vitesse d'un cheval au galop. Petit Noiraud est un cheval formidable (Blacky dans le film) !

Les frères Coen ont vraiment bien su retranscrire ce livre. Une adaptation réussie et que j'ai bien envie de revoir à nouveau.

Le livre est un peu plus "bavard" sur la vie d'avant de Rooster Cogburn et sur quelques images de bandits de l'ouest. Comme Jessie James par exemple et sur l'histoire de l'Ouest.

Le Texas Ranger est presque moins sympathique que dans le film... Il faut dire que Matt Damon dans ce rôle c'est du bon.

Et puis j'ai chevauché avec Rooster et Mattie ayant dans les yeux les magnifiques images du film et dans le coeur cette relation particulière qui s'est installée entre cette jeune fille et ce vieux Marshal ...

Une lecture que j'ai apprécié !
Dans l'écriture et dans ce qu'elle me remémorait du film !
Et pour cette chevauchée pour la vie ! Yeahhh !!!!
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Le challenge Multi-Défis 2016 m'en avait proposé un grand, celui de lire un western. C'est déjà sans doute mon genre cinématographique le moins apprécié, alors l'idée d'attaquer la version littéraire... Pour moi le western, c'est surtout ce que mon père aimait regarder et qui m'empêchait de regarder autre chose, c'est pour moi daté, peu innovant, rempli de clichés.... le défi ne m'a tellement pas tenté... que je ne remplis la condition qu'en 2017...

Et pas d'énorme bonne surprise à l'horizon. Je n'ai pas détesté l'aventure, mais n'en suis pas sorti transcendé. L'originalité narrative qui fait raconter l'histoire d'un western par une jeune adolescente ne suffit pas à m'enthousiasmer. La postface de Donna Tart qui terminait mon édition, et où elle exprime tout ce qui fait pour elle de ce livre un chef d'oeuvre reprend assez bien tout ce qui en fait pour moi un livre moyen. Cette narratrice sans humour qu'involontaire, froide, peu encline à dévoiler ses sentiments. Des personnages qui sont surtout là pour l'action mais chez qui on ne va pas chercher à creuser les intentions profondes (à part peut être vers la fin... et encore). La multitude des références à l'histoire américaine qui doivent sans doute parler au lecteur averti... mais pas à moi. Bref, sans doute tout simplement un genre pas fait pour moi, même si cet ouvrage, considéré comme un des classiques parmi ses congénères du même tonneau, permet de passer un moment pas totalement désagréable !
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D'après Donna Tartt qui a rédigé la postface de ce livre, "autour de 1970, True Grit était considéré comme un petit classique. Quand j'avais quatorze ans, il était au programme de mon école, avec des oeuvres de Walt Whitman, Nathaniel Hawthorne et Edgar Allan Poe"
Et c'est vrai que ce western sur papier, pour peu qu'on aime le genre, est vraiment addictif. Son charme vient surtout de la narration à la première personne, Mattie Ross 14 ans explique qu'elle décide de venger la mort de son père tué par un outlaw, parti se réfugier en territoire indien. Cette gamine est incroyable de détermination. d'entêtement, et manque totalement d'humour, ce qui la rend encore plus drôle. A lire pour les amateurs du genre.
Ce livre a été adapté deux fois, en 1969 par Henry Hathaway avec John Wayne, et en 2011par les frères Coen avec Jeff Bridges.

Challenge USA
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1870. Mattie Ross a quatorze ans lorsque Tom Chaney tue son père sans autre déclencheur que l'alcool qui lui embrume le cerveau. Devant le manque de zèle du shérif local, Mattie convainc le vieux Marshall Cogburn et le ranger Laboeuf de l'emmener à la poursuite de Chaney qui a déjà rejoint une bande de hors-la-loi en territoire indien.

"Les gens ne croient pas qu'une fille de quatorze ans puisse quitter sa maison pour aller venger la mort de son père en plein hiver", annonce très justement Mattie, la narratrice de ce roman de 200 pages. Les gens n'ont pas gobé non plus qu'un type joue de l'harmonica avant de flinguer les bandits qui ont exterminé sa famille, ou qu'un aventurier passe son temps à organiser le rêve de son enfance : voir Jack Beauregard affronter seul la horde sauvage. Ça ne les a pas empêché d'aimer Il était une fois dans l'Ouest ou Mon Nom est Personne.

Mattie n'a donc pas de soucis à se faire : la crédibilité de sa situation n'est pas constitutive de notre plaisir. True Grit rassemble tous les arguments d'un bon western : un shérif borgne un peu poivrot, un Indien un peu sorcier, un Chinois un peu épicier, un jeune premier un peu prétentieux, des bandits vraiment bêtes et méchants, des colts, des crotales, du whisky à gogo, des feux de camp et des répliques qui font mouche.

D'une écriture percutante et agréable, le second degré toujours à la hanche, Charles Portis essaime son action de dialogues saisissants, telles les répliques du procès qui oppose Cogburn à un avocat de la défense ou celles de la chasse aux rats dans la maison de l'épicier chinois. On comprend que les personnages peints au couteau de Portis aient intéressé les frères Coen et on chevauche cette épopée avec le même plaisir qu'on a suivi le film.

En effet, publié en 1968, ce roman a été adapté deux fois au cinéma. La première version, Cent Dollars pour un Shérif, voyait un John Wayne vieillissant incarner Rooster Cogburn. La seconde mouture des frères Coen, de 2010, confiait le rôle du Texas Ranger à Matt Damon et celui du vieux marshall borgne au brillant Jeff Bridges. C'est la trombine carrément efficace de ce dernier qui est en couverture de la réédition 2011 des éditions du Serpent à Plumes.

J'ai noté que cette traduction française du roman est créditée à "John Doucette". C'est le clin d'oeil probable d'un traducteur à Cent dollars pour un shérif et à l'univers du western, puisque John Doucette était le nom d'un acteur américain qui jouait dans la version True Grit de 1968 ainsi que dans les classiques que sont par exemple Winchester 73, La Flèche Brisée ou le Train Sifflera Trois Fois. Ceci nous ramène au temps où les cinémas étaient encore des salles de quartiers avec des ouvreuses qui vous guidaient de leur lampe de poche puis revenaient à l'entracte avec un panier d'esquimauds-bonbons-chocolats-glacés. Il y a des choses, comme l'industrie du cinéma, qui ne se bonifient pas avec le temps...

Qu'il s'agisse de 1968 ou de 2010, True Grit est quant à lui intemporel en cela qu'il reste un excellent roman-western qui se lit avec beaucoup de plaisir. Même si comme moi vous découvrez ce genre littéraire, vous ne manquerez pas de voir la poussière se soulever au loin, annonçant l'arrivée de quatre cavaliers aux manteaux longs et aux intentions douteuses. Posez bien vos pieds sur la table basse et enfoncez vous dans votre fauteuil, ça va commencer...
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Voilà qui fut pour moi une découverte plutôt sympathique ! J'étais un peu sceptique vu mon peu d'enthousiasme à la lecture de Lonesome Dove - Les origines malgré tous les retours positifs que j'en avais lu... Je craignais donc que le style Western ne soit définitivement pas mon genre ! Et bien, le trio de True Grit m'a réconciliée avec le Far West ! Car c'est un trio haut en couleurs et plutôt sympathique que nous livre Charles Portis en guise de personnages principaux : tout d'abord, la jeune Mattie Ross, narratrice de ce roman, jeune fille de 14 ans, forte et décidée, intelligente et courageuse ; ensuite, le Marshal Cogburn, porté sur l'alcool mais convaincu du bien-fondé de sa mission de justicier d'état ; et enfin, LaBoeuf, un Texas Ranger motivé par l'appât du gain. Nos 3 héros vont chevaucher ensemble pour remettre à la justice Tom Chaney, bandit qui a abattu le père de Mattie avant de s'enfuir en territoire indien.

A l'inverse de la plupart des westerns, ce roman est donc porté par une héroïne, une adolescente orpheline, mue par son désir de vengeance, qui n'a rien à envier à ses compagnons de route et sait leur tenir tête quand elle le juge nécessaire ! Voilà une histoire qui en plus de casser un peu les codes, est intéressante, bien écrite, rythmée et entraînante ! A noter également, un dernier chapitre qui permet au lecteur de découvrir ce qu'il est advenu de nos 3 héros après cette aventure partagée.

Un très bon moment de lecture donc, et qui m'a donné envie de voir son adaptation au cinéma par les frères Cohen !
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