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3.67/5 (sur 168 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : El Dorado, Arkansas , le 28/12/1933
Mort(e) à : Little Rock, Arkansas , le 17/02/2020
Biographie :

Charles McColl Portis est un écrivain américain.

D'abord engagé dans les marines et promu sergent, au moment de la Guerre de Corée, Charles Portis fréquente à partir de 1955 l'Université de l'Arkansas où il commence sa carrière de journaliste en écrivant dans les journaux étudiants.

Diplômé en journalisme en 1958, il travaille pour l'Arkansas Gazette puis pour le New York Herald Tribune pour lequel il couvre en particulier la période du combat pour les droits civiques dans son Sud natal puis passe un an à Londres.

En 1964, il abandonne le journalisme et commence une carrière d'écrivain en écrivant ses premiers textes de fiction.

Son premier roman "Norwood" paraît en 1966 (d'abord en plusieurs livraisons dans le "Saturday Evening Post", bi-mensuel américain qui a publié des textes de nombreux auteurs importants ) et rencontre le succès. En 1970, il sera adapté au cinéma par Jack Haley Jr. avec Glen Campbell et Kim Darby.

Le roman mêle un road movie du Texas à New York avec les rencontres et le regard décalé d'un vétéran des marines sur la société américaine du Sud ou des grandes métropoles.

Son deuxième roman "True Grit" (publié d'abord dans le "Saturday Evening Post" en 1968) est encore mieux accueilli et est lui aussi adapté au cinéma d'abord par Henry Hathaway en 1969, (titre français "Cent dollars pour un shérif"), avec John Wayne et Kim Darby, et de nouveau en 2010 par les frères Joel et Ethan Coen, avec Jeff Bridges et Hailee Steinfeld.

Ce roman utilise les ressorts classiques du western et demeure l'œuvre la plus connue de Charles Portis.

Charles Portis a publié trois autres romans, "Un chien dans le moteur" ("The Dog of the South", 1979), "Masters of Atlantis" (1985), "Gringos" (1991), et un certain nombre de nouvelles et d'articles.
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True Grit (2010) - Bande Annonce vost FR HD - Ethan et Joel Coen


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Les marshals faisaient descendre les détenus en les poussant avec le canon de leurs winchesters à répétition. Ces hommes, enchaînés les uns aux autres comme des poissons à une ligne, étaient essentiellement des Blancs, mais il y avait aussi des Indiens, des métis et des Noirs. C'était un triste spectacle mais rappelez-vous qu'il s'agissait de meurtriers, de voleurs, de pilleurs de trains, de bigames, de faussaires, parmi les pires représentants du genre humain. Ils s'étaient écartés du droit chemin et avaient goûté aux fruits du mal et la justice venait à présent leur en faire payer le prix. Tout se paie sur cette Terre, d'une manière ou d'une autre. Rien n'est gratuit en dehors de la grâce de Dieu. Mais elle ne se gagne pas plus qu'elle ne se mérite.
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À la fin mai 1903, Petit Frank m'envoya une manchette découpée dans L'Appel commercial de Memphis. C'était une publicité pour le "cirque de l'Ouest sauvage" de Cole Younger et Frank James qui devait se produire dans le stade de base-ball de Memphis. Mon frère avait entouré une phrase imprimée en petits caractères, tout en bas de l'article :

IL ÉTAIT AVEC QUANTRILL ! IL ÉTAIT AVEC PARKER !
La terreur des hors-la-loi du Territoire indien et des voleurs de bétail du Texas pendant vingt-cinq ans !
"Rooster" Cogburn vous sidérera par son audace et son incroyable adresse au six coups ou à la carabine à répétition ! Ne laissez pas les dames et les enfants à la maison ! Les spectateurs peuvent assister à cette démonstration unique en toute sécurité !

Ainsi il venait à Memphis. Petit Frank m'avait taquinée pendant des années au sujet de Rooster. Il prétendait que j'étais secrètement amoureuse de lui. En m'envoyant cette coupure de presse, il pensait se moquer de moi. Il avait écrit dans la marge de l'article : "Audace et incroyable adresse ! Il n'est pas trop tard, Mattie !"
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Je n'ai jamais eu le temps de me marier mais, que je le sois ou non, ça ne regarde personne. Je me fiche de ce qu'ils disent. Si je le voulais, j'épouserais un horrible babouin et j'en ferais un caissier. Je n'ai jamais eu le temps de m'en occuper. Une femme franche et réfléchie comme moi, avec un bras en moins et une mère invalide, n'est pas un parti très avantageux. Pourtant, j'aurais facilement pu mettre le grappin sur deux ou trois vieillards négligés qui lorgnaient sur ma banque. Non, merci ! Vous seriez surpris de connaître leurs noms.
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— Je ne vous ralentirai pas. Je suis bonne cavalière.
— Je ne compte pas non plus m'arrêter dans des pensions aux lits douillets où l'on se fait servir des bons petits plats. On voyagera vite et on mangera léger. Et le peu de sommeil qu'on prendra, ce sera à la belle étoile.
— J'ai déjà dormi à la belle étoile. L'été dernier, papa nous a emmenés à la chasse au raton laveur, moi et Petit Frank.
— À la chasse au raton laveur ?
— Nous avons passé toute la nuit dans les bois. Nous avons allumé un grand feu et Yarnell nous a raconté des histoires de fantômes. C'était formidable.
— Au diable, la chasse au raton laveur ! Il ne s'agit pas d'une chasse au raton laveur, loin s'en faut !
— Mais c'est le même principe que la chasse au raton laveur. Vous essayez juste de faire paraître votre travail plus difficile qu'il ne l'est.
— Laisse tomber la chasse au raton laveur ! Tout ce que j'essaie de t'expliquer, c'est que là où je vais, ce n'est pas pour les jeunes filles.
— C'est aussi ce qu'on dit de la chasse au raton laveur. Pareil pour Fort Smith. Et pourtant je suis là.
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J'ignorais si le texan avait lancé cette remarque à mon intention mais, si c'était le cas, l'allusion me glissa dessus comme de l'eau sur les plumes d'un canard.les paroles d'un ivrogne ne pèsent rien et, quand bien même je leur aurait accordé le moindre crédit, je ne pense pas que Rooster m'incluait dans sa harangue contre les femmes, vu le salaire que je lui versais.
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J'ai fait remarquer qu'il y avait pas mal de Canadiens au Mexique.
Il s'est hérissé.
- Pourquoi y en aurait pas?
- Proportionnellement à votre nombre, je veux dire. C'était un simple constat.
- On a le droit de voyager librement, vous savez. On peut même aller à Cuba si on veut.
- J'ai pas dû être clair.
- Soyez plus clair, je vous en prie.
- Eh ben, il y a deux cent millions d'Américains et vingt millions de Canadiens, et mon pays est plus proche du Mexique que le vôtre, pourtant, j'ai l'impression qu'il y a autant de Canadiens que d'Américains ici. A cette table, par exemple.
- Vous n'êtes pas les seuls Américains. Vous avez volé ce nom, c'est tout.
p50
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J'aurais dû lui coller une balle dans la tête plutôt que dans la clavicule. Mais j'ai pensé à ma note de frais. On laisse parfois l'argent interférer avec notre sens de la justice.
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"Faites-moi passer pour un crétin aux yeux de cette fille.
- Je crois qu'elle vous a déjà percé à jour." (p. 153)

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Au poste de police de la ville, nous tombâmes sur deux agents qui se battaient à coups de poing et n'étaient donc pas disponibles pour répondre à mes questions.
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Il buvait même en chevauchant, ce qui semblait difficile. Je ne peux pas dire que ça le ralentissait en quoi que ce soit, mais ça le rendait bête.
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