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Citations sur Mortels trafics (Overdose) (29)

Depuis quelques minutes, le sergent William Lennon se focalisait sur une embarcation en provenance du Maroc. Elle fonçait droit vers eux. Il pensa tout d’abord à un nouvel arrivage de migrants sur les côtes espagnoles. Pour plusieurs centaines d’euros par voyageur, des passeurs entassaient des vingtaines de personnes sur leurs bateaux avant de les larguer en Espagne où la police les arrêtait sans difficultés… La vedette filait ses quarante nœuds avec comme cible la base britannique si sa trajectoire ne variait pas. Le militaire redouta une attaque terroriste contre un bâtiment de la Royal Navy au mouillage devant le port
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(...) à proximité du territoire britannique de Gibraltar.
Au sommet du piton rocheux dominant la plage, le poste d’observation hérissé d’antennes et d’équipements radars sophistiqués, ressemblait à une tour de contrôle d’aéroport international. Mais ici, c’était le trafic maritime qui faisait l’objet de l’attention de dizaines de militaires postés devant des écrans.
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– On le fait rire, c’est ça, on le fait rire !
Sur un signe de leur chef, l’un des tortionnaires arma son poing et frappa de toutes ses forces… Le coup visait le visage. Mais la victime ayant levé instinctivement la tête, les cartilages s’écrasèrent explosant son larynx… La tête heurta violemment le dossier de la chaise, puis des soubresauts… des yeux de fou !
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Ébloui par un projecteur, il devinait la silhouette de ses tortionnaires plutôt que leur visage. Un coup de poing s’enfonça profondément dans son estomac, fit remonter un jet de bile aigre jusque dans sa bouche, avant de se répandre sur ses vêtements. Une douleur atroce, cette fois les larmes lui vinrent. Il se mit à haleter. Les deux mains attachées dans le dos, assis sur une chaise au fond de cette cave, il comprit qu’il allait mourir. Un nouveau coup le cueillit en plein flanc. Une brûlure fulgurante, comme si ses côtes transperçaient ses poumons. Le souffle coupé, il regarda autour de lui. Même s’il ne les distinguait pas, il les connaissait tous. Dans une autre vie, ils avaient été ses amis. Gosse, il avait joué avec eux, et son fils était l’ami de leurs fils comme sa femme était l’amie de leurs femmes. Pourquoi ? Le visage déformé, il perdit connaissance. Moment fugace où ses pensées s’envolèrent. Il était loin de cette cave et de ses bourreaux. Devant lui, sous un soleil magnifique, son fils courait en riant. Il se mit à sourire.
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– Je vous en supplie, je n’ai rien fait. Je vous jure, je ne le connais pas. Je vous dois tout. Je le sais… Jamais je ne vous nuirais. Vous avez tant fait pour nous.
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Le désespoir le submergea. Envie de pleurer, de crier, d’en appeler à Dieu. Dieu devait bien voir en ce moment ce qui lui arrivait. Lui savait qu’il ne méritait pas ça. Pourquoi cette immense injustice ?
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Quelque part au Maroc.
Froid… Il tressaillit et frissonna, l’eau glacée ruisselait sur lui.

– Alors, ça te réveille ?

Il reprit connaissance, il était trempé. Dieu, qu’il avait froid au fond de cette masure ! Il n’arrivait toujours pas à comprendre ce qu’il faisait là, pourquoi ils étaient venus le chercher et ce qu’ils lui voulaient exactement. Il devait avouer, mais avouer quoi ? Il avait quarante-cinq ans, on lui en donnait plus de soixante, le résultat d’une vie de labeur. Il n’avait jamais rien fait de mal, bon père, bon mari, bon voisin… Il ne portait de jugement sur personne et ne s’occupait pas de la vie des autres. La seule chose qui lui importait, c’était sa famille. Rien de plus. Ils ne pouvaient pas lui en vouloir pour ça. Ce n’était pas un péché, et ça ne portait pas préjudice d’aider les siens.
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Appeler les flics? cela n'avait jamais été son genre, mais là il ne voyait pas d'autres solutions. Le diable était chez lui et il avait besoin d'aide. Du côté de la maison, tout allait bien. Il se retourna sur un bruit de ventouse dans son dos. A quelques centimètres de ses yeux, le canon d'un pistolet! UN éclair illumina l'acier de l'arme et il découvrit un homme aux cheveux longs, au visage grèle et aux yeux noirs. Il lui sembla noter un plissement de lèvres, comme une sorte de sourire, et le tonnerre éclata. L'orage commença à s'éloigner ".
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Il n’arrivait toujours pas à comprendre ce qu’il faisait là, pourquoi ils étaient venus le chercher et ce qu’ils lui voulaient exactement. Il devait avouer, mais avouer quoi ? Il avait quarante-cinq ans, on lui en donnait plus de soixante, le résultat d’une vie de labeur. Il n’avait jamais rien fait de mal, bon père, bon mari, bon voisin… Il ne portait de jugement sur personne et ne s’occupait pas de la vie des autres. La seule chose qui lui importait, c’était sa famille. Rien de plus. Ils ne pouvaient pas lui en vouloir pour ça. Ce n’était pas un péché, et ça ne portait pas préjudice d’aider les siens.
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