Il faut savoir mentir. Ici, on se met dans la peau des tueurs, des violeurs, de toutes sortes de fripouilles pour arriver à faire parler les clients. C'est un confessionnal.
- C'est quoi cette cité ? demanda le commandant.
Les " baqueux" se mirent à rire.
- Un supermarché, crack, coke, héroine, shit, kalachnikovs... vous y trouvez tout ce que vous voulez comme fournitures de première nécessité.
Trop de personnages, trop de lieux, trop d’infos sur le métier de flic (l’auteur en est un ancien). Trop embrouillé. Un peu d’humour. Manque de précision (on ne sait pas pourquoi les enfants tués sont hospitalisés). Alibis non convaincants. Manque de suspens. Ce qui est dommage pour un polar !
Le pays était la base naturelle des Sud-Américains, leur premier pied-à-terre vers l'Europe. Même si les narcos savaient s'adapter et trouver de nouvelles routes de transit, ils privilégiaient traditionnellement l'univers linguistique espagnol.
Il décida ce que la sagesse lui dictait, sachant qu'on sortait plus facilement d'une prison que d'un cercueil.
Pour la majorité d’entre eux, dans cet univers morne et triste, la police était clairement l’ennemie. Avec le chômage, les jeunes désœuvrés plongeaient dans la drogue, les plus malins comme dealers. Ici, la réussite sociale passait par s’imposer dans la bande, et régner par la violence...
Derrière le tueur, le jeune avocat cachait difficilement son effarement. Le commandant se dit qu'il n'était pas au bout de ses surprises, s'il croyait trouver de l'humanité chez certains de ses clients.
- regarde-moi ! lui cria Patrick. Dis-moi comment tu l'as tué ce gosse ! il avait compris ton intention ? il a eu peur ? Comment tu t'y es pris ?
- je ne sais pas, ce n'étais pas moi, je ne me souviens plus. C'est pas possible, je n'ai pas pu faire ça.
On sortait plus facilement d'une prison que d'un cercueil.
L'étudiant ne va pas avoir la vie facile en prison.Tout le monde va lui faire payer ses aveux.
- On ne va pas le plaindre avec les saloperies auxquelles il a participé.
- Tu as raison.