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sur 1282 notes
Au départ, c'était pour moi un défi de lire cet ouvrage, et ce le plus rapidement possible, étant donné que l'auteur devait être l'invitée de le seule eu unique librairie de ma ville (eh oui, pauvre de moi !) ce jeudi. Ouvrage donc rapidement emprunté à la médiathèque (toujours seule et unique dans cette même ville dans laquelle je réside) et rapidement lu. Deux choses se sont produite entre-temps, lorsque j'ai eu commencé ma lecture : la première est que l'auteure ne vient plus jeudi comme prévu mais à une date postérieure non encore connue à ce jour et la deuxième est que je n'ai plus lu cet ouvrage par défi mais simplement parce que je me suis laissée envoûtée autant bien par l'histoire que par la qualité d'écriture que nous offre ici Catherine Poulain.

Lili, l'héroïne et narratrice de ce roman, décide un beau jour de tout lâcher. Sa petite vie paisible et routinière à la campagne, sa famille...bref tout ! Elle a l'impression d'étouffer, elle n'en peut plus ! Il faut qu'elle parte à tout prix ? Pourquoi avoir choisi l'Alaska et la pêche pour survivre ? Tout simplement pour se sentir vivante ! Elle n'est jamais partie en mer pour d'aussi longues périodes et a encore tout à apprendre du métier de pêcheur mais Lili ne demande que cela. C'est le bateau le Rebel qui lui donnera sa chance de faire ses preuves et bien qu'elle ne soit plutôt menue, elle les fera. Elle apprendra à se faire respecter dans un monde traditionnellement réservé aux homme, fera ses quarts comme eux, videra les poissons (d'abord la morue puisque telle est la première grande pêche pour laquelle elle s'embraque) puis les flétans après et d'autres que je n'énumère pas car ils sont en partie minoritaire. C'est sur son premier bateau qu'elle fera la connaissance de Jude, "l'homme-lion" comme on le surnomme, le Grand marin préférera-t-elle employer comme distinction quand elle parlera de lui. Elle voudrait marcher dans ses pas, même quand il gueule car, il ne faut pas croire mais lors des journées de pêche, tous les hommes gueulent ! Lors du retour à quai, ils se rendent dans les bars afin de boire, fumer et boire encore. Lili, elle fera comme eux et sera, au bout d'un certain temps, appréciée et respectée comme eux. Pourtant, ils lui en ont fait voir de toutes les couleurs mais Lili a tenu bon, et est même devenue accro ! Accro à ce grand frisson, accro à ces nuits où le sommeil n'est quasiment pas autorisé, accro à ces heures d'attente, puis bien plus tard accro à "son grand marin" mais cela est une autre histoire...

Un roman poignant dans lequel le lecteur (ce fut le cas pour moi en tout cas) se laisse bercer par le bateau même quand la mer se fait capricieuse, quitte à en avoir un peu le mal de mer (je vous rassure tout de suite, on s'acclimate très vite) ! Il vit en même temps que ses personnages, espérant pour eux que la pêche aura été bonne ou tremblant avec eux en raison du matériel pas assez résistant et qu'ils devront rembourser une fois revenu à Kodiac, leur ville de départ, ayant froid pour eux et ayant presque honte le soir quand ils vont se coucher dans un lit bien douillet alors que certains, si le place se fait rare (tel est le cas de Lili au départ) doivent coucher à même le sol, avoir les pieds trempés et bien d'autres désagréments encore. Mais Lili, elle, est heureuse et par conséquent, le lecteur avec elle ! A découvrir ! Un premier roman qui s'avère très prometteur !
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J'ai plongé les deux pieds dedans.
Pourtant ce livre ne raconte rien ou du moins pas grand-chose.
Une jeune française qui plaque tout pour aller au bout du monde et qui se retrouve sur un bateau de pêche à sortir et à éviscérer des morues sur un océan déchaîné au large de l'Alaska.
Voilà l'histoire.
Une histoire d'hommes, de marins, qui passent leur temps à pécher, à travailler, à dormir, à rentrer au port prendre des cuites, à repeindre le port en rouge, et recommencer. Un jour, c'est de la morue. le lendemain, c'est du flétan. Peut-être qu'un jour on péchera le crabe !
Lili a embarqué sur le "Rebel" parmi les hommes. Elle est la seule femme à bord. Il faut qu'elle fasse son trou … toute seule. Se faire accepter … ne pas se plaindre … même avec une côte brisée … même avec une arête de poisson fichée dans la main, infectée jusqu'à l'empoisonnement. Garder sa place. Gagner la confiance de l'équipage. Se faire respecter. Dormir à la dure, quand on peut dormir. Des heures durant sur le pont, décrocher les poissons, les vider, accrocher les appâts, nettoyer et recommencer, encore et encore.
Un livre que j'ai pris comme un coup de poing, l'expérience est si puissante, sûr j'en ressortirai pas indemme.
La lecture s'avère passionnante, l'histoire dégouline comme les embruns sur les vitres de la timonerie. Les phrases sont courtes : un sujet, un verbe, un complément. le rythme du récit est intense, pas d'ennui à la lecture. Un véritable talent de conteuse, la vie, le temps qui passe ... inlassablement .... inexorablement ... Comme les pages de ce livre qui filent plus vite que le vent : déjà la moitié ? Allez encore un peu ... Merde il fait déjà jour !
J'ai lu jusqu'à la nausée : homme de la terre, je n'ai pas le pied très marin.
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J'ai découvert ce livre grâce à une autre Lili que je remercie car, sans elle, je serais passée à côté de ce roman. En effet, les livres parlant d'éléments maritimes ne m'intéressent pas vraiment habituellement. Honte à moi dont certains ancêtres étaient bateliers et dont une partie de la famille est constituée de marins-pêcheurs ! Cependant, je me rends compte que lorsqu'ils sont bien écrits - et c'est le cas ici - je me laisse embarquer. Il en avait été de même avec "Le Mépris et la Haine" de Jean-François Zimmermann.

Cette femme est une battante, j'oserais même dire "une combattante". Elle brave tout, sans sourciller ou presque, afin d'assouvir son idéal : vivre libre, être en harmonie avec les grands espaces. Elle lâche tout, une vie confortable, des repères géographiques et sociaux pour se lancer à corps perdu dans l'aventure. On ne sait que trop à quel point il est difficile, pour les hommes, de vivre à bord d'un bateau, d'essuyer des tempêtes, de garder le moral... alors imaginez un peu pour une femme au physique de brindille ! Mais Lili va s'adapter et se faire une place sur ce bateau au nom évocateur, le "Rebel"... SA place.

L'écriture de ce texte est mimétique des aventures de l'héroïne : elle ne laisse pas le lecteur respirer une seule seconde. Et lorsqu'on sait que Catherine Poulain s'inspire de sa propre expérience, on ne peut qu'admirer le courage et la passion qui l'animent. J'ai vraiment apprécié ce roman que j'ai lu pratiquement d'une traite, submergée par la grande vague des mots.

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Avec le Grand Marin, Catherine Poulain nous offre un premier livre éblouissant dans le tumulte de l'Océan et le froid polaire de L'Alaska.

J'ai reçu Un coup au coeur en lisant ce roman tissé de douleurs, de cris, de désespérances, mais la grâce de l'écriture trempé au sang des fleitans, au regard des marins, univers où nulle femme ne vient , ne franchit le bastingage, ne se heurte aux rugosités sauvages de ces êtres, obligés pour survivre à accepter l'insoutenable, roman qui raconte l'essentiel, la vie.

L'histoire d'un défi humain, la pêche Hauturière, pour cette femme bouleversante d'émotions contenues, présente à la LGL, qui va enchanter mes amis halieutes et tous les amoureux de pêches en mer.

Ce roman, bouée de survie pour lili, le Nom de Catherine Poulain dans le roman, qui a du renoncer à cette vie de fracas pour des prairies paisibles entourée de moutons, l'a sauvée d'elle même, de ses frayeurs mais surtout de ses dix années qui l'ont porté vers des hommes âpres et noueux, John, Simon, Jude, Niképhoros...

Si l'écriture peut sauver parfois, Catherine Poulain nous en donne quel spectaculaire exemple!

Dans tout ce récit , rien de trop, rien d'inutile ni de gratuit, une exigence de justesse, les mots son choisis pesés, une écriture de chair," je ris quand il glisse, je sens le vent dans mes reins" une écriture manuelle, puisée dans les épreuves, l'humidité, le froid, le sel, les gerçures et les bruits assourdissants des manoeuvres « lili, mais bordel de merde lili tu dors » .

Le Grand Marin rassemble aussi des portraits d'hommes farouches qui peu à peu vont ouvrir leur humanité, leur sensibilité et leur histoire, à vous maintenant de rentrer dans la carcasse du Rebel pour vivre avec Lili son épopée, et une douloureuse mais très charnelle histoire d'amour.

Livre inoubliable à partager.
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« Manquer de tout, de sommeil, de chaleur, d'amour aussi, jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à haïr le métier, et malgré tout on en redemande, parce que le reste du monde vous semble fade, vous ennuie à en devenir fou. On finit par ne plus se passer de ça, de cette ivresse, de ce danger, de cette folie oui ! »


Eh oui, elle en redemande, Lili ! La petite Française toute menue qui s'en va, de Manosque à Kodiak, en Alaska, pour pêcher, oui, pêcher ! S'en aller sur un bateau plein de marins rudes, arracher le coeur des poissons, les manger...Parce qu'elle MANGE le coeur des poissons, après les avoir vidés. Drôle de fille, Lili. Et puis quand vient le temps de retourner à terre, elle erre. Dans les bars, sur les routes, sur les rochers. A la rencontre du vide, du manque de mer. Elle se heurte à l'alcool, elle s'attache à certains hommes, à un homme certainement : le grand marin, le lion, le dur, l'immense à l'extérieur, le paumé de l'intérieur. L'Alaska remplira-t-il son rêve ? Celui d'aller jusqu'au bout ?


Vous allez dire que je suis folle car ce roman a été encensé, mais je ne l'ai pas aimé. Malgré ce style exceptionnel, à coups de phrases courtes et très souvent poétiques, que je salue en connaisseuse, je n'ai pas aimé.
L'ambiance grise, pleine de saleté, de vomissures, d'alcool, d'entrailles de poissons, de sang, de blessures, d'humidité, les personnages perdus quoique rarement méchants, quelquefois misogynes mais souvent malheureux, prisonniers de leur destin happé par la mer, l'hiver, la bruine, les rochers, les bateaux sales et noirs, les patrons têtus...pardonnez-moi, mais je n'ai pas aimé.
Impossible pour moi de trouver quelque chose de positif dans cette narration d'un « rêve » de toujours. Est-elle heureuse, la petite Française ? Ce vide qu'elle a dans le ventre est-il comblé ? Je ne sais pas. Quand elle est en mer, oui (mais la narration de la pêche, quel ennui pour moi !). Quand elle est sur terre, c'est autre chose.


Ce désespoir latent quand on va au bout de ses rêves, ça ne me va pas.
Le sommeil, la chaleur, l'amour, j'en veux. Et ce n'est pas dans ce roman que je les trouve.
Encore désolée.
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Kodiak- Alaska.
Dans le sillage de Lili, jeune "frenchie", nous embarquons pour une saison de pêche aux flétans à bord du "Rebel".

Que cherche Lili? Qu'est-elle venue oublier? A quoi veut-elle échapper?

Dans une prose poétique Catherine Poulain nous donne à sentir, à voir, à giter, à approcher l'immensité de l'océan, à communier avec elle dans sa rage de vivre à bras le corps, et dans sa lutte continue pour gagner sa place à bord et rester debout face aux déchaînements des éléments (froid, tempêtes ...).

Elle voulait qu'un bateau l'adopte, elle s'unit à un équipage, fait ses classes , et déterminée rêve toujours d'atteindre Point Barrow (point le plus septentrional de l'Alaska), la dernière frontière: "Et puis je rêvais d'aller au bout du monde, trouver sa limite, là où ça s'arrête."

Mais sur son chemin, elle rencontre le grand marin, crinière dorée de viking délavée par le sel, et découvre en lui un nouveau continent.

Le souffle de Catherine Poulain avec sa plume transforme les murmures de Lili en déferlantes, en écume de mots où le lecteur plonge pour retrouver la vague de la vraie vie, corps tendu et bandé, esprit libre et éveillé.

Un bonheur de lecture que Catherine Poulain nous offre avec son double, Lili, notre guerrière, héroïne d'une mattanza (rituel ancestral de la pêche aux thons) moderne, digne d'un héros d'Homère et le récit qu'elle nous délivre de ses filets...

Auteur à suivre, je le souhaite car c'était là son premier roman, très proche de son expérience (elle a pêché dix ans en Alaska).

Une odyssée magnifique et authentique qui nous emporte sur de lointains rivages.
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Lili en Alaska, rien à voir avec Martine à la Mer, m'a fait vivre des sensations éprouvantes.
Lili a quitté Manosque-les-Plateaux, Manosque-les-Couteaux, sa France natale, elle veut connaître la liberté, elle veut l'Alaska, elle veut pêcher comme un homme. Elle arrive à Kodiak, port de pêche d'une île faisant partie de l'Alaska, un lieu où la vie est rude, où beaucoup d'épaves humaines échouent.
C'est cette grande aventure autobiographique qu'elle me raconte avec parfois des phrases courtes rythmées par les vagues de l'océan. Sa vie est rude, elle se blesse mais serre les dents. Lili, le petit moineau, se veut marin comme le grand marin qu'elle aime en secret.
En lisant, j'ai eu des moments de dégoût mais c'est le respect pour la femme hors norme qui prévaut, l'admiration pour sa qualité d'écriture.
Le grand marin, un livre coup de coeur, une aventure à lire !

Challenge Atout prix 2016-2017
Prix du Roman Ouest-France Étonnants voyageurs 2016 - Prix Compagnie des Pêches - Prix Gens de Mer - Prix Joseph Kessel - Prix Livre & Mer Henri-Queffélec - Prix Nicolas Bouvier - Prix Pierre Mac Orlan
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Une vrai bonheur de lecture, l'incroyable parcours de cette femme éprise de liberté, qui brave un monde d'hommes et s'attire le respect de l 'ensemble des pécheurs. L'écriture de Catherine Poulain est riche, poétique, sans faux semblants. Il faut avoir le coeur bien accroché lors des sorties en mer.
Son courage force le respect, son amour pour le Grand Marin bel intermède à une aventure dure mais tellement désirée, est touchant. Un premier roman brillant, difficile à lâcher.« C'est pas la femme qui prend la mer, mais la mer qui prend la femme ».
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Je ne ferai pas un trop long commentaire car tout a été dit , déjà !
Voici un ouvrage passionnant, âpre, rugueux , un récit étonnant à l'état brut, magnifique , surprenant qui nous emporte loin!....
Lili, silhouette frêle, de " moineau" décide de tout quitter et partir en Alaska vivre de la pêche !
Persévérante, courageuse, orgueilleuse, implacable, résolue, là où rien ni personne n'entrave sa"Liberté" elle ignore le froid, le sommeil, la faim parfois, loin, trés loin des contraintes sociales.
Nous plongeons dans un espace de rudesse, de cris, de violence, d'humidité constante, de vent dans la face, de bourrasques d'eau, de lumière intense qui danse sur les flots mais aussi de respect et de tendresse.
Une existence à l'état brut, épuisante et âpre, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang....mains boursouflées, peau abîmée, muscles douloureux, accidents....infections.....cheveux poisseux....
Dans le rude milieu des pêcheurs qu'elle côtoie aussi à terre, elle conquiert sa place de haute lutte seule femme, parmi les marins ,elle se colléte avec la mer, ne démérite pas! Dans ce monde d'hommes .
On ressort de cet univers sauvage et abrupt , puissant et prenant un peu plus vivants.
Enivrés , nous partageons l'ivresse du Grand large,la fraternité avec les marins et l'océan indomptable!
Une trés belle écriture brute et ciselée, un dépaysement total au service d'une passion et le désir d'aller jusqu'au bout de ses forces jusqu'à l'extenuement, face à la mer sombre et violente les nuits de pêche !
Lu d'une traite, je n'ai pas du tout l'habitude de lire des histoires qui touchent à la pêche comme quoi ......

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« le grand marin », c'est l'histoire de Lili qui sous une fragile apparence cache une volonté de fer. Elle veut partir pêcher en Alaska, avoir la souffrance et le danger comme seul horizon. Elle a tout lâché, sa famille, ses amis, la France. Une seule idée la fait vivre : aller le plus loin possible sur une carte et dans son corps aussi, comme poussée aux extrêmes : eau glacée dans les bottes usées, dans les gants déchirés, manipulant des flétans plus grands qu'elle, ivre de fatigue par manque de sommeil, avec le risque, les blessures qui peuvent à tout instant mettre fin à ses rêves. Il faut se battre, serrer les dents, ne pas hurler sa peur et sa douleur pour se faire une place dans ce monde d'hommes.
« Manquer de tout, de sommeil, de chaleur, d'amour aussi, jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à haïr le métier et que malgré tout on en redemande, parce que le reste du monde vous semble fade, vous ennuie à en devenir fou ».
Le skipper et les autres marins tout anciens alcolos, plus ou moins repentis lui font une place dans leur cercle de machos.
« Les femmes sur les bateaux, tu sais, j'ai toujours été contre. Mais je n'avais encore jamais pêché avec aucune. C'est un monde d'hommes, un travail d'hommes – en plus on ne peut même plus pisser tranquille sur le pont, faut s'arranger pour être hors de leur vue. Pourtant des femmes comme toi, qui bossent comme des mecs, vingt-quatre heures sans broncher, ah, j'en veux bien une sur mon bateau. »
Quant à l'amour, peut-il exister entre Lili et le « le grand marin » ? de promesses en séparations au gré des escales, un avenir est-il possible pour ces deux êtres épris de liberté ?
L'histoire d'amour me semble secondaire, ce qui m'a surtout frappé dans ce texte magnifique, c'est la solidarité, la fraternité qui uni ces marins. Ils vont au bout de la souffrance et de l'épuisement. de coups de gueule en bagarres, ils se retrouvent pour une ultime cuite avant de sombrer quelques heures dans un sommeil lourd qui les laissera hagards au lever du jour pour mieux recommencer.
Ce roman, que l'on devine en grande partie autobiographique nous fait découvrir une écriture magnifique, nerveuse et précise. de nombreux dialogues donnent un rythme trépident au récit.

Catherine Poulain a un vrai grand talent et m'a entrainée à la suite de Lili et du grand marin dans une magnifique aventure.
A lire absolument.

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