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Citations sur La Tournée d'automne (61)

C'est vrai que les livres nous protègent, dit-il, mais leur protection ne dure pas éternellement. C'est un peu comme les rêves. Un jour ou l'autre, la vie nous rattrape. (p. 126)
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Mais le bibliobus lui appartenait en propre.
C'était un ancien camion de laitier, qu'il avait transformé avec l'aide de son père.
...
Avant de se mettre au volant, il se pencha pour regarder si quelque chat ne s'était pas blotti sous le camion.
...il n'oubliait jamais de vérifier, car le bibliobus semblait avoir gardé de ses origines une petite odeur de lait que les chats étaient les seuls à détecter.
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- Eh bien, je n'ai pas changé d'idée : la vieillesse ne m'intéresse toujours pas. Par contre, jamais je n'ai fait une aussi belle tournée et c'est sûrement à cause de vous. J'ai toujours hâte de vous voir. Quand vous n'êtes pas là, je pense à vous et je m'ennuie de vous ; il m'arrive même de vous parler.
- C'est la même chose pour moi, dit-elle.
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Plus on vieillit, moins on a de certitudes.
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Comme tous les timides, le Chauffeur avait quelques idées très personnelles : il était convaincu, par exemple, que si deux personnes étaient vraiment faites pour se comprendre, elles devaient aimer non seulement les mêmes livres et les mêmes chansons, mais aussi les mêmes passages dans ces livres et dans ces chansons.
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Devant lui, éclairé en vert et or, le château Frontenac semblait veiller comme un géant fabuleux sur les maisons assoupies des alentours.
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Elle s'en alla en lui adressant un sourire timide. Il s'assit sur le marchepied et la regarda s'éloigner dans la lumière du soleil avec sa robe à fleurs très courte et son sac gonflé de livres. Elle était l'image même de la vie.
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Au milieu de l'après-midi, Marie et Mélodie allèrent aux provisions dans une épicerie de la réserve. Le propriétaire les servit sans dire un mot, mais lorsque vint le moment de payer, il secoua la tête et leur fit comprendre que le spectacle donné aux enfants suffirait largement à régler la note. Et, de sa propre initiative, il ajouta à la commande plusieurs boîtes de thé, de café et de tabac.
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Il la fit basculer doucement sur le côté et posa ses lèvres dans le creux qu'elle avait entre le cou et la naissance de l'épaule. Elle fit entendre une sorte de ronronnement. Avec des gestes très lents, il l'embrassa et lui caressa le cou et la poitrine. Elle lui rendit chacune de ses caresses et, par petites étapes, en prenant bien soin l'un de l'autre, ils glissèrent sur la pente du plaisir avec la plus douce des voluptés et sous la protection de tous les romans d'amour qui les entouraient.
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- C'est la photo qu'on voit dans le bibliobus, au-dessus de l'évier ?
- Oui.
- Je l'aime beaucoup, dit-elle. La nuit est bleue et, comme la librairie est illuminée de l'intérieur, on a l'impression que cette lumière dorée vient des livres...que ce sont les livres eux-mêmes qui font jaillir la lumière.
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