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sur 101 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Paul et Marguerite sont en couple. Ils vivent ensemble. Mais Paul et Marguerite se disputent en permanence et ne se supportent plus....
L'histoire se passe un soir, où Marguerite a organisé un anniversaire surprise à Paul pour tenter de recoller leur couple, 6 mois après la vraie date d'anniversaire de Paul. Une dispute commence, Marguerite en tenue de soirée et pressée de partir (soit disant pour aller chez des amis), Paul en jogging et refusant de bouger du canapé.
Pendant ce temps là leurs amis les attendent à la soirée organisée et discutent du couple que forment leurs deux amis (et aussi beaucoup d'eux mêmes).
Deux visions des choses s'entrecroisent, celle des amis et celle des deux intéressés.
Ou va ce couple ? Franchement Marguerite est comme ceci , comme cela, qu'est ce qu'il lui trouve , elle a pris du poids non ? Franchement Paul ne fait que ci, jamais ça, pourquoi elle s'accroche à cet incapable ?
200 pages pour parler du délitement d'un couple à notre époque, de la banalité de ce genre d'événements et pourtant de tout ce qu'il implique, porté à l'extrême. Un roman sur une rupture inévitable, que les deux amants s'efforcent d'éviter de provoquer... jusqu'au point de non retour.
Ca hurle, ça insulte, ça dévalorise, ....
Une histoire d'amour déjà terminée quand commence le récit, dont à certains moments on doute même qu'elle ait jamais été sincère et vraie. J'ai trouvé ce roman à la fois réaliste mais écoeurant, déprimant. On est témoins de la dispute de Paul et Marguerite et on est comme piégés, là à regarder la scène, à les regarder se déchirer, se balancer des horreurs ,à regarder leurs amis les dénigrer. C'est l'apologie de l'égoïsme, du chacun pour soi, autant pour leurs amis qui se permettent de tout juger que pour ce couple , qui au final ne s'est bâti que sur ce que chacun en attendait et n'avance plus parce que chacun est incapable de faire des efforts pour tenter de comprendre l'autre. C'est une plongée au coeur de l'intime de deux personnes, pour le coup peut être trop intime.
Je ne peux pas dire que ce roman ne m'a rien fait, il m'a bouleversée. Mais dans le mauvais sens du terme.
J'ai à la fois compris et haï Paul et Marguerite, pour leur sincérité et leur méchanceté. On se reconnait parfois en eux, et ça fait peur, parce qu'on a surtout pas envie de devenir comme eux, de blesser autant les gens juste pour ne pas admettre qu'on a tort.
Et il est compliqué d'apprécier un roman quand on en sort en se disant "je ne veux surtout jamais ressembler aux personnages de ce roman" ....
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N'allez surtout pas croire la présentation de l'éditeur, ce roman n'est pas drôle. En tout cas, moi, je n'ai pas ri, c'est à peine si j'ai esquissé un sourire une ou deux fois. de toute façon, ce n'est pas pour son aspect comique que j'avais choisi ce livre, mais parce que son sujet, le naufrage du couple, m'intéressait. Ce n'est pas parce que le sexy quadra et moi avons réussi à sauver le nôtre, de couple, que je ne me sens plus concernée. Je reste fascinée par ces étranges mécanismes qui font que deux personnes qui se sont aimées ou qui ont décidé de faire un bout de route ensemble en arrivent à se déchirer.

Mais il n'est, au final, jamais question d'amour dans ce roman. Je n'ai trouvé chez les différents personnages que mal-être et solitude affective qui surgissent au travers de portraits au vitriol. Dès la première phrase de la 4ème de couverture, le ton est donné. L'histoire sera incisive, voire corrosive. Mais elle est aussi, et surtout, terriblement creuse. Les personnages, sans épaisseur, sont de purs stéréotypes (l'actrice en mal de reconnaissance, le type qui bosse dans le cinéma, le chômeur, la névrosée qui contrôle tout, etc...). Tandis que les invités de la fête font laborieusement connaissance sur le toit d'un hôtel parisien que l'on imagine branché, Paul et Marguerite se déchirent sur fond de match de rugby à la télé. Les noms d'oiseau volent entre deux commentaires sportifs. Et on n'a qu'une hâte : qu'ils en finissent et qu'on n'en parle plus.

Car ces 180 pages m'ont paru bien longues. Malgré l'enchaînement de courts chapitres qui alternent entre la fête et l'appartement du couple, ce roman ne m'a inspiré que de l'ennui et une certaine forme de dégoût, tant les situations comme les personnages m'ont paru pitoyables.

Reste une belle écriture dont j'ai senti à plusieurs reprises qu'elle aurait pu m'embarquer avec elle. La technique proprement dite est brillante, j'aurais juste aimé qu'elle soit au service d'une bonne histoire.
Lien : http://www.aufildisa.com/201..
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Tandis que sur le toit terrasse d'un hôtel, des invités attendent Paul, le héros de la fête, dont on va célébrer l'anniversaire, à l'autre bout de la ville, Marguerite tente par tous les moyens de l'amener à s'habiller et à quitter l'écran, de télévision, sans toutefois éventer la surprise. D'un côté comme de l'autre, les choses dégénèrent. Entre Paul et Marguerite, la tension monte, la scène de ménage éclate. Sur la terrasse, les invités se laissent aller à mille débordements...
Construit sur des procédés cinématographiques (« Toit d'un hôtel, extérieur fin de jour ») ce roman fait penser à certains films de la nouvelle vague où des pseudo-intellectuels oisifs se regardent le nombril en se posant des questions oiseuses à apparence existentielle. Une quantité de personnages (une bonne vingtaine) jouent des rôles caricaturaux plus ou moins importants. L'auteur intervient pour donner son avis: « Qui c'est? Dit Benoît, désignant un large type bronzé (…) le genre baraque intimidante, développé du trapèze et qui se fout de votre opinion (…) Dix lignes pour ne rien dire à propos de ce personnage totalement secondaire au passage, inutile d'espérer », et intervient pour commenter les scènes et parler des effets, du décor, du destin des acteurs. Elle joint même la bande-son, en l'espèce des extraits de chansons qu'écoutent ou fredonnent les protagonistes.
Le style est crispant et il faut relire certaines phrases au moins deux fois pour les comprendre: « La personne répondit Marc et dit, oui, des profs, plein. Mais bof. Ils ont essayé de m'aider je ne dis pas. Ils ont fouillé notamment entre six et quinze ans, ce serait là où on trouverait le plus d'origines, entre six et quinze. »
Tout un chapitre est même écrit en vers.
J'ai lu des critiques très élogieuses. La quatrième de couverture précise qu'on « rit à chaque page ».
Ah bon? Ce doit être un genre d'humour auquel je suis complètement imperméable.
Pour ma part, j'ai trouvé ce roman énervant, assommant et j'ai dû me forcer à le lire.
Quand je l'ai refermé, j'avais le sentiment d'avoir perdu mon temps et j'ai poussé un énorme soupir de soulagement.
Dois-je préciser que je l'ai détesté?
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