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Artisan serrurier de métier, Antoine s'est spécialisé dans les serrures de collection. Son savoir-faire lui a été utile par le passé pour réaliser des cambriolages. Une condamnation à de la prison ferme a mis un terme à cette toquade. le voilà rangé des voitures jusqu'au jour où un receleur le met en relation avec des Russes qui lui proposent une « mission ». Antoine accepte et fixe son prix : dix mille euros, soit de quoi équiper son atelier d'un nouveau tour de façonnage. Sur place, Antoine ouvre la vieille serrure avec succès mais peut-être avec trop de facilité. Les trafiquants revoient son tarif à la baisse : ça ne sera plus que mille euros, à prendre ou à laisser. Antoine se rebiffe et finit inanimé sur le quai d'une gare. En convalescence en Bretagne, il prend une résolution après avoir visionné le film « Point Blank » : partir en guerre pour récupérer son dû. Bon rien n'est simple vu qu'il ne sait pas où s'est déroulé le casse, ni qui l'a engagé. Mais prenant exemple sur Lee Marvin, il est déterminé à se faire justice. Que les truands se méfient, le vieux loup solitaire a sorti les crocs.

Nous suivons les (més)aventures de ce sans-grade dans le remake d'un classique du cinéma. Et l'auteur parvient à animer un personnage diablement attachant qui alterne entre résolution et désarroi. Si les premières pages sont pleines de mystère, l'histoire s'épaissit à mesure que se devinent les noms des commanditaires. J'ai retrouvé dans ce roman l'esprit mutin de Jean-Bernard Pouy, ses jeux de mots et ses références au cinéma. Des scènes et des anecdotes (l'urne funéraire de papa, le missel de Germaine, le Nain jaune avec mémé, etc) offrent à ce polar des récréations pleines de charme.

Coïncidence troublante : un passage de ce livre publié en 2008 se déroule à la sortie d'un concert des « Eagles of Death Metal » au Bataclan…
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Antoine, serrurier "rangé des voitures" depuis quelque temps, accepte une dernière fois de fracturer une serrure pour s'acheter le tour de façonnage qui lui permettra de travailler honnêtement.
Mais si l'opération se passe bien, en revanche non seulement ses commanditaires ne le paient pas, mais en plus ils le laissent pour mort sur le quai d'une gare !
Passé la première déprime, il fait tout ce qu'il peut pour les retrouver, mais ce qu'il découvre est beaucoup trop gros pour lui.
A partir du château cambriolé, il remonte la piste de la Mafia russe et des collusions avec le pouvoir politique.
Réussira-t-il seul à se faire payer ou au moins à sauver sa peau ?

Comme d'habitude Pouy est un excellent raconteur d'histoires et il nous embarque dans ce récit avec tout l'humour dont il sait faire preuve.
L'intrigue égratigne au passage la politique et l'économie, en ce moment ça ne peut pas faire de mal !
Et avec ce héros sympathique, on ne peut pas lâcher le livre avant la fin et comme on a le sourire au lèvres presque tout le temps (j'adore l'humour de Pouy...), on passe un bon moment !
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Après La belle de Fontenay que j'ai adoré et Train perdu wagon mort que j'ai moins aimé, ma troisième incursion dans l'oeuvre de Pouy m'a procuré de bons moments de lecture. le roman est doté d'un personnage sympathique, l'écriture est belle et l'histoire qui tient bien la route. Je regrette simplement une fin trop rapide et j'ai le sentiment que finalement l' auteur n'a pas été au bout des ses (bonnes) idées. Il m'en restera donc un souvenir agréable mais pas (contrairement à La belle de Fontenay) inoubliable.
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« le film est passé sur moi comme la Vierge sur Bernadette Soubirous ». le film, c'est Point Blank, de John Boorman, avec Lee Marvin. le « moi », c'est Antoine, aussi appelé Loulou, malfrat rangé des voitures, serrurier de son état. Mais la nécessité de s'acheter un nouveau tour de façonnage qui coûte les yeux de la tête le pousse à rempiler pour un dernier coup. Des Russes lui proposent dix mille euros pour ses services. Un coup simple et sans grand risque dans un manoir désert. Sauf qu'au lieu de le payer, ses commanditaires l'abandonnent pour mort sur un quai de gare après lui avoir injecté un cocktail détonnant d'héroïne, de cocaïne et de Canard WC (sans doute pour la couleur).
Et donc, comme Lee Marvin dans Point Blank, comme Parker dans Comme une fleur, Loulou va mettre un point d'honneur à se faire payer ses dix milles euros. Sauf qu'il ne sait pas dans quoi il met les pieds et qu'il a quand même encore un peu de boulot devant lui avant de devenir Lee Marvin.

Pas de surprise ici : Jean-Bernard Pouy fait du Jean-Bernard Pouy, et c'est tant mieux, parce que c'est du très bon Jean-Bernard Pouy. Une narration à la première personne par un personnage principal au caractère aussi fantasque que bien trempé, une affaire d'État de derrière les fagots, une langue fleurie et imagée, tout est là.
Et le plaisir du lecteur est là lui aussi, qui suit avec passion les tribulations de ce serrurier monomaniaque tout au long d'une histoire plus sérieuse qu'elle en a l'air. Un roman qui mérite qu'on s'y arrête.

Allez, pour terminer :
« Ça m'a énervé.
le reste du monde avait oublié un truc, un petit détail.
J'étais Lee Marvin.
Buté, rageur, idiot, monomaniaque. Et suicidaire.
J'étais Lee Marvin et ça allait chier ».

Tout un programme.


Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Et voilà, pour peu que vous leur lâchiez la bride, les héros de polars se sentent pousser des ailes. Et vas-y que je vais me battre contre moulins et autres machines à broyer du commun des mortels, et que je n'hésite pas à me mettre dans des situations pour le moins inextricables.

Tenez, Antoine, par exemple, Loulou pour les intimes, le dernier personnage en date de Jean-Bernard Pouy – à moins qu'un autre ne voit le jour ces temps-ci, on ne sait jamais avec le monsieur : j'ai ouï dire qu'il allait s'adonner à l'écriture en feuilletons, à l'ancienne... - donc Loulou, pour revenir à lui, je n'aurais vraiment pas donné cher de sa peau, et d'ailleurs, dès le début, il était pas loin de rester sur le carreau, alors que rien ne laissait présager un tel scénario. Loulou, ça fait un bail qu'il s'était rangé, qu'il ne trempait plus dans la magouille. Son métier de serrurier, il l'exécutait en toute légalité. Mais là, l'occase était trop belle. Un petit contrat qui lui permettrait de se doter d'une nouvelle machine bien huilée. de l'investissement sur le long terme. Une serrure à déjouer dans un manoir et pas moins de 10 000 euros dans la poche au bout du compte. Mais voilà, c'était trop facile justement et les russes qui l'avaient embauché reviennent sur leur contrat et laissent Loulou à moitié mort sur le quai d'une gare.

C'est alors que commencent les vrais déboires pour Loulou. Car au lieu de se terrer et de se contenter de sa survie, celui-ci, un brin naïf, chanceux et quelque peu vieillissant va jouer de sa détermination – réjouissante détermination ! - et de sa chance – ça peut toujours servir quand les balles sifflent - pour récupérer son dû.

Y'a pas à dire, Jean-Bernard Pouy n'a pas son pareil pour capter l'attention de son lecteur. Il a la gouaille, le mordant, le mors aux dents, et cette déconcertante facilité, toujours, à jouer avec les mots, à les enrober pour le meilleur et pour le pire. Et derrière tout ça, avec tout ça, aussi, on sent le plaisir que prend le monsieur à l'écriture, le soin tout particulier qu'il prend à façonner son personnage principal, à le mettre en situation, à raconter son histoire.

De même, dans ce roman noir miroir, ce qui m'a le plus charmé, quelque part, c'est cette description d'un quotidien, l'attachement évident aux gens ordinaires, au sens mélioratif du terme, à une frange de la population qui se retrouve au bord des comptoirs, dans les bistrots ou les manifs pour échanger, vivre, vibrer à l'unisson, et cette volonté, presque sensible, de toujours coller à son époque, quoi qu'il advienne, quels que soient ses défauts, ses pauvres mordus du fric adeptes de l'empapaoutage à tous les étages.

Du Pouy en grande forme, comme on l'aime.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Lorsqu'on s'attaque à un "monument" de la littérature noire, on se pose beaucoup de questions. C'était mon état d'eprit avant que de me lancer dans le bouquin de Jean Bernard POUY. C'est vrai, tout le monde parle de l'homme, de son humour, de sa plume, comme on parle d'un type extraordinaire..D'abord j'ai rencontré l'homme au cours d'un salon à Besançon, découvert sa gentillesse et son humour...mais cela ne fait pas le talent. Alors je me suis lancé dans " La récup". C'est con mais tout ce qu'on dit sur lui est vrai.....Cette écriture et ce style, ce héros qui prend LEE MARVIN comme modèle pour affronter sa peur et avancer....J'ai adoré et je n'ai qu'un seul regret...Ne pas l'avoir lu plus tôt.
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Jean-Bernard Pouy est un auteur qui a une place toute particulière dans mon coeur.

Pourquoi ? Parce que je partage beaucoup de goûts communs avec cet auteur, tant dans mes lectures que dans mes écrits.

Pourquoi ? Parce qu'il est l'initiateur de la série littéraire « le Poulpe ».

Pourquoi ? Parce qu'il aime l'humour et jouer avec les mots.

Pourquoi ? Parce qu'il fait de la littérature populaire et qu'il aime ça.

Pourquoi ? Parce qu'il aime parsemer ses romans de références littéraires et cinématographiques.

Pourquoi ? Parce qu'il privilégie les romans courts.

Pourquoi ? Parce qu'il est tout simplement talentueux.

Jean-Bernard Pouy écrit beaucoup et, si je ne suis pas fan de l'ensemble de son oeuvre, je suis littéralement happé par une partie de celle-ci (« le Poulpe » en tête).

En fait, j'ai découvert JBP par l'intermédiaire de « La petite écuyère a cafté », le premier opus de la série « le Poulpe ». J'ai de suite été séduit par sa plume, son humour, son écriture décontractée sans être simpliste, son amour pour le calembour...

J'aime l'intelligence que l'auteur insère dans une littérature populaire que beaucoup prend de haut.

« 1280 âmes » est un exemple flagrant dans ce domaine puisque JBP part d'un problème de traduction d'une oeuvre littéraire pour en faire un roman policier.

Mais, si j'aime l'auteur et sa façon de penser et d'écrire, je ne suis pas un fan absolu de l'ensemble de ses livres. À beaucoup écrire, on ne peut pas toujours plaire à tout le monde, pas même à moi.

Mais là ! Là ! Quel plaisir de lecture que ce court roman policier.

Dans « La récup' » JBP utilise tous les ingrédients qui m'enthousiasment dans le cinéma et la littérature.

Tout d'abord, c'est un roman policier de format court, utilisant une narration à la première personne, empreint d'humour, de jeux de mots, des références cinéphiliques, et un sujet qui me passionne d'habitude, au cinéma (car j'ai peu vu ce sujet utilisé en littérature).

Le sujet, un homme qui va se battre plus que de raison pour obtenir ce qu'on lui doit, même si c'est peu, parce qu'on lui doit et puis c'est tout.

Dans le domaine, au cinéma, j'ai adoré ‘The Big Lebowsky' des frères Cohen où le personnage cherchait à venger le fait qu'on ait pissé sur son tapis. Tout récemment, j'ai aimé ‘John Wick' avec Keanu Reeves dans la peau d'un homme qui va prendre des risques inconsidérés pour venger la mort de son chiot.

Par le passé, j'avais été enthousiasmé devant un petit film avec Mel Gibson, Payback, l'histoire d'un mec qui va se battre pour une petite somme qu'on lui doit, sans chercher à obtenir plus. Il s'agissait de ‘Payback'.

Et, ‘Payback' est une adaptation d'un roman de Westlake, ‘Comme une fleur', roman qui avait déjà été adapté au cinéma dans le film ‘Point de non-retour/Point Blank' avec Lee Marvin.

Et c'est justement ce film-là qui donne envie au héros du livre de Pouy de se battre pour obtenir gain de cause.
Loulou s'est rangé des voitures, mais pas des serrures. Si sa passion l'a longtemps conduit à faire des choses répréhensibles, depuis un temps, il met sa connaissance des mécanismes d'ouverture au service de sa propre entreprise tout ce qu'il y a de plus légale. Oui, mais voilà, pour bien faire son boulot, il a besoin d'une machine-outil qui coute très cher et il accepte un petit coup sans risque en échange de 10 000 euros, quasi le prix de l'investissement qu'il veut faire. Simple ? Oui puisqu'il lui suffit juste d'ouvrir la porte d'un château pour le compte de Russes. Seulement, une fois le coup fait, au lieu de recevoir son argent, il reçoit une volée qui le laisse pour mort.

10 000 euros, ce n'est pas grand-chose pour mourir, aussi Loulou se met au vert chez un ami en attendant de se remettre et que les choses se tassent. Avec son ami, il visionne le film ‘Point blank' avec Lee Marvin, l'histoire d'un malfrat qui accepte de récupérer un petit magot avec sa femme pour le compte d'un ami. Mais l'ami se barre avec l'argent et la femme en le laissant pour mort. L'homme fera alors tout pour récupérer son bien et se venger.

Le film chamboule Loulou, plus que de raison, tant il résonne avec son histoire personnelle récente et il se rêve en Lee Marvin et décide de se faire justice à tout prix, mais le prix risque d'être très élevé tant il va avoir affaire à forte partie, des mafieux Russes, des politiciens, des journalistes, des avocats...

Avec « La récup' », JB Pouy fait du JB Pouy, mais au meilleur de sa forme.

Il est très plaisant de lire les mésaventures de Loulou et l'on tourne les pages frénétiquement pour suivre ses péripéties.

L'auteur nous livre le meilleur de ses qualités d'auteur avec une narration à la première personne, un langage légèrement argotique, de l'humour, le tout au service d'une histoire humaine et bien menée à travers laquelle Pouy n'hésite pas à nous livrer quelques réflexions sociétales dont il a le secret.

Au final, « La récup' » ‘est un petit bijou de littérature qui ne se prend pas au sérieux, mais qui ne prend pas le genre par-dessus la jambe. On sent que Pouy aime la littérature de genre et la littérature engagée, et cela tombe bien, car c'est comme cela que l'on aime Pouy. En tout cas, c'est comme cela que je l'aime.
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Comment changer radicalement le cours de sa vie en peu de temps ? Il suffit de demander conseil à Antoine, dit Loulou, escroc planqué, serrurier restaurateur pour les musées. On lui faisait miroiter un casse facile à la rémunération plutôt coquette. Alors, Antoine a dit oui, a gentiment aidé ces messieurs peu amènes et, en remerciement des services rendus, s'est retrouvé quasi-suicidé sur un quai de gare, sans un sou en poche. Mais Loulou a la peau dure, la rancoeur tenace et une persévérance d'enfer. Il s'est donné une mission : récupérer son dû, quelles que soient les embûches et les armoires à glace russes devant lui… Oui, la vie d'Antoine va décidément prendre un sacré virage…

« La récup' » est un excellent roman noir du truculent Jean-Bernard Pouy qui témoigne de son imagination féconde et d'une faconde sans pareil. L'écriture est savoureuse d'un bout à l'autre, malgré (ou à cause de) sa tendance à la caricature facile, l'égratignage en règle, pêle-mêle, des protagonistes, des trous paumés en Bretagne (pléonasme ?), du milieu politique français, du temps qu'il fait et qui passe, et j'en passe… On s'attache à Loulou, sympathique et bien naïf escroc, à ses espoirs, ses désillusions, pérégrinations et errances, déboires et rencontres surprenantes… On rit jaune au milieu du noir des doutes et déceptions, et puis… on se prend à espérer d'une fin pas trop cabossée / cabossante… Alors, alors, Loulou, ta vie prendra-t-elle ce virage tant désiré ? A voir…
Un bon petit roman noir à lire sans tarder !
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L'ouvrage a été publié en 2008 et, comme cela m'arrive souvent, je l'ai lu longtemps, très longtemps après sa sortie, en 2022 !!! J'ai adoré le style, les références (acteurs, auteurs, peintres, etc) qui truffent le livre, les jeux de mots, parfois télégraphiés mais souvent opportuns et bien placés. L'intrigue, probablement improbable, tient le lecteur en alerte, je me suis s'attachée à Antoine, la victime pas tout à fait innocente, à sa débrouillardise, à sa résilience aussi. Ce roman est aussi l'occasion de visiter Paris, ses ponts et ses boulevards, ses bars (clin d'oeil aux patrons de café auvergnats avec cette cascade près d'Aurillac), ses hôtels borgnes et moins borgnes et même le Bataclan qui accueillait, déjà en 2008, le tristement célèbre groupe Eagles of Death Metal. Bref, excellent moment passé en compagnie d'Antoine avec ce polar plaisant au style enlevé qui aurait pu s'intituler "Le point de non-retour", (Point blank avec Lee Marvin, 1967). Esprits trop cartésiens, passez votre chemin !
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Artisan serrurier réputé, Antoine avait laissé tomber la cambriole mais le besoin d'argent frais pour s'équiper en matériel récent, combiné avec une proposition louche mais rémunératrice d'un gang de méchants russes, lui font franchir la ligne. Hélas, si l'effraction se déroule comme prévu, Antoine est ensuite battu, drogué et abandonné sans sa part de butin. Parti se reposer en Bretagne notre narrateur malchanceux se rebelle et se rue à la recherche des malfrats. Et le petit miracle a lieu : aidé d'un vieux pote détective privé, Antoine commence par remonter jusqu'à un gros marchand d'armes français en délicatesse avec des russes. Mais l'ennemi a de la ressource et les vrais ennuis vont commencer...
On ne se lasse pas du style et du ton de Jean-Bernard Pouy. Observateur attentif de la société et surtout de ses plus humbles représentants, il truffe ses ouvrages de bons mots, de digressions amusantes, de souvenirs d'enfance et de considérations philosophiques toujours très pertinentes.
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