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Citations sur Très haut amour : Poèmes et autres textes (21)

Ave
Très haut amour, s'il se peut que je meure
Sans avoir su d'où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais,

Très haut amour qui passez la mémoire,
Feu sans foyer dont j'ai fait tout mon jour,
En quel destin vous traciez mon histoire,
En quel sommeil se voyait votre gloire,
Ô mon séjour...

Quand je serai pour moi-même perdue
Et divisée à l'abîme infini,
Infiniment, quand je serai rompue,
Quand le présent dont je suis revêtue
Aura trahi,

Par l'univers en mille corps brisée,
De mille instants non rassemblés encor,
De cendre aux cieux jusqu'au néant vannée,
Vous referez pour une étrange année
Un seul trésor

Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour,
Vive unité sans nom et sans visage,
Coeur de l'esprit, ô centre du mirage
Très haut amour.

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Dans un monde au futur du temps où j'ai la vie
Qui ne s'est pas formé dans le ciel d'aujourd'hui,
Au plus nouvel espace où le vouloir dévie
Au plus nouveau moment de l'astre que je fuis
Tu vivras, ma splendeur, mon malheur, ma survie
​​​​​​​Mon plus extrême coeur fait du sang que je suis,
Mon souffle, mon toucher, mon regard, mon envie,
Mon plus terrestre bien, perdu pour l'infini.

"Nova", extrait
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SCOPOLAMINE

Le vin qui coule dans ma veine
A noyé mon coeur et l'entraîne
Et je naviguerai le ciel
A bord d'un coeur sans capitaine
Où l'oubli fond comme du miel.

Mon coeur est un astre apparu
Qui nage au divin nonpareil.
Dérive, étrange devenu !
O voyage vers le Soleil -
Un son nouvel et continu
Est la trame de ton sommeil.

Mon coeur a quitté mon histoire
Adieu Forme je ne sens plus
Je suis sauvé je suis perdu
Je me cherche dans l'inconnu
Un nom libre de la mémoire.
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AVE
«  Très haut amour , s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps , en quelle heure
Je vous aimais .

Très haut amour qui passez la mémoire ,
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour ,
En quel destin vous traciez mon histoire ,
En quel sommeil se voyait votre gloire ,
Ô mon séjour....

Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour ,
Vive unité sans nom et sans visage ,
Cœur de l’esprit , ô centre du mirage
Très haut amour » ...
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POÈMES RETROUVÉS


   Infusoire, infusoire,
Viens te poser sur ma main.
  Tu me diras le chemin
     De la gloire.
  Sous le soleil illusoire
  Du havre laboratoire,
  Ha, dirige ta nageoire
Vers mon transparent destin.
 Sois mon serin, mon carlin,
  Mon béguin enfin bénin
  Sois ma dernière victoire
       Infusoire !

p.78
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VALE


La grande amour que vous m'aviez donnée
Le vent des jours a rompu ses rayons —
Où fut la flamme, où fut la destinée
Où nous étions, où par la main serrée
Nous nous tenions

Notre soleil, dont l'ardeur fut pensée
L'orbe pour nous de l'être sans second
Le second ciel d'une âme divisée
Le double exil où le double se fond

Son lieu pour vous apparaît cendre et crainte,
Vos yeux vers lui ne l'ont pas reconnu
L'astre enchanté qui portait hors d'atteinte
L'extrême instant de notre seule étreinte
Vers l'inconnu.

Mais le futur dont vous attendez vivre
Est moins présent que le bien disparu.
Toute vendange à la fin qu'il vous livre
Vous la boirez sans pouvoir être qu'ivre
Du vin perdu…

p.25-26

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Un seul signe de l'univers
Ne passe le seuil de la vie
Mais il n'existe pas de vie
Qui n'ait reçu mille univers
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Très haut amour, s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais
Très haut amour, qui passez la mémoire
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour
En quel destin vous traciez mon histoire
En quel sommeil se voyait votre gloire
Ô mon séjour…
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POÈMES DE MESURES

MAYA


Je descends les degrés de siècles et de sable
Qui retournent à vous l'instant désespéré
Terre des temples d'or, j'entre dans votre fable
Atlantique adoré.

D'un corps qui ne m'est plus que fuie enfin la flamme
L'Âme est un nom chéri détesté du destin —
Que s'arrête le temps, que s'affaisse la trame,
Je reviens sur mes pas vers l'abîme enfantin.

Les oiseaux sur le vent dans l'ouest marin s'engagent,
Il faut voler, bonheur, à l'ancien été
Tout endormi profond où cesse le rivage
Rochers, le chant, le roi, l'arbre longtemps bercé,
Astres longtemps liés à mon premier visage,

Singulier soleil de calme couronné.

p.29-30
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MAYA
«  Je descends les degrés de siècles et de sable
Qui retournent à vous l’instant désespéré
Terres des temples d’or, j’entre dans votre fable
Atlantique adoré.


D’un corps qui ne m’est plus que fuie enfin la flamme
L’âme est un nom chéri détesté du destin ———
Que s’arrête le temps , que s’affaisse la flamme ,
Je reviens sur mes pas vers l’abîme enfantin.


Les oiseaux sur le vent dans l’Ouest marin s’engagent ,
Il faut voler, bonheur, à l’ancien été
Tout endormi profond où cesse le rivage


Rochers, le chant , le roi, l’arbre longtemps bercé ,
Astres longtemps liés à mon premier visage ,
Singulier soleil de calme couronné. »
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