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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait longtemps, presque dix ans, que je ne m'étais pas replongé dans le monde fou de Terry Pratchett.
Pour retrouver le disque-monde, j'ai choisi ce titre qui m'avait laissé un très bon souvenir.

Les zinzins d'Olive-Oued, ce titre est une référence au film de et avec Jerry Lewis "Le zinzin d'Hollywood" ("The errand boy" 1961), la référence avait d'ailleurs échappé à beaucoup des jeunes lecteurs de Pratchett...

C'est que la traduction d'une oeuvre, en général et celle de Pratchett en particulier est une gageure !
Patrick Couton, le traducteur de l'ensemble des annales du Disque-monde, a eté à juste titre récompensé pour son travail qui tient autant de l'adaptation pour le lectorat francophone que de la simple traduction.

Pratchett avait ce sens du gag non-sensique si "british" que l'on retrouve par exemple chez les Monty-Python.
Ici, c'est un mage qui découvre les images animées aussitôt, l'industrie du cinéma se développe.

Les zinzins d'Olive-Oued est une critique farfelue du monde du septième art, sauce hollywoodienne bien sûr.
Lea (re)lecture de cet opus est un régal, un choix parfait pour de la détente de qualité, car Pratchett ne manquait certes pas d'humour, mais pas non plus de finesse !
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Les zinzins d'Olive-oued... il m'aura fallu quelques temps et quelques chapitres avant de capter le jeu de mots du titre et de cette ville spectaculaire, née de rien et regroupant toute l'industrie du clic... olive-oued, olive-ou'd, oliw'-oud... aaah !
Un tome qui sera donc centré sur le cinéma et son industrie, bourré de références (je n'ai pas tout reconnu, et il aura fallu qu'on s'y mette à plusieurs avec les copains-trolls pour éclaircir certains points ^^), de King Kong à Cthulhu (pour les plus évidentes).

Le tout est extrêmement drôle, notamment grâce à deux petits toutous, à des trolls pas si bêtes, à un planteur JMTLG complètement métamorphosé par l'industrie, et à des mages que j'attends impatiemment de retrouver.

Reste que parfois Pratchett en fait un peu trop et ne parvient pas à utiliser totalement toutes les idées géniales qu'il met en place.
Cela reste un très bon tome et une lecture agréablement déjantée !
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Attention... Ca tourne! Ou plutôt c'est la manivelle qui tourne. Terry Ptratchett dans ce tome 10 détourne avec dérision l'industrie du cinéma : les aventures qui vont plaire au box-office au détriment du réel, du spectaculaire, encore du spectaculaire ( avecque mille éléfants!), des classiques revisités ( King-Kong est top!), un tapis rouge qu'on aura du mal à récupérer une fois étendue dans les ruelles d'Ankh-Morpork,des grains sauteurs, la nécessité des encarts publicitaires et surtout la magie du cinéma ( et quelle magie!).
L'intrigue est sympathique mais j'ai trouvé qu'une nouvelle fois Terry Pratchett tombait dans un écueil de rythmes. L'histoire est toujours un peu longue à se mettre en place, la source du danger est souvent mal expliquée, mal définie et la fin semble saccadée et tire en longueur. Pour autant, il est vrai qu'on lit du Terry Pratchett avant tout pour les idées décalées, et là encore il y en a! Des trolls amoureux qui se font la cour, un archichancelier un peu rustre, un chien prodige en quête de reconnaissance
non assumée, etc. Tout un programme!
On retrouve avec plaisir, même rapide, des personnages toujours aussi burlesque : la compagnie du Guet, le bibliothécaire simiesque, la Mort et surtout Planteur Je-m'tranche-la-Gorge, un personnage haut en couleurs qui me tarde de rencontrer à nouveau.

Challenge 50 objets
LC Terry Pratchett
Challenge le monde fabuleux de Terry Pratchett
Challenge le tour du Scrabble en 80 jours.
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Mes visites sur le disque monde sont toujours un régal.

Terry Pratchett toujours égal a lui même par ses jeux de mots, sa drôlerie et sa "loufoquerie" rend ici "hommage" au cinéma Hollywoodien..
Un hommage bien sur à la Pratchett tourné a la dérision, mais aussi et comme toujours plein de culture. Un "Autant en emporte le vent" comme vous n'en avez jamais vu !!

Par contre n'étant pas une grande cinéphile et du coup n'ayant pas une culture de la "kinématoggraphie" (comme l'appelle l'auteur.. ciné du muet) importante, je pense être passée a côté de nombreuses subtillités; mais cela ne m'empèchera pas de continuer allègrement mes visites ....
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Aujourd'hui, mon dixième voyage dans les contrées des Annales du Disque-Monde me pousse à découvrir l'existence des Zinzins d'Olive-Oued. Avec la fatigue, je dois avouer que j'ai mis quelques pages à faire le lien entre Olive-Oued et Hollywood. Ne me jetez pas de pierre, travailler de nuit n'aide pas vraiment à avoir l'esprit clair quand on lit le matin avant de retrouver son lit !


Mais si j'ai mis du temps à faire le lien, je n'ai pas raté toutes les références de cet ouvrage sur le cinéma. Une seconde lecture s'imposera afin de toute les déceler, mais celles que j'ai déjà eu l'occasion de repérer ne manquaient pas de saveur. D'ailleurs ce tome dix fut un vrai plaisir à lire malgré quelques longueurs ici et là. En même temps, elles se pardonnent quand on sait que derrière une pépite va se cacher et nous faire sourire sur le cinéma et son histoire version Terry Pratchett.


J'ai bien aimé le personnage de Victor au physique familier. J'ai été ravie de retrouver la Mort dans certains coins, de revoir le bibliothécaire et de faire la connaissance de Gaspode et de Lazzi. Je dois avouer que j'ai eu un petit coup de coeur sur la manière dont le chien est traité dans cette histoire. Les relations familiales de Planteur n'ont pas manqué de me faire sourire. Quant à Ridculle le nouvel archichancelier, il m'a beaucoup plu surtout quand il mène la vie dure à l'économe.


Au final, les Zinzins d'Olive-Oued rattrape son prédécesseur avec lequel j'avais frôlé l'ennui par moments. Il plaira aussi aux amateurs de cinéma, qui seront gâtés avec les nombreuses références qui jalonnent l'ouvrage. J'ai aimé la vision des choses de Terry Pratchett, notamment des placements publicitaires au sein des films. Parce qu'il ne faut pas oublier que derrière l'humour du Disque-Monde se cachent aussi quelques critiques bien senties et bien vues de notre monde à nous. Un bon crû qui pourrait l'être davantage quand je le relirai plus tard.
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Cet épisode met en scène Victor, apprenti mage à Ankh Morpokh, qui se trouve mystérieusement appelé, comme bien d'autres habitants, vers Olive-Oued, ville nouvelle en bord de mer où les alchimistes ont inventé une curieuse activité à base d'images animées...
Victor va ainsi être embauché comme acteur vedette de nombreux « clics » d'action romantiques aux côté de la belle Ginger. Mais ils vont ensemble découvrir ce qui se cache derrière cet engouement anormal et l'ambiance électrique qui règne en ce lieu.
J'ai trouvé très amusantes toutes ces références au cinéma et aux films classiques. le personnage de Gaspode le chien savant accompagné du Gentil Lazzie, les Trolls et toutes les inventions de la Gorge sont aussi hilarantes. Bref, un excellent moment de détente, inrésumable !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Au fin fond d'un désert, un gardien d'un temple meurt sans avoir formé de successeur ... Peu de temps après, les alchimistes font une découverte stupéfiante : ils ont trouvé le moyen de conserver les images peintes à toute vitesse par de petits démons, et en les assemblant, de produire des films. N'étant pas certains de convaincre les magiciens que tout cela n'a pas de lien avec la magie, ils décident d'aller s'installer plus à leur aise dans le désert d'Olive-Oued.

Même si l'idée de départ est d'instruire les citoyens, certains individus parviennent à imposer leur large définition de "fait historique" et de "fait réel" : les stars vites montées vite oubliées, la publicité, les effets spéciaux font doucement leur apparition. Mais les gens, et les animaux, réagissent de manière curieuse en approchant d'Olive-Oued...

Un excellent livre de Pratchett ! On revit l'histoire du cinéma en accéléré, le récit est rempli de clins d'oeil à l'histoire réelle !
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Toujours aussi parodique de notre société.
Je suis toujours aussi ébahi par le talent du traducteur qui (je n'ai pas lu Pratchett en anglais) fait un travail incroyable.
Des situations incroyables aux parfums d'Ankh-Morpokh et d'Olive-Oueud.

Se lit avec le sourire du début jusqu'à la fin !

Je pense juste laisser un peu de temps avant de lire le suivant pour ne pas me lasser du disque-monde. C'est quand même une "série" dont globalement le lieu (même si le disque monde est varié) et le style de narration sont presque les mêmes d'un volume à l'autre.

Une bonne lecture pour ce détendre avec en bonus une bonne durée de lecture.

Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Un des propos de la SF est de proposer une lecture de notre société en la projetant dans un futur plus ou moins proche tout en extrapolant un ou plusieurs de ses travers.

Cependant, la plume la plus acérée et l'analyse la plus pertinente des dérives de notre temps ne sont pas celles d'un auteur de SF classique mais celles d'un écrivain de Fantasy.

De la SF, il garde l'idée de porter un regard critique sur les absurdités de notre monde tandis qu'il emprunte à la Fantasy le cadre et tout le bestiaire ( mages, héros en muscles et en cuir, nains, troll,s vampires, loups-garous ...) mais en donnant une version déformée qui se joue des archétypes que l'on retrouve traditionnellement dans la Fantasy.

A ce titre, Terry Pratchett est donc effectivement le meilleur écrivain de SF.

Je reviendrai plus longuement dans un prochain billet sur la richesse de son écriture qui va bien au-delà de sa capacité à faire rire son lecteur à gorge déployée à coup de bon mots et de répliques affûtées (ce qui m'a valu souvent quelques regards étonnés dans les transports en commun) et je me contenterai d'écrire quelques remarques sur le 10ème opus des Annales du Disque-Monde, "Les Zinzins d'Olive Oued"
Lien : http://sfetal.blogspot.com/2..
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un des meilleurs
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