AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 422 notes
5
13 avis
4
12 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une hystoire plus grande que la vye dans un monde pris de follye ! de la magye, une passionne torryde, de l'actyon débrydée, des trolls et 1000 éléphants ! Voyez cette ymmense hépopée hépique qui défye l'entendement !

C'est un peu ce qu'aurait pu imaginer Planteur comme tagline à ces « zinzins d'Olive Oued ». Et ce serait à peine mensonger. Ce 10ème tome des annales du disque monde est un très bon cru, parmi les meilleurs.

La galerie de personnages de ce volet est une réussite totale. Planteur, Victor, Ginger, Gaspode, Roc, Detritus… des 1ers rôles aux seconds couteaux, ils sont tous excellents et bénéficient de dialogues aux petits oignons.
Quant au pastiche du microcosme hollywoodien, il est absolument savoureux. Non seulement on rencontre avec bonheur tous les archétypes du monde du cinéma mais en plus on s'amuse à identifier les références filmiques qui sont nombreuses dans le livre, de « Lassie » à « Chantons sous la pluie », « Blanche Neige » et bien d'autres, jusqu'à culminer dans un climax tout simplement énorme qui mélange « L'attaque de la femme de 50 pieds », « 7 ans de réflexion » et « King-Kong ».

Comme d'habitude, derrière la grosse déconnade, il y a tout de même du fond. Ici Pratchett se moque du star-system où des gens deviennent célèbres et importants simplement parce qu'ils sont et non par ce qu'ils ont fait. Il pointe du doigt le pouvoir un peu abêtissant des écrans sur les gens.

Bref, un excellent tome qui fait mal aux zygomatiques.
Commenter  J’apprécie          432
Cela faisait longtemps, presque dix ans, que je ne m'étais pas replongé dans le monde fou de Terry Pratchett.
Pour retrouver le disque-monde, j'ai choisi ce titre qui m'avait laissé un très bon souvenir.

Les zinzins d'Olive-Oued, ce titre est une référence au film de et avec Jerry Lewis "Le zinzin d'Hollywood" ("The errand boy" 1961), la référence avait d'ailleurs échappé à beaucoup des jeunes lecteurs de Pratchett...

C'est que la traduction d'une oeuvre, en général et celle de Pratchett en particulier est une gageure !
Patrick Couton, le traducteur de l'ensemble des annales du Disque-monde, a eté à juste titre récompensé pour son travail qui tient autant de l'adaptation pour le lectorat francophone que de la simple traduction.

Pratchett avait ce sens du gag non-sensique si "british" que l'on retrouve par exemple chez les Monty-Python.
Ici, c'est un mage qui découvre les images animées aussitôt, l'industrie du cinéma se développe.

Les zinzins d'Olive-Oued est une critique farfelue du monde du septième art, sauce hollywoodienne bien sûr.
Lea (re)lecture de cet opus est un régal, un choix parfait pour de la détente de qualité, car Pratchett ne manquait certes pas d'humour, mais pas non plus de finesse !
Commenter  J’apprécie          303
Les zinzins d'Olive-oued... il m'aura fallu quelques temps et quelques chapitres avant de capter le jeu de mots du titre et de cette ville spectaculaire, née de rien et regroupant toute l'industrie du clic... olive-oued, olive-ou'd, oliw'-oud... aaah !
Un tome qui sera donc centré sur le cinéma et son industrie, bourré de références (je n'ai pas tout reconnu, et il aura fallu qu'on s'y mette à plusieurs avec les copains-trolls pour éclaircir certains points ^^), de King Kong à Cthulhu (pour les plus évidentes).

Le tout est extrêmement drôle, notamment grâce à deux petits toutous, à des trolls pas si bêtes, à un planteur JMTLG complètement métamorphosé par l'industrie, et à des mages que j'attends impatiemment de retrouver.

Reste que parfois Pratchett en fait un peu trop et ne parvient pas à utiliser totalement toutes les idées géniales qu'il met en place.
Cela reste un très bon tome et une lecture agréablement déjantée !
Commenter  J’apprécie          300
Je crois bien que c'est un des Pratchett qui m'a fait le plus rire jusqu'ici ! (Une fois de plus chapeau bas au traducteur, M. Couton !)

Je me suis régalé à lire les aventures de Victor, Ginger, Planteur, Détritus, Gaspode et tous les autres, et dieu sait qu'ils sont nombreux ! Un vrai plaisir de lecture dans ce pastiche génial d'Hollywood, superbement traduit, bourré de jeux de mots, de références, bien sûr, et de petites phrases bien senties sur la bêtise des masses face à l'écran, j'ai positivement tout adoré dans ce bouquin !

Je crois bien que pour l'instant il est dans mon top 3 du peu que j'ai lu de Pratchett, avec mortimer et Au guet !
Babelio c'est le bien (même si c'est le mal pour la pal, mdrrrr !), dire que je ne le connaissais pas, cet auteur et que sans tous mes amis ici je serais passée à côté ! Quel malheur ç'aurait été !!! Bref j'adresse un merci collégial à tous ceux qui l'ont lu et l'ont commenté pour me donner envie de le lire !
Commenter  J’apprécie          266
Ce dixième volume est sympa mais les quelques longueurs et l'ennui que j'ai pu parfois ressentir me font lui mettre qu'un trois étoiles. C'est aussi que je deviens exigeante, sûrement, après 10 mois !
On est dans le milieu du cinéma ( et quelle façon de faire des "clics "super original !) et dans un endroit , Olive-Oued, qui n'est plus gardé contre une force mystérieuse qui incite à faire du cinéma . Les personnages secondaires sont ceux que j'ai préféré cette fois : que ce soit les trolls comme Détritus, le chien Lazzi ou encore Planteur ...ils m'ont bien faire rire ! Et que dire des mages ^^ Les détournements des grands classiques du cinéma c'est aussi bien sympa ! Il m'aura juste manqué un peu de jeux de mots.Vivement la prochaine histoire :)
Commenter  J’apprécie          240
« LES ZINZINS D'OLIVE-OUED »
« le selebre roman des edissions l'HATTALENTE et POKETH ! Escrit par le plus grand romanscier de tous les temps ! Ce livre defye l'imajinassion ! Une hystoire tumulte-tueuse ! Un tryghe à couper le soufle ! de la passyon entre un home et une fame dans l'univers sans merssi des imajes animées ! Avec les STARS ** Ginger Withel ** dans le rosle de la fame fatale et
** Victor Tugelbend ** dans le rosle de l'home intrepyde ! MAIS OSSI : Planteur J.M.T.L.G., dans le rosle du praysident et Gaspode, le chien ki parle ! VOUS AVEZ BYEN LU : le chien ki parle !! DU FRYÇON ! DE L'AVENTURE !! DES TANTES À CUSLES !!! MILLE ÉLÉPHANTS !!!! Dans toutes les bones librayries !!!!! »

Préparez les saucisses dans des petits pains et les grains sauteurs au beurre et installez-vous dans un fauteuil confortable : le cinéma débarque sur le Disque-Monde. Comme à son habitude, Terry Pratchett parodie le monde réel à travers des lunettes déformantes et le résultat est merveilleusement foutraque.

J'avais beaucoup aimé le tome 6 (Trois soeurcières), sur le thème du théâtre, avec tout de même le sentiment de passer à côté de pas mal de références. Cette fois-ci, le thème m'étant plus familier, j'ai pris plaisir à en trouver de nombreuses. Ma préférée est la revisite de King Kong, mais je vous laisse le plaisir de découvrir les autres.

On retrouve quelques vieilles connaissances, comme mon Bibliothécaire adoré et ses copains de l'Université Invisible, ou encore Planteur Je-Me-Tranche-La-Gorge qui se taille un rôle sur mesure, mais la plupart des têtes d'affiches sont nouvelles et très réussies, à commencer par les acteurs principaux, Victor et Ginger, et mon coup de coeur de cet épisode, Gaspode, le chien prodige.

Un très bon cru, j'ai passé un excellent moment. Un rire à chaque paje ! Des gagues a-tire-le-haricot ! MILLE ÉLÉPHANTS !!!

...

Hum...
Désolé.

...

...

Lisez-le !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          214
Attention... Ca tourne! Ou plutôt c'est la manivelle qui tourne. Terry Ptratchett dans ce tome 10 détourne avec dérision l'industrie du cinéma : les aventures qui vont plaire au box-office au détriment du réel, du spectaculaire, encore du spectaculaire ( avecque mille éléfants!), des classiques revisités ( King-Kong est top!), un tapis rouge qu'on aura du mal à récupérer une fois étendue dans les ruelles d'Ankh-Morpork,des grains sauteurs, la nécessité des encarts publicitaires et surtout la magie du cinéma ( et quelle magie!).
L'intrigue est sympathique mais j'ai trouvé qu'une nouvelle fois Terry Pratchett tombait dans un écueil de rythmes. L'histoire est toujours un peu longue à se mettre en place, la source du danger est souvent mal expliquée, mal définie et la fin semble saccadée et tire en longueur. Pour autant, il est vrai qu'on lit du Terry Pratchett avant tout pour les idées décalées, et là encore il y en a! Des trolls amoureux qui se font la cour, un archichancelier un peu rustre, un chien prodige en quête de reconnaissance
non assumée, etc. Tout un programme!
On retrouve avec plaisir, même rapide, des personnages toujours aussi burlesque : la compagnie du Guet, le bibliothécaire simiesque, la Mort et surtout Planteur Je-m'tranche-la-Gorge, un personnage haut en couleurs qui me tarde de rencontrer à nouveau.

Challenge 50 objets
LC Terry Pratchett
Challenge le monde fabuleux de Terry Pratchett
Challenge le tour du Scrabble en 80 jours.
Commenter  J’apprécie          170
Après un neuvième tome que j'avais trouvé un peu trop bref, et donc en toute logique superficiel quant au développement de son intrigue et de ses personnages, ce dixième tome vient me réconcilier avec Les Annales du Disque-Monde.

L'on y retrouve un nouvel univers parodié dans tous ses détails, cette fois celui du cinéma, plus précisément le cinéma hollywoodien à ses balbutiements, que l'on dépasse très vite pour atteindre à tous les travers du cinéma actuel, et pas seulement à ceux de cette époque : omniprésence de la publicité, mésententes entre les différents pôles d'un même film (réalisation, scénario, production…) qui rendent le tournage de celui-ci plus que compliqué, place rétrograde de la femme… Je me suis aussi bien amusée à repérer les multiples références filmiques disséminées çà et là, accompagnant avec brio les piques diverses et variées faites de ce milieu certes artistique et génial, mais ô combien parfois artificiel et superficiel.

C'est sans compter, qui plus est, sur l'atmosphère étrange qui se dégage d'Olive-Oued, ville qui s'est développée, presque comme par magie, dans le désert, suite à la découverte par un alchimiste de l'art des images animées à l'origine du cinéma. Cette atmosphère trouvera son explication à la fin du roman, explication que j'ai trouvée bienvenue suite au reste de l'intrigue, et qui fait là aussi écho à d'autres références du domaine du fantastique littéraire.

Petit bémol pour les personnages qui ne m'auront pas laissé un souvenir impérissable, exceptés peut-être Gaspode et les trolls. Mais je me dis que cela a du sens en raison de l'univers que l'auteur a souhaité justement parodier ici.

Un dixième tome que j'ai donc vraiment apprécié ; le faucheur m'attend désormais de pied ferme dans ma PAL !
Commenter  J’apprécie          130
Une histoire sur la découverte du monde du cinéma. Un monde de faux qui semble bien plus vrai et réel, mais surtout plus beau que la réalité.

Dans les films tout le monde peut devenir une autre personne. Héros, vilain, figurant en beau costume de soie, ... Une seconde chance pour celui ou celle qui dans la vie de tous les jours hors écran, ne trouvait pas sa place. Faute de connaître à quoi on est fait pour. (Ah, s'il existait une magie pour cela !)


À Olive-Oued, ( Hollywood ), certains peuvent même devenir une étoile, une star ☆. Briller aux yeux de tous et ainsi « devenir quelqu'un » d'important. Qui a plus de célébrités, de prestige qu'un président, d'un Mage, ou d'un Dieu.
C'est aussi grâce à toutes ces personnes dans l'ombre, hors-champ, chargés de mettre ça en images animées à l'aide de caméras, de montages, de retouches, de messages subliminaux et de diablotins. « C'est la magie de l'écran ».

Mais le monde du show-biz est sans pitié. On peut y être blacklisté, et y subir le chantage. Sans oublier que l'on est des pantins comme tout travail.


On y parle aussi de la transmission de savoir, qui est très important pour ne pas oublier le pourquoi on fait ceci ou cela. Mais c'est quand même mieux quand c'est choisi par passion, et non imposé.
« Quand l'anormal tire en longueur, il devient le normal. Seulement, lorsqu'il fallait expliquer la chose à un tiers, ça paraissait bizarre. »
Commenter  J’apprécie          110
Mes visites sur le disque monde sont toujours un régal.

Terry Pratchett toujours égal a lui même par ses jeux de mots, sa drôlerie et sa "loufoquerie" rend ici "hommage" au cinéma Hollywoodien..
Un hommage bien sur à la Pratchett tourné a la dérision, mais aussi et comme toujours plein de culture. Un "Autant en emporte le vent" comme vous n'en avez jamais vu !!

Par contre n'étant pas une grande cinéphile et du coup n'ayant pas une culture de la "kinématoggraphie" (comme l'appelle l'auteur.. ciné du muet) importante, je pense être passée a côté de nombreuses subtillités; mais cela ne m'empèchera pas de continuer allègrement mes visites ....
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1195) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
134 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}