Les Annales du Disque-Monde, Tome 7 : Pyramides

Teppic est élève à la Guilde des Assassins d'Ankh-Morpork. A peine reçu à ses examens, il doit rentrer chez lui à Jolhimôme. Son père est mort. Il doit prendre la relève et devenir roi. Il doit élever une pyramide à son défunt père comme le veut la tradition.
La démesure de cette pyramide, les délais extrêmement brefs vont produire un déséquilibre quantique aux conséquences désastreuses pour le royaume.
Si ce tome est assez long à se mettre en place, quand le gros bordel survient, ce qu'on voit venir gros comme une pyramide, il faut bien avouer que c'est le plaisir habituel avec des personnages jamais encore rencontrés dans les Annales du Disque-monde. Un prêtre borné arque bouté sur des traditions millénaires, une courtisane qui a l'air empotée mais ne l'est pas tant que ça, un chameau mathématicien, un pirate sympathique, des fantômes en veux-tu en voilà, des philosophes… Et un Teppic qui essaie tant bien que mal de remettre de l'ordre dans tout ça. Une lecture plaisir, une fois de plus… avec une réflexion intéressante sur le mauvais usage de terres agricoles riches et fertiles sacrifiées à l'autel de monuments funéraires dispendieux dont personne ne veut ou presque.

Oui, c'est une lecture plus exigeante que l'ensemble des tomes précédents. Plus long, plus complexe, il plane un peu plus haut, dans tout un tas de matières scolaires qui, sans doute, rebuteront certains.
Après une entrée en matière très abordable (l'école des assassins), déjà tordante, quand Teppic sent qu'il doit rentrer chez lui, ça devient plus difficile.

Cependant, j'ai bien aimé. La traduction est toujours fantastique, les situations sont totalement farfelues, et les dialogues géniaux !

Que ce soit les échanges entre Teppic et Dios, digne représentant d'une religion on ne peut plus traditionnelle, lourde et empesée dans ses rituels (et très agaçant), les philosophes et penseurs éphébiens (et la version revue de la guerre de Troie, lol), et leur symposium (le délire sur le nombre pi, aussi, quel moment !), l'architecte et ses fils, le chameau matheux Sale-Bête, ou même Ptorothée, (edit : et le sphinx, bon sang j'ai failli l'oublier !) les relations de Teppic, c'est juste épique ! Mouahahaha !

J'ai juste pas trop aimé la fin, très rapide,et un peu facile, surtout pour Dios qui aurait mérité un sort moins clément, et par moments les dialogues un brin trop longs sur le même sujet... M'enfin bon, dans l'ensemble c'était quand même un très bon moment !

Une nouvelle visite sur le disque monde qui nous emmène dans un coin encore inexploré du disque et avec de nouveaux personnages.

Terry Pratchett nous revisite l'antiquité et surtout l'Egypte, ses pyramides et ses momies. Il reste toujours aussi loufoque et drôle. Il fait également la part belle aux philosophes et nous invente un chameau mathématicien qui vaut son pesant d'or (oserais-je dire que cette sale bête - bhen oui c'est son nom - a été mon personnage préféré de ce tome)

Mais comme toujours l'auteur a travers son humour parle de choses sérieuses..l'autoritarisme, la quête du pouvoir , les malversations. Ici le grand prêtre se cache derrière la pharaon pour tout contrôler. Terry Pratchett montre aussi l'absurdité des sanctions si on touche a l'intégrité du pharaon.... choses qui arrivent encore de nos jours sous certaines dictatures malheureusement.

Enfin un tome qui m'a moins plus que les autres car j'ai moins accroché aux personnages, néanmoins même si l'histoire est toujours aussi loufoque le sujet est tès intéressant

Terry Pratchett nous emmène dans son septième tome dans une Antiquité revisitée qui m'a beaucoup plu!
Divisé en 4 tomes, on suit les pérégrinations de Teppic, assassin fraîchement diplômé, héritier puis pharaon de Jolhimôme, la version pratchettienne de l'Egypte coincée entre Ephèbe ( La Grèce) et Tsort ( Troie) mais également coincée sous un tas de vieilles coutumes sans queue ni tête. Il faudra une pyramide démesurée pour engendrer une faille spatio-temporelle et tous les cataclysmes allant avec.
La première partie est consacrée à la Guilde des Assassins dant la désormais très célèbre Ankh-Morpork. J'espère vivement que Pratchett a su ré-exploiter ce filon dans d'autres tomes, l'humour y est garanti!
Les trois autres parties concernent véritablement Jolhimôme. La deuxième partie peut paraître un peu longuette par moment. de même que les explications sur les pyramides ou encore les éléments scientifiques imaginées par Pratchett, un peu confuses. Mais ces moments de longueurs sont très vite oubliés lorsque l'auteur nous façonne quelques scènes cocasses et que l'on traque les références des civilisations antiques ( dont j'avoue être fan). Pour n'en retenir quelques unes, je citerai le plus grand mathématicien du Disque, Sale Bête ( qui pourrait détrôner le chat de Nounou Ogg), le téléphone arabe fait avec quelques centaines de momies, les dieux de Jolhimôme disputant un match de football avec le Soleil sous les commentaires avertis de leurs prêtres ou encore le Sphinx et son énigme "élucidée".

Tome que j'ai lu il y a déjà trois ou quatre mois – le temps d'écrire mes avis est réduit à peau de chagrin en ce moment – , Pyramides ne m'a pas laissé un grand souvenir – c'est au moins l'avantage d'écrire ses avis complètement à la bourre : on sait bien mieux si un livre nous a marqué ou pas -. J'ai surtout bien ri à la découverte des diverses aventures et réflexions de Sale Bête au fil du récit, tout en trouvant intéressants la parodie d'Egypte antique, le côté complètement barré de la physique et des maths dans cette parodie, et les divers pieds de nez faits aux croyances religieuses, notamment par l'intermédiaire du ridicule grand prêtre Dios. Un peu déçue néanmoins par Teppic, dont j'attendais, j'avoue, davantage d'originalité et de profondeur : j'ai en effet eu l'impression de connaître le personnage rien qu'en lisant la quatrième de couverture, c'est dire…

Un bon moment de lecture, comme d'habitude pour moi avec cet auteur, mais ce septième tome des Annales du Disque-Monde est loin d'être mon préféré. Je vais essayer de m'atteler au suivant sous peu !
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Un nouvel héros, une aventure dans le continent de Klatch, la Guilde des Assassins et autres joyeuses déformations du continuum spatio-temporel... Je ne vous cache pas que malgré tout, j'ai eu du mal à tout comprendre. Comment Teppic fait-il pour retourner dans le Jholimôme à la fin, après avoir battu le sphinx, surtout. Et puis la fin est aussi un peu trop longue, mais ce n'est pas la première fois que Pratchett nous fait le coup. du reste, il n'y avait vraiment que lui pour satiriser un empire tombé en ruines depuis des millénaires. Et la fin ouverte sur les aventures de notre apprenti pharaon laisse supposer qu'il aurait pu y avoir de nouveaux tomes sur lui...

Pyramides est le septième tome des annales du disque monde, du grand Sir Terry Pratchett.

L'histoire, celle de Teppic, fils du pharaon Teppicymon XXVII, et qui va lui succéder après sa mort. Teppic qui par ailleurs n'est pas plus motivé que cela par sa tâche de Pharaon, mais va décider, de construire une pyramide, la plus grande pyramide jamais construite, pour y conserver le corps de son père. le problème est que cette pyramide dans sa construction, va défier les lois de la géométrie, et de la physique, ce qui va bouleverser le monde. Et comme dans tout les annales du disque monde, la fin se barre en cacahuète, ce tome ci n'en échappe pas. Alors bien sur je vous livre ici, un résumé très édulcoré, car il est tout bonnement impossible de bien résumé la chose.

Ce tome ci, est sur la même ligne, que les précédents. Une narration bien maîtrisé, en quatre partie, qui fait monter tout au long du roman, le délire que l'on attend dans du Terry Pratchett.
Le taux d'humour et toujours aussi présent, des jeux de mots, des référence, et toujours ce fameux plaisir de lire les annotations.
De plus au-delà de faire une light fantasy parodique, Terry Pratchett fait les choses bien, et fait du très bon "world building", et dans ce tome, on en découvre plus sur l'univers du disque monde, en découvrant un autre continent, et d'autre lieux du disque. Et on nous offre aussi une immersion dans la guilde des assassins, qui nous en apprend plus sur cet étrange métier.

Comme toujours, c'est avec plaisir que l'on ressort d'une lecture des annales.

Dans Pyramides, l'Antiquité est à l'honneur. Teppic est un héros issu d'un pays qui n'est pas sans rappeler celui de l'Egypte et de ses pharaons. D'ailleurs, Teppic est le fils de l'un d'eux. Il est parti à Ankh-Morpok où il s'efforce de devenir assassin. Alors qu'il est sur le point de débuter sa vie, le jeune homme est contraint de retourner au pays suite à la mort de son père. Il va alors se retrouver à confronter aux vieilles coutumes, qui ne font pas forcément bon ménage avec celles qu'il a adopté en vivant du côté d'Ankh-Morpok. Réussira-t-il à s'y faire ? Ou à moderniser son pays ?

Une chose est sûre, il va vivre de multiples péripéties avec un grand prêtre, qui n'en fait qu'à sa tête, des failles spatio-temporelles qui se baladent dans des pyramides, un fantôme paternel contraint d'écouter les babillages d'embaumeurs et deux pays dont la paix dépende du sien. L'histoire part dans tous les sens, captive aussi et ne manque pas de faire sourire. Après si on est allergique à l'Antiquité, que l'on s'en moque comme de l'an quarante, autant oublier Pyramides afin d'éviter de manquer les multiples références qui s'y trouvent.

Et si ni Rincevent, ni Mémé Ciredutemps ne pointent le bout de leur nez, la Mort s'en charge et nous offre son apparition habituelle. Il reste fidèle à lui-même et c'est toujours un vrai plaisir de le croiser au détour d'un dialogue toujours sympathique à lire. Il faut aussi saluer la présence du Sphinx dont la scène est l'une de mes préférées du moment.

Au final, Pyramides est un bon crû des Annales du Disque-monde. Si vous aimez l'Antiquité, vous devriez passer un bon moment.
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Tome 7 des Annales du Disque Monde.

Aucun personnage récurrent dans cet opus. Pas de Rincevent, de Mémé Ciredutemps.

Nous voilà propulsés dans l'Egypte ancienne, dépeinte par Terry, avec son humour. Nous faisons connaissance avec Teppy, qui termine son diplôme d'assassin (oui oui, il y a un diplôme d'assassin !). Or, lorsque l'on est le fils du pharaon, que celui-ci est rappelé par la Mort pile à la fin des études de Teppy, obligé de monter sur le trône, cela ne se passe pas forcément de la meilleure manière qui soit, bien au contraire.

Bon, je l'admets, il faut avoir quelques atomes crochus avec l'Egypte ancienne et la Grèce antique. Si c'est le cas, vous allez passer un excellent moment, entre repères historiques, humour et descriptions loufoques. Aneth, l'embaumeur royal, et son assistant, Gern, sont à mourir de rire.

Terry est le seul auteur à faire adorer ses personnages atypiques : ici, c'est un chameau mathématicien répondant au nom de Salebête. Et c'est un pilier de l'histoire !

Le sujet est intéressant, car il développe le problème de l'autoritarisme, du pouvoir et de sa quête, le choc des générations, les dangers de « la folie des grandeurs ».

C'est ce que j'aime dans cette série : à chaque fois, on entre dans un univers, avec des histoires et des personnages ubuesques, on rit, on savoure le style d'écriture et malgré tout, on réfléchit sur des sujets graves et d'actualité.

J'ai encore passé un super moment de lecture avec Terry. Une valeur sûre pour moi ! Et pour vous ?
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Pyramides est le septième tome des annales du Disque-Monde et occupe une place un peu à part puisqu'il fait partie du cycle des Anciennes Civilisations. Donc ici, pas de Rincevent, pas de sorcière, pas de Guet, un peu La Mort (pas de civilisation sans elle) et pas de révolution industrielle (quoi que...)

En lisant Pyramides, vous allez avoir toutes les réponses à des questions que vous vous posez certainement:
- comment réussir son examen final d'apprenti assassin et être enfin adouber par la Guilde des Assassins?
- comment devient-on Pharaon et comment les pharaons étaient formés à faire lever le soleil le matin, faire pousser le blé et faire sortir le fleuve de son lit?
- comment embaumer un corps?
- comment construire des pyramides? Et comment les faire fonctionner sans créer de failles spatio-temporelles?
- que se serait-il passer si la civilisation égyptienne avait interagit avec la civilisation grecque ancienne?

Par contre je ne garantis pas que vous comprendrez mieux la guerre de Troie, cela reste très confus.

Pyramides est un des livres de annales qui m'a le plus amusée. Je l'ai trouvé très réussi, varié dans ses péripéties et dans sa galerie de personnages. le rythme est enlevé et la fin est juste la meilleure qu'il pouvait y avoir.

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