Les annales du Disque-Monde, Tome 31 : Jeu de nains

Il y a longtemps, très longtemps, une bataille entre des nains et des trolls a eu lieu dans la vallée de Koom. Depuis tous les ans à la même date, les nains et les trolls remettent ça. Vimaire fait de son mieux pour maintenir l'ordre dans sa ville et s'occuper de son fils en lui lisant une histoire tous les soirs.
J'ai trouvé ce tome particulièrement bien mené avec une histoire originale et aboutie. le lecteur y trouvera tout ce qu'on apprécie dans un bon roman de Pratchett: de l'humour, des jeux de mots et de la réflexion. Un tome à recommander :)

Encore un excellent tome, évidemment, où Vimaire sert encore une fois de vecteur formidable à la décence militante de son auteur.
On y parle intégrisme religieux sans vraiment en parler ni pointer de doigts injustement accusateurs, on analyse finement les mécaniques de la colère comme arme de destruction massive, le tout avec un sourire parfois goguenard, parfois sardonique, mais souvent tendre.
Bref, c'est du Pratchett, et du très bon, avec ça.
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Trente-et-unième volet des Annales du Disque monde et septième et avant-dernière aventure des agents du Guet, Jeu de nains nous immerge dans l'antagonisme millénaire des nains et des trolls.
En cause, l'imminence de la commémoration de la bataille de la vallée de Koom. Chaque fois, les nains et les trolls se la rejouent, et les représentants des deux espèces sont désormais si nombreux à Ankh-Morpork que cette fois-ci, les troubles à l'ordre public s'annoncent conséquents. Une véritable menace de guerre civile.
Et pour maintenir la paix, M. le Commissaire Divisionnaire du Guet, alias Sa Majesté le Duc d'Ankh-Morpork, alias notre bon vieux Sam Vimaire, sera prêt à tout. Même à saoûler les factions à leur insu. Même à compromettre les relations diplomatiques de Vétérini avec les nains en enquêtant sur une rumeur de crime perpétré sous terre, dans les galeries que les nains ont creusées sous Ankh-Morpork...
D'ailleurs, pourquoi creusent-ils ? Que cherchent-ils ? Et y-a-t-il un rapport avec le mystérieux vol de la gigantesque fresque de Méthodia Fripon au musée, celle qui représente la bataille de la vallée de Koom, justement ?
Quand Vimaire flaire du vilain, il ne lâche pas l'affaire. Même s'il se voit contraint d'engager une vampire dans le Guet, au grand dam d'Angua, de subir le contrôleur financier AE Pessimal, de collaborer avec un grag et même de faire appel aux mages, il est prêt à toutes les concessions pour faire éclater la vérité au grand jour. Et quelle vérité ! Pas moins que la réalité historique de ce qui s'est vraiment joué à la bataille de la vallée de Koom...
Prêt à toutes les concessions, même les plus rudes, sauf une : à dix-huit heures précises, c'est lecture au petit Sam. Elle est où ma vache ? Même les sinistres ténèbres qui convoquent ne l'en empêcheront pas...

Encore une aventure très centrée sur Sam Vimaire, prenante, pleine de suspense, mais en même temps moins drôle, plus sérieuse que les autres. C'est qu'il ne s'agit plus ici de combattre un dragon invoqué par magie, mais bien de faire face à une guerre ethnique. On trouve aussi une focale sur la gent féminine du Guet, Angua, Hilare et Sally qui s'offrent une soirée filles. Les incontournables Fred et Chicard. Un sergent Détritus au grand coeur et qui gagne en finesse. Une nouvelle recrue improbable pour le Guet. Des interventions de la Mort comme on les aime. Et un Sam Vimaire fidèle à lui-même. On découvre avec bonheur l'étendue de sa force d'âme. Qui garde les gardiens ? Voilà une réponse qu'on obtient à la lecture de cette aventure.

1. . On retrouve notre joyeuse bande du Guet aux prises cette fois avec un risque de guerre civile inter-espèce entre nains et trolls. Et certains soufflent sur les braises… Vimaire est papa poule or l'ennemi mystérieux profère des menaces contre sa progéniture …Alors là ! Faut pas énerver Vimaire … Un bon Pratchett , bien anti raciste.

Un Terry Pratchett, ça fait toujours plaisir à lire, d'autant plus s'il s'agit d'une des aventures du disque-monde, qui se déroule à Ankh Morpok dans le guet.

De tous ses héros, j'ai toujours eu une préférence pour Mémé Ciredutemps et Sam Vimaire, je trouve que les livres les mettant en scène sont les meilleurs de la série, et « jeu de nains ne fait pas exception à la règle ».



On retrouve tout ce qui fait le charme du disque-monde : l'univers à la fois barré et très bien construit, avec une logique interne implacable, des personnages bien campés, de l'humour, des clins d'oeil… On retrouve bien évidemment Sam Vimaire, jeune papa qui prend ses devoirs très au sérieux, Carotte et Angua, qui doit composer avec l'arrivée d'une nouvelle venue : Sally la vampire, ce qui a tendance à la hérisser. Détritus est également de la partie, et on remarque combien ce personnage a évolué depuis sa première apparition. Colon et Chicard sont toujours là, et fidèles à eux-mêmes. Vétérini n'a pas changé d'un iota.

Ça fait plaisir de retrouver ces personnages qui, au fil des romans, sont presque devenus comme de vieux amis.



Comme souvent dans les romans du guet, l'intrigue démarre comme une enquête policière, avant de s'élargir au fur et à mesure que l'enquête dévoile de nouvelles ramifications. Je dois dire que j'ai été happée dans l'histoire, j'en ai suivi tous les rebondissements, et que la fin a constitué une réelle surprise. C'est aussi pour ça que j'aime Pratchett : pour sa capacité à surprendre et à sortir des sentiers battus. Sérieusement, je n'aurais jamais pensé que la phrase « ce !! N'est !!! Pas !!!! Ma vache !!!! » puisse un jour être utilisée dans un contexte épique. Et pourtant… (pour savoir à quoi je fais référence, il va falloir lire le livre).



Derrière tout l'humour, l'univers du disque monde, l'intrigue trépidante, se niche aussi une réflexion plus profonde, sur l'identité des exilés, le fondamentalisme religieux, le rôle de la police, les choix personnels… Comme toujours chez Pratchett, aucune morale n'est assénée, tout est délivré par petites touches, mais quand on referme le livre, on se prend à réfléchir à son contenu bien plus qu'on n'y aurait cru.



En résumé : un très bon Pratchett, passionnant du début à la fin, avec une mention spéciale pour le final.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..

Un des plus beaux Pratchett que j'ai lu. Émouvant j'entends. La paternité de Vimaire, la chanson pour s'endormir, le risque de céder au racisme. L'héroïsme de Vimaire. Les "Ténèbres qui gardent".
Il est vraiment triste que le grand Terry Pratchett nous ai quitté. LA MORT aurait vraiment été sympa de nous le laisser en bonne santé encore quelques années pour qu'il continu à nous délecté de ses histoires...

Excellent.
Un portrait plein de vérité de notre monde.
Il s'agit de l'avant-dernier tome des Annales faisant intervenir le guet, ou plutôt Vimaire.
Ce monde a tellement évolué depuis ses débuts... C'est particulièrement évident dans la grande ville qu'est Ankh-Morpork.
C'est nostalgique, et je ne peux m'empêcher d'imaginer où cette saga serait allé si elle avait continué.
Bref, comme toujours, c'est un plaisir de retourner à Ankh-Morpork et de retrouver tous nos enquêteurs du guet, de plus en plus nombreux, et de plus en plus diversifiés : j'ai beaucoup aimé la nouvelle recrue. Elle est très...refroidissante !

Un des meilleurs Pratchett. Indispensable.