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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Moite est un malfrat comme on n'en fait plus. le seigneur Vetérini lui offre le choix (cornélien) : ou la pendaison ou bien il devient ministre des postes et doit redresser financièrement et physiquement celle ci.

Terry Pratchet toujours avec humour dresse une satire du monde financier. un monde qui est capable d'écraser tout sur son passage pour plus et encore plus de pognon sans un dépenser un seul en contre partie. Il fait également la part belle entre les entreprises privées et publiques... et également du modernisme
C'est aussi une belle image de la philatélie que l'auteur rend a travers son roman.
Il montre aussi avec brio qu'on peut être un arnaqueur de première mais que parfois le coeur parle et que n'est pas toujours arnaqueur qui veut.

Je me suis une fois de plus régalée lors de cette visite sur le disque monde , avec un nouveau personnage : Moite, qui a un sacré tempéremment et le coeur sur la main.
Je referme ce livre avec un peu de peine parce que je sais que bientôt mes aventures sur le disque monde vont se terminer et que égoistement je n'ai pas envie qu'elles s'arretent.... mais la vie est ainsi faite et que même si les grands auteurs sont éternels d'une certaine façon ils restent mortels
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Moite von Lipwig est un escroc accompli : menteur comme un arracheur de dents, spécialiste des faux en écriture, maître dans l'art de faire miroiter aux gens ce qu'ils veulent voir. Paradoxalement, le roman s'ouvre où il devrait se terminer, c'est-à-dire sur sa pendaison. Personne ne prend la peine de l'informer qu'elle sera truquée, pour lui laisser profiter de l'événement : la surprise est la moitié du plaisir.

Une fois « mort », ses talents peuvent être recyclés : on lui propose en échange de la vie sauve la direction du service de Poste de la ville, délaissé depuis des années. La tâche sera ardue, d'autant que les quatre derniers directeurs sont morts dans des circonstances mystérieuses et que la compagnie de télégraphe ne voit pas le retour de la concurrence d'un bon oeil, mais Moite pourra s'appuyer sur de solides alliés : un vieillard qu'on a oublié de licencier, et un gamin collectionneur d'épingles.

Prachett remet (enfin oserais-je dire) un peu de sang neuf avec ce nouveau personnage assez réussi : fort en gueule et maître en fourberie, c'est le profil idéal pour nous parler d'économie et de mondialisation.
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Il y a des lectures qui font du bien, qui pansent l'âme, qui ajoutent le brin d'humour, de magie (celle complètement barrée) à notre terne monde qui en manque.
Les romans du disque monde font partie de ses lectures.
Même si j'ai trouvé ce récit plus sombre que d'habitude...

Les romans du disque-monde sont toujours une fine caricature de notre monde.
Mais cette fois-ci la crapule principale est un capitaliste et son terrain de jeu est un service de transmission de message (à la disque-monde).
Il presse le système, les employés, il dépouille ...
Il est bien trop vrai, trop réaliste ...

Mais l'histoire ? Et bien c'est celle de la résurrection de la poste d'Ankh-Morpok par un ancien arnaqueur de profession.
Sera-t-il assez timbré pour y trouver une sorte de rédemption ?

Les personnages, les lieux sont comme de coutume hauts en couleur et le récit ne manque pas de rebondissements et de surprises.

Heureusement, le personnage principal est attachant et on croise avec plaisir le Patricien.
Magistral et poétique, le Patricien traverse tout le récit.
C'est lui qui termine le roman par :

> « On ne peut qu'admirer un homme qui croit vraiment au libre choix, dit-il en regardant la porte ouverte. Malheureusement, il ne croyait pas aux anges. »

Lisez ce roman pour comprendre toute la saveur de cette énigmatique conclusion.

Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Timbré est un livre et bien... un peu timbré (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), un peu fou et exubérant, à l'image de son auteur. L'intrigue est intelligente et on s'y attache rapidement, jubilant de voir les personnages inventer le timbre poste ou l'enveloppe prétimbrée... Les personnages sont tous excentriques à leur manière et l'humour bien dosé (je redoute généralement ce genre d'ouvrage pour la lourdeur des vannes). Bref un agréable moment de lecture qui vous donne la nostalgie des boites aux lettres garnies d'autre chose que de prospectus et autres factures.
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Je collectionne les livres lus ici avec le même délice que j'ai eu jeune fille à tenir la collection de timbre de mon frère pendant une année d'atelier philatélie. J'ai bien conscience de ce plaisir un peu fou de la recherche de titre et d'auteurs. de cette folie partagée entre nous d'amoureux de la lecture qui laisse perplexe ceux que la vue d'une page écrite fait frémir d'horreur ou pire encore indiffère. Les collectionner ici freine sans parvenir à le juguler dans des proportions admissibles ma collectionnite de livres papiers et si mes étagères continuent de déborder, elles ne s'écroulent pas et je laisse de nombreux volumes s'échapper et retourner dans les divers boites à livres, chez d'autres lecteurs. Bref je n'ai rien à voir avec Yves, mais rien avoir du tout, d'ailleurs c'est même pas la peine que j'en parle tellement nous avons rien à voir ensemble. Et je bave à peine quand Dame Plume remplis ma liseuse de came... Je fais pas de crise de manque quand elle ne le fait pas, d'ailleurs relire Pratchett auteur prolifique avant de mourir n'aide pas à contenir une terrible crise de manque (puisque je ne suis pas accroc, n'est pas)... Bon au rythme de un livre tout les un ou deux jours j'ai une réserve de X jours avant d'exploser à la face de l'humanité si j'ai rien d'autre à lire... Sachant que si je m'emballe je peux en lire deux par jour et que les nouvelles ne comptent pas.... Arg, ça fait pas suffisamment je vais devoir visiter les bibliothèques bientôt...
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Le personnage de Moite von Lipwig tout autant que les membres de son "équipe" sont tous aussi parfaits dans leurs rôles respectifs que possible.
Comme toujours, on retrouve la patte de Sir Terry Pratchett pour mener la danse tambour battant dans cette course à la réussite qui se termine par une course réussie.
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En grande fan de Terry Pratchett, je ne pouvais pas manquer la parution de « Timbré » en poche (pour la petite histoire, j'ai commencé la collection des Disque-monde en poche lorsque je n'étais qu'une étudiante fauchée, vu que je ne pouvais pas m'offrir le grand format Atalante).

C'est toujours un grand plaisir de retrouver l'univers de Pratchett, Ankh-Morpok et ses guildes, son patricien, son guet, ses golems, ses magouilles en tout genre. A ce titre, Timbré ne propose rien de vraiment nouveau, juste un approfondissement de certains éléments déjà amorcés dans les livres précédents (Le Disque-Monde, les Clics-clacs, les golems,…). le plus puristes pourront le regretter, moi ça ne m'a pas gêné outre mesure.

Côté personnage par contre, si on retrouve des figures connues (Ridculle, Vétérini…), le livre introduits des petits nouveaux : Moite von lipwig, escroc patenté, et Adora Belle Chercoeur, fumeuse invétérée au joli minois mais au caractère bien trempé.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec l'intrigue de « Timbré », je me demandais où Pratchett voulait en venir exactement, je trouve que contrairement à ses autres romans, les différentes pièces peinent à se mettre en place et que le rythme est moins maîtrisé.
Mais même si l'intrigue ne m'a pas entièrement convaincue, j'ai été séduite par les personnages. Comme toujours chez Pratchett, ils sont riches et complexes. Moite est un escroc, un manipulateur. Ça pourrait le rendre antipathique, ce n'est pas le cas, car l'auteur parvient à nous faire entrer dans sa tête, il nous permet de partager ses émotions, ses doutes, ses peurs. Et puis, il faut l'avouer, Moite est génial (crazy awesome, comme dirait nos amis anglais).
J'admire aussi le travail de Pratchett sur les personnages secondaires, cette capacité en quelques lignes à faire exister un personnage, au travers d'une description, de ses manies, d'un dialogue. Encore une fois, je tire mon chapeau au maître.

Bon, et puis, il faut l'avouer, un livre de Pratchett, c'est toujours un bon moment de rigolade en perspective, autant ne pas bouder son plaisir (mention spéciale aux talons d'Adora Belle, et à la technique de Ridculle pour traiter les importuns voulant poursuivre en justice l'Université de l'Invisible).

En conclusion
Pas le meilleur roman du Disque-Monde, à mon humble avis, mais une lecture plaisante néanmoins. Je retrouverai avec plaisir Moite dans ses nouvelles aventures.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Du Pratchett. Surement pas le meilleur du Disque-monde, mais toujours plaisant à lire.
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