Citations sur Les aventures de Johnny Maxwell : Le sauveur de l'hum.. (23)
"Il repéra un ou deux de ses professeurs dans le public. C'était étonnant. on les imaginait mal s'intéresser à autre chose après l'école. Les gens, on ne les connaissait jamais, de même qu'on ne connaissait jamais la profondeur d'un étang parce qu'on n'en voyait que la surface. " (Johnny et les morts)
"On qualifie généralement de fous ceux qui ont perdu leurs facultés ou ceux qui en possèdent plus que le commun des mortels"; (Johnny et les morts)
-Mais t’es un guignol !
Ping !
-J’crois qu’on dit bouffon, maintenant. De toute façon, je vaux mieux qu'un bouffon.
Ping !
-Pourquoi ?
-J’suis un bouffon qu’a cinq missiles pointés sur toi.
Pour passer le temps il lut un article sur la Suisse, le pays où se trouvait Genève. Tout citoyen devait suivre un entraînement militaire et garder son fusil chez lui, disait-on. Mais la Suisse ne se battait jamais contre personne. Peut-être y avait-il une logique là-dedans.
Au fond, le monde se partageait en deux camps. D'un côté, toute l'industrie des logiciels de jeux électroniques engagée dans un combat formidable contre le piratage, et de l'autre Bloblotte. Pour le moment Bloblotte menait.
Ma mère passe plus de temps à l'église que le pape. Ma mère passe même plus de temps à l'église que Dieux.
p.392.
« Qu'est-ce que tu vas faire ? Demanda Kirsty. Frapper chez les gens et leur dire " Excusez-moi, des avions vont bombarder cette rue ce soir " ?
- Pourquoi pas ?
- Parce qu'ils vont t'enfermer, voilà pourquoi, fit Pas-d'man.
- Parfaitement, dit Kirsty. Ce sera exactement comme le type qui a marché sur le dinosaure de Pas-d'man.
- C'était peut-être une espèce d'insecte, maintenant que j'y pense, fit Pas-d'man. De toute façon, on peut rien y faire. C'est déjà arrivé, sinon comment on serait au courant ? On peut pas chambouler l'histoire. »
Le caddie s'arrêta si brusquement qu'ils percutèrent le dos de Johnny.
« Pourquoi est-ce que tout le monde sort sans arrêt ce genre de trucs ? fit-il. C'est idiot. Tu regarderais vraiment quelqu'un se faire écraser par une voiture parce que c'était censé arriver ? Tout ce qu'on fait change le futur, tout le temps. Alors, on devrait faire ce qui est bien.
-C'et quoi ton nom dans le jeu?
-Sigourney. Ca te fais marrer?
-Non j'ai éternué !
p.260.
- Quand on sait pas d'avance ce qu'on va faire, on peut tout faire, déclara Johnny. C'est Einstein qui l'a dit, ajouta-t-il fièrement.
- Quoi, Albert Einstein ? S'étonna Pas-d'man.
- Non, Salomon Einstein, rectifia monsieur Atterbury.
p.256-7.
Le petit a raison. On a trop amputé la ville, ça, je le sais. Vous avez chamboulé la Grande-Rue. Il y avait des tas de petites boutiques. Des gens y habitaient. Maintenant ce n'est plus que passages pour piétons, panneaux en plastique, et les habitants en ont peur la nuit. Peur de la ville où ils vivent ! J'aurais honte, à votre place. Et elle avait ses armoiries, la ville, un blason sur la façade de la mairie. Maintenant, on a une espèce de logo en plastique. Ensuite vous avez pris les anciens jardins ouvriers pour construire le centre commercial Neil Armstrong, et toutes les petites boutiques ont fait faillite. Ils étaient pourtant beaux, ces jardins ouvriers.
- C'était une vraie pagaïe !
- Oh, oui. Une jolie pagaïe. Des serres que chacun avait bâties de ses mains avec d'anciens cadres de fenêtres cloués ensemble. Des vieux assis devant leurs cabanes sur des chaises rafistolées. Des légumes, des chiens et des enfants partout. J'ignore où ils sont allés, tous ces gens-là, vous le savez, vous ? Après, vous avez rasé des tas de maisons pour construire votre grosse tour où personne n'a envie de vivre, et vous lui avez donné le nom d'un escroc.