Il sera double. D'un côté, ce fut une lecture agréable et drôle, avec des illustrations particulièrement réussies. Les pages se tournent toutes seules, les anecdotes racontées sont, la plupart du temps, fort amusantes et bien observées.
Le narrateur, qui dit ne pas aimer les chats et n'en avoir un que pour ne plus voir les matous du voisinage dans son jardin, défend le principe qu'il existe des « vrais chats » et les autres, le vrai chat se distinguant par l'absence totale de pédigrée et une indépendance totale.
Alors oui, ce livre est rempli de réflexions justes, mais pas forcément très innovante. Tout propriétaire de chats sait à quel point il est difficile de faire avaler un médicament à son chat, à moins que celui-ci ne se montre particulièrement coopératif ou résigné. Je suis plus étonnée quand il affirme que les chats ne sont pas propres, et font juste semblant de l'être !
En revanche, et même si c'est de l'humour noir, je n'ai pas apprécié l'idée qu'il faille laisser son chat quand on déménage, qu'il s'en sortira très bien puisqu'il est plus attaché à son territoire qu'à ses maîtres. Même sous le coup de l'humour noir (je sais, je me répète), cette pratique existe et l'absoudre pour le bien du chat me dérange fortement.
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