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Citations sur Fièvre mutante (11)

Pour tout vous dire, j'étais venu ici avec l'intention de vous tuer. Je me rends compte à présent qu'il serait infiniment plus cruel de ma part de vous laisser vivre. Vous ne guérirez jamais. Votre souffrance ira en s'accentuant avec l'âge et l'avancée de la maladie, et vous glisserez lentement dans un enfer insupportable. La mort serait trop douce pour vous.
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Je ne peux
Dormir je ne dois pas
Dormir. Ils sont là qui murmurent
Des choses. Ils me montrent
Des choses. Imposssible de les faire
Taire, impossible de les faire
Taire, si je m'endors, je vais
Mourir; Sommeil = Mort
Rêve = mort
Impossible de les faire
Taire
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”Quand je réfléchis que les bois s'en vont, disparaissant à toute vitesse, le jour sous la cognée et la nuit dévorés par le feu, quand je vois, enfin le trop-plein de l'Europe s'acharnant avec nous à la destruction de ces malheureuses forêts, quand je me dis que vingt ans ont suffi à ces changements extraordinaires, alors malgré moi, je m'arrête, saisi d'épouvante.“ (J-J Audubon, 1820, Kentucky)
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“Audubon aurait été partout ailleurs un grand philosophe, un grand orateur, un grand poète, un grand homme d'Etat, un Jean-Jacques Rousseau, un Montesquieu, un Chateaubriand. Là il n'a pu être qu'un naturaliste, un peintre et un descripteur d'oiseaux d'Amérique, un Buffon des Etats du Nord, mais un Buffon de génie, passant sa vie dans les forêts vierges (...) et écrivant avec l'enthousiasme de la solitude quelques pages de la grande épopée animale de la création.”
(Lamartine, Cours familier de littérature, Paris, 1865)
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La porte se referma et Tipton la verrouilla a double tour avant de rester plante devant le battant un bon moment, l’air perplexe. Une femme dévorée par un lion, des parents brules vifs par une foule en colère… quelle famille !
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Pendergast se versa une nouvelle rasade de cognac qu’il engloutit dans la foulée avant de poser sur D’Agosta son regard étincelant.

— Nous le tuerons.
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Perches dans les branches des arbres a fièvre calcines par le soleil, des milliers d’oiseaux saluèrent la mort du lion.
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Le pisteur s’immobilisa une nouvelle fois en leur faisant comprendre qu’une discussion s’imposait. Hélène et Pendergast s’approchèrent et ils entamèrent un conciliabule, le murmure de leurs voix couvert par le vrombissement des insectes.
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La nuit avait été silencieuse. Les bandes de lions, dont les rugissements trouaient habituellement le silence, étaient restées muettes, a l’instar des animaux nocturnes dont la clameur s’était éteinte. Jusqu’au murmure assourdi de la rivière qui reflétait mal la puissance de son cours, tout en parfumant l’air de senteurs humides. Il avait fallu attendre les premières lueurs de l’aube pour que résonne enfin le chant caractéristique de l’eau chaude que l’on verse dans les citernes en prévision des douches du matin.
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Musalangu, Zambie - Douze ans plus tot

Le soleil couchant embrasait la brousse africaine a la facon d’un feu de foret, dardant des traits d’or sur les tentes du camp de base. Dominant les eaux de la Makwele, les collines dessinaient a Test une rangee de dents vertes dont les silhouettes acerees se decoupaient dans le ciel.

Mangees de poussiere, les tentes de toile avaient ete erigees en cercle autour d’un espace denude. Au centre se dressait un bosquet de venerables msasas dont les branches emeraude offraient au camp une fraicheur bienvenue. Un filet de fumee se frayait un chemin tortueux a travers la frondaison, porteur d’une odeur allechante de kudu roti au bois de mopane.

A l’ombre du plus gros des msasas, un homme et une femme sirotaient tranquillement un bourbon glace, assis de part et d’autre d’une table pliante. Tous deux etaient vetus de kaki, pantalons longs et manches longues, afin de se premunir contre les mouches tse-tse attirees par la fraicheur du soir. L’un comme l’autre approchaient de la trentaine. L’homme, particulierement elance et d’une paleur inhabituelle, semblait impermeable a la chaleur ambiante, contrairement a la femme qui s’eventait paresseusement a l’aide d’une feuille de bananier en faisant voler les meches de son opulente chevelure acajou, negligemment nouee a l’aide d’une simple ficelle. Le teint hale, elle donnait l’impression de s’abandonner a la saveur de l’instant. Le murmure de leur conversation, regulierement ponctue par son rire cristallin, se fondait dans la rumeur de la brousse : le cri des singes verts, le chant des francolins, l’appel des amarantes, auxquels se melaient les bruits de casseroles provenant de la tente d’intendance. Au loin montait episodiquement de la savane le rugissement d’un lion.

La femme assise en face d’Aloysius X. L. Pendergast n’etait autre que sa compagne, Helene, epousee deux ans plus tot. Le couple achevait un safari dans la reserve naturelle de Musalangu ou il avait ete autorise a chasser l’antilope dans le cadre d’un programme de regulation mis en place par les autorites zambiennes.

— Un autre verre, chere amie ? demanda Pendergast en soulevant la cruche a cocktail posee sur la table.

— Encore ? repondit-elle en riant. Aloysius, j’ose esperer que vos intentions sont honorables.

— Loin de moi toute pensee impure. J’avais imagine que nous pourrions passer la nuit a discuter des vertus de l’imperatif categorique de Kant.

— Ma mere m’avait pourtant prevenue. On croit epouser un homme pour ses dons de chasseur, on finit par s’apercevoir qu’il n’a guere plus de cervelle qu’un ocelot.

Pendergast emit un leger ricanement et trempa les levres dans son verre avant de poser les yeux sur le liquide qu’il contenait.

— Cette menthe africaine est assez agressive.

— Mon pauvre Aloysius, je vois que vos mint juleps[1] vous manquent. Acceptez le poste que Mike Decker vous offre au FBI et vous aurez tout le loisir de boire.

Il avala une nouvelle gorgee en accordant a sa femme un regard pensif. La facilite avec laquelle elle avait pris le soleil d’Afrique ne laissait de le surprendre.

— A vrai dire, j’ai pris la decision de refuser.

— Pour quelle raison ?

— Je ne suis pas certain d’avoir le coeur a rester a La Nouvelle-Orleans avec les problemes familiaux et autres souvenirs amers qui s’y rattachent. Et puis je crois avoir eu mon content d’evenements violents. Vous ne croyez pas ?
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