Fatras

Dans"Fatras" de Prévert, j'ai une préférence très nette pour les poèmes qui me surprennent.
Au moment même où on s'installe dans une ritournelle, il change l'ordre des mots, il imbrique les éléments différemment.
Les mots et les idées sautillent.
C'est surprenant et très vivant à la fois.

« Fatras »…
Si l'on en croit le dictionnaire, fatras : « accumulation désordonnée et hétéroclite de choses ou d'idées »… Et comme je ne vois pas de raison de ne pas croire le dictionnaire… D'autant que ce « Fatras » dû à Jacques Prévert en 1966 correspond bien à cette définition : une accumulation de mots et de collages hétéroclites, parfois très sombres (les collages)…
Quelques bon mots, quelques pépites comme « mon mari », « Il a mis le café dans la tasse/Il a mis le lait dans la tasse à café…/… et j'ai pleuré », mais dans l'ensemble un recueil qui ne m'a pas enthousiasmé… Pourtant, "paroles"... Mais c'était le premier pour moi, la découverte...

Ce n'est pas le recueil de poèmes de Prévert que j'ai préféré mais certains passages sont très visuels, et l'ensemble effectivement fait naître de fortes images! Les collages qui illustrent ce roman ajoutent à la force du texte.

Jacques Prévert, homme de lettre du XXe siècle est pour moi, avant tout un poète, mais il a été aussi parolier, scénariste et artiste français.Il a publié « FATRAS » en 1966.
Tout le monde connais au moins une de ses oeuvres. Étant fan, je ne vais pas et je ne pourrais pas critiquer cet ouvrage. Les gens ont du le faire cent fois, mille fois.....
La poésie, on aime ou on n'aime pas.
Moi j'adore.
De plus cet ouvrage est pour moi intemporel.
Amis de la poésie, bonne lecture

Ce recueil de Prévert était plus ou moins sympa, les illustrations étaient un plus. Je n'ai pas particulièrement été sensible à l'ensemble du contenu, même si certains passages m'ont quand même intéressée. Un peu farfelu parfois. Mais ça ne reste pas déplaisant à lire.

Dans Fatras, comme l'indique le titre et comme dans bon nombre des recueils de Jacques Prévert, il y a des textes très différente, des poèmes, des scénettes, de courts récits. Il y a ici particulièrement beaucoup de textes très courts, pas loin des haïkus. Une expression toute faite, un petit changement dans l'ordre des mots, un agencement différent, un coq à l'âne, et un sens surprenant apparaît. C'est vivifiant, ce sens de l'absurde, ce sens de la dérision qui surgit d'une association de mots inattendue. Dommage que je n'ai que l'édition de poche car j'aimerai voir les collages dans leurs couleurs d'origine plutôt qu'en noir et blanc.

J'ai découvert ce recueil dans le métro...Ma voisine le lisait. Curieuse, je me suis penchée. J'ai lu par dessus son épaule. Je ne me souviens plus des mots précisément mais j'ai été saisie. Je l'ai acheté. Je l'ai lu. Et j'ai de nouveau été saisie. Je ne sais pas parlé de poésie. Mais j'ai aimé, comme j'aime rarement.

Entre art visuel et art des mots, Fatras est un recueil d'émotions, un pêle-mêle un peu chaotique de réflexions mises en forme de poésies, dialogues, textes et collages que l'on a quelquefois du mal à suivre.
Les lecteurs du Prévert poète (auteur de Paroles), risquent d'être déçus du contenu grinçant qui dénonce la religion, la politique...

Recueil fort en liberté, il s'en dégage pour moi une forte vitalité. Il m'a réveillé en tant qu'adolescent romantique.

Fatras c'est un ensemble de texte reposant sur des jeux de mots et des situations surréalistes. Au détour des textes on peut relever quelques perles très inspirantes. Les collages étaient sa passion et on y repère l'influence de l'époque, son admiration pour Picasso, son sens de la dérision, du coq à l'âne, de l'absurde.